[article] Diversification alimentaire chez les enfants de 6 à 12 mois : connaissances des parents et facteurs influençant leurs pratiques [revue] / M. Rochoy, Auteur ; A. Mameche-Yazit, Auteur ; T. Puszkarek, Auteur . - 2021 . - p.262-270. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°5 (octobre 2021) . - p.262-270 Mots-clés : | alimentation nourrisson RPC recommandation pour la pratique clinique soins primaires
| Résumé : | La diversification alimentaire est une étape importante au cours du développement de l’enfant. Les sociétés savantes françaises recommandent une diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, même si un terrain atopique est connu. Les objectifs de ce travail étaient de recueillir les modalités pratiques de diversification alimentaire et les principales sources d’informations utilisées par les parents d’enfants suivis en centres de protection maternelle et infantile (PMI). Nous avons réalisé une étude transversale et analytique : un questionnaire a été élaboré d’après les recommandations de la société française de pédiatrie de 2015, et distribué aux parents d’enfants de 6 à 12 mois lors des consultations infantiles de la PMI de Wattrelos-Leers, du 1er novembre au 31 décembre 2016. Les pratiques de diversification alimentaire de soixante enfants d’un âge médian de 9,5 mois ont été analysées. Elles étaient en adéquation avec les recommandations en ce qui concerne les fruits et légumes. Les erreurs les plus fréquentes étaient : introduction tardive des œufs (84 %), introduction simultanée de plusieurs aliments (64 %), introduction tardive des protéines (54 %), introduction précoce des farines (42 %), introduction tardive des céréales et du gluten (33 %). Le retard à l’introduction était lié à l’utilisation de sources d’informations via internet et l’utilisation de produits « faits maison ». Les principales sources d’informations étaient la famille puis les médecins (93 % et 87 % des mères, respectivement) ; les sites internet et le carnet de santé étaient aussi fortement consultés. Neuf parents sur 10 ont rencontré des difficultés, essentiellement liées à des refus alimentaires (43 %) et des troubles digestifs (26 %). Des informations ciblées pourraient améliorer les pratiques de diversification alimentaires, et aider à la prévention des allergies alimentaires ; le carnet de santé devrait renvoyer vers un site internet gouvernemental régulièrement à jour. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°5 (octobre 2021) . - p.262-270 Titre : | Diversification alimentaire chez les enfants de 6 à 12 mois : connaissances des parents et facteurs influençant leurs pratiques | Type de document : | revue | Auteurs : | M. Rochoy, Auteur ; A. Mameche-Yazit, Auteur ; T. Puszkarek, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p.262-270 | Langues : | Français | Mots-clés : | alimentation nourrisson RPC recommandation pour la pratique clinique soins primaires
| Résumé : | La diversification alimentaire est une étape importante au cours du développement de l’enfant. Les sociétés savantes françaises recommandent une diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, même si un terrain atopique est connu. Les objectifs de ce travail étaient de recueillir les modalités pratiques de diversification alimentaire et les principales sources d’informations utilisées par les parents d’enfants suivis en centres de protection maternelle et infantile (PMI). Nous avons réalisé une étude transversale et analytique : un questionnaire a été élaboré d’après les recommandations de la société française de pédiatrie de 2015, et distribué aux parents d’enfants de 6 à 12 mois lors des consultations infantiles de la PMI de Wattrelos-Leers, du 1er novembre au 31 décembre 2016. Les pratiques de diversification alimentaire de soixante enfants d’un âge médian de 9,5 mois ont été analysées. Elles étaient en adéquation avec les recommandations en ce qui concerne les fruits et légumes. Les erreurs les plus fréquentes étaient : introduction tardive des œufs (84 %), introduction simultanée de plusieurs aliments (64 %), introduction tardive des protéines (54 %), introduction précoce des farines (42 %), introduction tardive des céréales et du gluten (33 %). Le retard à l’introduction était lié à l’utilisation de sources d’informations via internet et l’utilisation de produits « faits maison ». Les principales sources d’informations étaient la famille puis les médecins (93 % et 87 % des mères, respectivement) ; les sites internet et le carnet de santé étaient aussi fortement consultés. Neuf parents sur 10 ont rencontré des difficultés, essentiellement liées à des refus alimentaires (43 %) et des troubles digestifs (26 %). Des informations ciblées pourraient améliorer les pratiques de diversification alimentaires, et aider à la prévention des allergies alimentaires ; le carnet de santé devrait renvoyer vers un site internet gouvernemental régulièrement à jour. |
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