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Santé publique . vol.28 supplément n°1Mention de date : mars avril 2016Paru le : 01/04/2016 |
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Ajouter le résultat dans votre panierActivité physique chez les étudiants : prévalence et profils de comportements à risque associés / Joël Ladner in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Activité physique chez les étudiants : prévalence et profils de comportements à risque associés [revue] / Joël Ladner, Auteur ; Alessandro Porrovecchio, Auteur ; Philippe Le Masson, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.65-73.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.65-73
Mots-clés : activité physique
alcool
comportement à risque
étudiant
tabac
TCA trouble du comportement alimentaireRésumé : Objectifs : Les objectifs étaient de déterminer la prévalence de l’activité physique (AP), de caractériser les profils d’AP et d’identifier les comportements à risque associés à une AP dans la population étudiante.
Méthodes : En 2014, une étude épidémiologique transversale a été conduite dans les universités de Rouen et du Littoral et la Côte d’Opale. Un auto-questionnaire anonyme a collecté des informations sur l’âge, le sexe, les consommations d’alcool, le risque de trouble de comportement alimentaire (TCA). La pratique d’une AP a été évaluée par la pratique sportive et la durée. Trois catégories ont été définies : aucune AP déclarée, AP modérée (0,5 à 3 heures/semaine) et une AP intense (> 3 heures/ semaine).
Résultats : Au total, 2787 étudiants ont été inclus. Le sexe ratio H/F était de 0,56 et l’âge moyen de 21,0 ans (écart-type = 3,5) ; 41,8 % ne pratiquaient aucune AP, 28,4 % une AP modérée et 19,8 % une AP intense. La prévalence de la consommation d’alcool au moins une fois par semaine était de 14,6 % chez les étudiants sans AP, 20,2 % chez les étudiants avec une AP modérée et de 24,4 % chez les étudiants avec une AP intense. Les facteurs indépendamment associés à la pratique d’une AP intense étaient les femmes (ORA = 0,28, IC à 95 % = 0,18-0,43 ; p < 10-4), être fumeur (ORA = 0,54, IC à 95 % = 0,36-0,81 ; p = 0,003), avoir un risque de TCA (ORA = 0,95, IC à 95 % = 0,51-0,91 ; p = 0,02) et le niveau de stress (ORA = 0,91, IC à 95 % = 0,85-0,96 ; p = 0,001).
Conclusion : Plus de 40 % des étudiants ne pratiquent aucune AP régulièrement. Les résultats montrent la nécessité d’avoir une meilleure compréhension pour élaborer des stratégies d’intervention adaptées aux populations jeunes, prenant en compte de nouvelles approches de santé publique.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.65-73
Titre : Activité physique chez les étudiants : prévalence et profils de comportements à risque associés Type de document : revue Auteurs : Joël Ladner, Auteur ; Alessandro Porrovecchio, Auteur ; Philippe Le Masson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.65-73 Langues : Français Mots-clés : activité physique
alcool
comportement à risque
étudiant
tabac
TCA trouble du comportement alimentaireRésumé : Objectifs : Les objectifs étaient de déterminer la prévalence de l’activité physique (AP), de caractériser les profils d’AP et d’identifier les comportements à risque associés à une AP dans la population étudiante.
Méthodes : En 2014, une étude épidémiologique transversale a été conduite dans les universités de Rouen et du Littoral et la Côte d’Opale. Un auto-questionnaire anonyme a collecté des informations sur l’âge, le sexe, les consommations d’alcool, le risque de trouble de comportement alimentaire (TCA). La pratique d’une AP a été évaluée par la pratique sportive et la durée. Trois catégories ont été définies : aucune AP déclarée, AP modérée (0,5 à 3 heures/semaine) et une AP intense (> 3 heures/ semaine).
Résultats : Au total, 2787 étudiants ont été inclus. Le sexe ratio H/F était de 0,56 et l’âge moyen de 21,0 ans (écart-type = 3,5) ; 41,8 % ne pratiquaient aucune AP, 28,4 % une AP modérée et 19,8 % une AP intense. La prévalence de la consommation d’alcool au moins une fois par semaine était de 14,6 % chez les étudiants sans AP, 20,2 % chez les étudiants avec une AP modérée et de 24,4 % chez les étudiants avec une AP intense. Les facteurs indépendamment associés à la pratique d’une AP intense étaient les femmes (ORA = 0,28, IC à 95 % = 0,18-0,43 ; p < 10-4), être fumeur (ORA = 0,54, IC à 95 % = 0,36-0,81 ; p = 0,003), avoir un risque de TCA (ORA = 0,95, IC à 95 % = 0,51-0,91 ; p = 0,02) et le niveau de stress (ORA = 0,91, IC à 95 % = 0,85-0,96 ; p = 0,001).
Conclusion : Plus de 40 % des étudiants ne pratiquent aucune AP régulièrement. Les résultats montrent la nécessité d’avoir une meilleure compréhension pour élaborer des stratégies d’intervention adaptées aux populations jeunes, prenant en compte de nouvelles approches de santé publique.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible « Bouge ta santé à Clichy-sous-Bois » : une approche intersectorielle de l’activité physique / Grégory Czaplicki in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] « Bouge ta santé à Clichy-sous-Bois » : une approche intersectorielle de l’activité physique [revue] / Grégory Czaplicki, Auteur ; Valérie Donio, Auteur ; Céline Nossereau, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.175-178.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.175-178
Mots-clés : adolescent
disparité
enfant
exercice physique
inégalité de santé
inégalité territoriale de santé
partenariatRésumé : Introduction : Basée sur la démarche ICAPS, financée par l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France et la Mutualité Française Île-de-France, une démarche de promotion des bienfaits de l’activité physique pour la santé est menée depuis 2012 à Clichy-sous-Bois, où se concentrent les inégalités sociales de santé. L’objectif était de mettre en œuvre des projets locaux intersectoriels visant une augmentation de l’activité physique des jeunes.
Méthode : Un diagnostic initial a identifié : le manque de lien entre les acteurs du sport, du social, de l’éducation et de la santé. Sept axes de travail prioritaires ont été mis en évidence : créer une synergie municipale, former des acteurs locaux à la mise en place de projets communs « activité physique et santé », créer des parcours locaux visant à repérer/ informer/conseiller puis orienter des habitants vers des activités physiques adaptées, mettre en place quatre programmes alliant activité physique et équilibre alimentaire dans les écoles primaires, les collèges, les centres sociaux et à l’école municipale des sports.
Résultats : Des réunions régulières entre les acteurs locaux ont permis la mise en œuvre de nombreux projets répondant aux attentes des habitants et des professionnels. Par exemple, dans un centre social, des femmes et des enfants ont appris à faire du vélo, des médiatrices ont passé un diplôme pour encadrer des groupes, des sorties ont été organisées et le service urbanisme a décidé d’étudier la faisabilité de la construction de pistes cyclables...
Conclusion : La mutualisation des idées et des moyens locaux est un levier à la pratique de l’activité physique et amène à réduire les inégalités sociales de santé. Pour ce faire, il est nécessaire de développer une culture du travail partenarial entre structures du sport, du social, de l’éducation et de la santé, par l’inscription de l’activité physique comme l’une des priorités du Contrat Local de Santé.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.175-178
Titre : « Bouge ta santé à Clichy-sous-Bois » : une approche intersectorielle de l’activité physique Type de document : revue Auteurs : Grégory Czaplicki, Auteur ; Valérie Donio, Auteur ; Céline Nossereau, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.175-178 Langues : Français Mots-clés : adolescent
disparité
enfant
exercice physique
inégalité de santé
inégalité territoriale de santé
partenariatRésumé : Introduction : Basée sur la démarche ICAPS, financée par l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France et la Mutualité Française Île-de-France, une démarche de promotion des bienfaits de l’activité physique pour la santé est menée depuis 2012 à Clichy-sous-Bois, où se concentrent les inégalités sociales de santé. L’objectif était de mettre en œuvre des projets locaux intersectoriels visant une augmentation de l’activité physique des jeunes.
Méthode : Un diagnostic initial a identifié : le manque de lien entre les acteurs du sport, du social, de l’éducation et de la santé. Sept axes de travail prioritaires ont été mis en évidence : créer une synergie municipale, former des acteurs locaux à la mise en place de projets communs « activité physique et santé », créer des parcours locaux visant à repérer/ informer/conseiller puis orienter des habitants vers des activités physiques adaptées, mettre en place quatre programmes alliant activité physique et équilibre alimentaire dans les écoles primaires, les collèges, les centres sociaux et à l’école municipale des sports.
Résultats : Des réunions régulières entre les acteurs locaux ont permis la mise en œuvre de nombreux projets répondant aux attentes des habitants et des professionnels. Par exemple, dans un centre social, des femmes et des enfants ont appris à faire du vélo, des médiatrices ont passé un diplôme pour encadrer des groupes, des sorties ont été organisées et le service urbanisme a décidé d’étudier la faisabilité de la construction de pistes cyclables...
Conclusion : La mutualisation des idées et des moyens locaux est un levier à la pratique de l’activité physique et amène à réduire les inégalités sociales de santé. Pour ce faire, il est nécessaire de développer une culture du travail partenarial entre structures du sport, du social, de l’éducation et de la santé, par l’inscription de l’activité physique comme l’une des priorités du Contrat Local de Santé.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Construction d’un dispositif de communication scientifiquement fondé visant à promouvoir la marche des femmes peu actives et l’activité physique des adultes / Hélène Escalon in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Construction d’un dispositif de communication scientifiquement fondé visant à promouvoir la marche des femmes peu actives et l’activité physique des adultes [revue] / Hélène Escalon, Auteur ; Anne-Juliette Serry, Auteur ; Viêt Nguyen-Thanh, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.51-63.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.51-63
Mots-clés : activité physique
application mobile
communication
femme
INPES
marche
médias
promotionRésumé : Introduction : La description du contenu et des principes théoriques sous-jacents d’une intervention visant à modifier un comportement constitue une étape fondamentale pour permettre la reproduction des éléments de succès des interventions ayant prouvé leur efficacité. L’objectif de cet article est de décrire la construction, fondée sur des éléments scientifiques, d’un dispositif de communication multimodal, mis en œuvre par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, visant à promouvoir l’activité physique de la population et plus particulièrement la marche des femmes physiquement peu actives.
Méthodes : Les cinq premières étapes de construction de cette intervention en cours sont décrites. Elles incluent la définition des objectifs visés, l’identification des populations ciblées, les théories du changement de comportement utilisées, l’identification des techniques de changement de comportement efficaces et des modes de mise en œuvre du dispositif.
Résultats : Le dispositif vise en priorité la promotion de la marche chez les femmes faiblement actives à l’aide d’une campagne média et d’une application smartphone. Il s’adresse également à la population générale par le biais du développement d’un espace spécifique sur l’activité physique sur le site internet mangerbouger.fr. Il s’appuie sur le système COM-B - un cadre pour comprendre le comportement, la théorie du comportement planifié et sur des techniques de changement de comportement identifiées comme efficaces.
Discussion : Cet article montre la faisabilité de développer une intervention de promotion de l’activité physique reposant sur un dispositif de communication multimodal grâce à l’utilisation de la théorie, de données probantes et d’une expertise de construction de dispositifs de communication. Une évaluation de ce dispositif et de ses différentes composantes constitue l’étape suivante de ce travail.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.51-63
Titre : Construction d’un dispositif de communication scientifiquement fondé visant à promouvoir la marche des femmes peu actives et l’activité physique des adultes Type de document : revue Auteurs : Hélène Escalon, Auteur ; Anne-Juliette Serry, Auteur ; Viêt Nguyen-Thanh, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.51-63 Langues : Français Mots-clés : activité physique
application mobile
communication
femme
INPES
marche
médias
promotionRésumé : Introduction : La description du contenu et des principes théoriques sous-jacents d’une intervention visant à modifier un comportement constitue une étape fondamentale pour permettre la reproduction des éléments de succès des interventions ayant prouvé leur efficacité. L’objectif de cet article est de décrire la construction, fondée sur des éléments scientifiques, d’un dispositif de communication multimodal, mis en œuvre par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, visant à promouvoir l’activité physique de la population et plus particulièrement la marche des femmes physiquement peu actives.
Méthodes : Les cinq premières étapes de construction de cette intervention en cours sont décrites. Elles incluent la définition des objectifs visés, l’identification des populations ciblées, les théories du changement de comportement utilisées, l’identification des techniques de changement de comportement efficaces et des modes de mise en œuvre du dispositif.
Résultats : Le dispositif vise en priorité la promotion de la marche chez les femmes faiblement actives à l’aide d’une campagne média et d’une application smartphone. Il s’adresse également à la population générale par le biais du développement d’un espace spécifique sur l’activité physique sur le site internet mangerbouger.fr. Il s’appuie sur le système COM-B - un cadre pour comprendre le comportement, la théorie du comportement planifié et sur des techniques de changement de comportement identifiées comme efficaces.
Discussion : Cet article montre la faisabilité de développer une intervention de promotion de l’activité physique reposant sur un dispositif de communication multimodal grâce à l’utilisation de la théorie, de données probantes et d’une expertise de construction de dispositifs de communication. Une évaluation de ce dispositif et de ses différentes composantes constitue l’étape suivante de ce travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Construction du territoire professionnel de l’enseignant en Activité Physique Adaptée dans le monde médical / Claire Perrin in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Construction du territoire professionnel de l’enseignant en Activité Physique Adaptée dans le monde médical [revue] / Claire Perrin, Auteur . - 2016 . - p.141-151.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.141-151
Mots-clés : activité physique
capabilité
enseignant
enseignement
pratique professionnelle
profession
référentielRésumé : L’Activité Physique Adaptée (APA) a été définie au niveau international dans les années 70. Elle s’est développée en France à partir des années 80 dans l’espace universitaire des « Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives » (STAPS) en s’appuyant sur une recherche pluridisciplinaire spécifique. Elle s’est ensuite progressivement inscrite dans l’espace des professions. Avec la création en 2008 de la Société Française des Professionnels en Activité Physique Adaptée (SFP-APA), ce groupe est entré dans une dynamique de construction de son territoire.
Objectif : Il s’agit d’une étude sociologique du processus d’élaboration d’un référentiel métier par la SFP-APA.
Méthode : Une observation participante a été menée durant la première phase du travail. Elle a donné accès à des points de débats consignés dans un journal de terrain et analysés au prisme de la sociologie des groupes professionnels.
Résultats : Les récits des professionnels de l’APA mettent en scène une activité d’enseignement qui vise le développement de « capabilités » et l’émancipation des usagers. Ils rendent compte de conflits de territoire avec les professions paramédicales et les éducateurs sportifs. La co-construction du référentiel s’inscrit dans une rupture avec une approche médico centrée.
Conclusion : L’analyse de la nature des transactions entre les professionnels et les personnes atteintes d’une maladie chronique permet de dessiner un espace des professions au sein duquel se situe l’enseignant en APA, dans une position irréductible à celle des autres intervenants.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.141-151
Titre : Construction du territoire professionnel de l’enseignant en Activité Physique Adaptée dans le monde médical Type de document : revue Auteurs : Claire Perrin, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.141-151 Langues : Français Mots-clés : activité physique
capabilité
enseignant
enseignement
pratique professionnelle
profession
référentielRésumé : L’Activité Physique Adaptée (APA) a été définie au niveau international dans les années 70. Elle s’est développée en France à partir des années 80 dans l’espace universitaire des « Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives » (STAPS) en s’appuyant sur une recherche pluridisciplinaire spécifique. Elle s’est ensuite progressivement inscrite dans l’espace des professions. Avec la création en 2008 de la Société Française des Professionnels en Activité Physique Adaptée (SFP-APA), ce groupe est entré dans une dynamique de construction de son territoire.
Objectif : Il s’agit d’une étude sociologique du processus d’élaboration d’un référentiel métier par la SFP-APA.
Méthode : Une observation participante a été menée durant la première phase du travail. Elle a donné accès à des points de débats consignés dans un journal de terrain et analysés au prisme de la sociologie des groupes professionnels.
Résultats : Les récits des professionnels de l’APA mettent en scène une activité d’enseignement qui vise le développement de « capabilités » et l’émancipation des usagers. Ils rendent compte de conflits de territoire avec les professions paramédicales et les éducateurs sportifs. La co-construction du référentiel s’inscrit dans une rupture avec une approche médico centrée.
Conclusion : L’analyse de la nature des transactions entre les professionnels et les personnes atteintes d’une maladie chronique permet de dessiner un espace des professions au sein duquel se situe l’enseignant en APA, dans une position irréductible à celle des autres intervenants.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Éducation physique et sportive, santé et activités physiques : difficiles conjonctions / Geneviève Cogérino in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Éducation physique et sportive, santé et activités physiques : difficiles conjonctions [revue] / Geneviève Cogérino, Auteur . - 2016 . - p.179-183.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.179-183
Mots-clés : APS activité physique et sportive
enseignant
étude
étudiant
exercice physique
programme
santéRésumé : L’éducation physique et sportive (EPS) est une discipline privilégiée pour questionner les liens entre activité physique (AP) et santé. Les formations actuelles des enseignants d’EPS tendent à valoriser le lien de la pratique physique avec la condition physique, au détriment des autres composantes de la santé. Les dimensions occupationnelles, environnementales, culturelles de l’AP sont fréquemment négligées. L’article liste quatre thèmes relatifs aux liens AP-santé qui pourraient être davantage inclus dans la formation initiale des professeurs d’EPS, alors que la littérature scientifique correspondante est abondante. Il s’agit : 1. de la diversité des motifs d’agir relatifs à l’AP, en fonction des sujets (âge, genre, compétence, conditions de vie, etc.) ; 2. du rôle de l’image du corps sur l’orientation ou les réticences des adolescents vis-à-vis de l’AP ou de certaines activités physiques et sportives ; 3. de l’évolution des motivations envers l’AP au fil de la vie ; 4. de l’impact des conceptions masculinistes des enseignants, consubstantielles de l’EPS en raison de son lien avec le sport. Ces thèmes pourraient contribuer à une meilleure analyse de ce que les individus cherchent au travers de l’AP et des liens AP/Santé qu’ils valorisent ; ils pourraient aider les professeurs d’EPS à moduler leurs enseignements pour contribuer à la santé des élèves autrement que sur le seul registre de la condition physique. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.179-183
Titre : Éducation physique et sportive, santé et activités physiques : difficiles conjonctions Type de document : revue Auteurs : Geneviève Cogérino, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.179-183 Langues : Français Mots-clés : APS activité physique et sportive
enseignant
étude
étudiant
exercice physique
programme
santéRésumé : L’éducation physique et sportive (EPS) est une discipline privilégiée pour questionner les liens entre activité physique (AP) et santé. Les formations actuelles des enseignants d’EPS tendent à valoriser le lien de la pratique physique avec la condition physique, au détriment des autres composantes de la santé. Les dimensions occupationnelles, environnementales, culturelles de l’AP sont fréquemment négligées. L’article liste quatre thèmes relatifs aux liens AP-santé qui pourraient être davantage inclus dans la formation initiale des professeurs d’EPS, alors que la littérature scientifique correspondante est abondante. Il s’agit : 1. de la diversité des motifs d’agir relatifs à l’AP, en fonction des sujets (âge, genre, compétence, conditions de vie, etc.) ; 2. du rôle de l’image du corps sur l’orientation ou les réticences des adolescents vis-à-vis de l’AP ou de certaines activités physiques et sportives ; 3. de l’évolution des motivations envers l’AP au fil de la vie ; 4. de l’impact des conceptions masculinistes des enseignants, consubstantielles de l’EPS en raison de son lien avec le sport. Ces thèmes pourraient contribuer à une meilleure analyse de ce que les individus cherchent au travers de l’AP et des liens AP/Santé qu’ils valorisent ; ils pourraient aider les professeurs d’EPS à moduler leurs enseignements pour contribuer à la santé des élèves autrement que sur le seul registre de la condition physique. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Fédérer les ressources régionales du sport-santé : le réseau Picardie en Forme / Thierry Weissland in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Fédérer les ressources régionales du sport-santé : le réseau Picardie en Forme [revue] / Thierry Weissland, Auteur ; Eric Passavant, Auteur ; Aziz Allal, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.169-174.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.169-174
Mots-clés : exercice physique
maladie chronique
médecin généraliste
ordonnance
prise en charge
réseau de santéRésumé : Initié par le Comité Régional Olympique et Sportif et par la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, le réseau Picardie en Forme œuvre depuis 2011 pour que des adultes de tout âge, porteurs de maladies chroniques non transmissibles ou assimilées, puissent débuter progressivement une activité physique régulière, sécurisante et pérenne. Une première étape a consisté à structurer un parcours de prise en charge fondé sur deux principes : informer les médecins généralistes pour qu’ils incitent leurs patients à pratiquer des activités physiques en les adressant au réseau, développer une offre sportive de proximité, en labellisant les clubs dont les animateurs sportifs sont formés à la prise en charge de ce public spécifique. En 2013, 121 usagers sont entrés dans le réseau suite aux prescriptions de 61 médecins. Quarante-huit animateurs sportifs ont été formés et 20 associations ont obtenu le label Picardie en Forme. La comparaison des résultats aux tests réalisés à l’entrée du dispositif puis à huit mois montre un reconditionnement physique général des usagers, un accroissement de leur motivation et de la valeur physique perçue. Au-delà de ces résultats encourageants, le réseau rencontre des difficultés dans la fidélisation des usagers, l’implication des médecins généralistes et de certains partenaires locaux. L’article discute de la pertinence des orientations initiales et présente les évolutions apportées afin de pérenniser ce dispositif régional qui met pour la première fois en relation les acteurs du sport, de la santé et des usagers. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.169-174
Titre : Fédérer les ressources régionales du sport-santé : le réseau Picardie en Forme Type de document : revue Auteurs : Thierry Weissland, Auteur ; Eric Passavant, Auteur ; Aziz Allal, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.169-174 Langues : Français Mots-clés : exercice physique
maladie chronique
médecin généraliste
ordonnance
prise en charge
réseau de santéRésumé : Initié par le Comité Régional Olympique et Sportif et par la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, le réseau Picardie en Forme œuvre depuis 2011 pour que des adultes de tout âge, porteurs de maladies chroniques non transmissibles ou assimilées, puissent débuter progressivement une activité physique régulière, sécurisante et pérenne. Une première étape a consisté à structurer un parcours de prise en charge fondé sur deux principes : informer les médecins généralistes pour qu’ils incitent leurs patients à pratiquer des activités physiques en les adressant au réseau, développer une offre sportive de proximité, en labellisant les clubs dont les animateurs sportifs sont formés à la prise en charge de ce public spécifique. En 2013, 121 usagers sont entrés dans le réseau suite aux prescriptions de 61 médecins. Quarante-huit animateurs sportifs ont été formés et 20 associations ont obtenu le label Picardie en Forme. La comparaison des résultats aux tests réalisés à l’entrée du dispositif puis à huit mois montre un reconditionnement physique général des usagers, un accroissement de leur motivation et de la valeur physique perçue. Au-delà de ces résultats encourageants, le réseau rencontre des difficultés dans la fidélisation des usagers, l’implication des médecins généralistes et de certains partenaires locaux. L’article discute de la pertinence des orientations initiales et présente les évolutions apportées afin de pérenniser ce dispositif régional qui met pour la première fois en relation les acteurs du sport, de la santé et des usagers. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La construction de la valorisation de l’activité physique : le rôle des associations VIH / Estelle Duval in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] La construction de la valorisation de l’activité physique : le rôle des associations VIH [revue] / Estelle Duval, Auteur ; Sylvain Férez, Auteur ; Julie Thomas, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.89-100.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.89-100
Mots-clés : association
exercice physique
maladie chronique
qualité de vie
SIDA syndrome d'immunodéficience acquise
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Avec l’arrivée des trithérapies en 1996-1997, l’infection au VIH, jusqu’alors considérée comme une infection mortelle, change de statut dans le champ de l’action en santé publique. Progressivement assimilée à une « maladie chronique », les discours de prévention tertiaire ciblant les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) évoluent. L’analyse de la littérature scientifique, et des revues de quatre associations nationales VIH publiées entre 1990 et 2010, montre que les activités physiques, jusqu’alors plutôt déconseillées, car évoquées comme dangereuses, sont peu à peu présentées comme un levier d’amélioration de la qualité de vie et conseillées pour ce public. Cet article étudie cette reconfiguration des discours de prévention concernant l’infection au VIH, ainsi que ses effets sur les discours diffusés par les associations accueillant des PVVIH. Il montre comment la requalification de cette infection dans la catégorie des « maladies chroniques » provoque, sur la base de l’expertise scientifique, une réorientation des discours de prévention en faveur de l’engagement dans une activité physique régulière et contrôlée. Cette nouvelle orientation contribue à la reconfiguration du milieu associatif, qui relaie ce discours et se restructure en créant parfois des dispositifs d’activités physiques. On peut toutefois s’interroger sur les effets de cette nouvelle valorisation de l’activité physique au regard de l’absence de prise en compte des difficultés rencontrées par les PVVIH pour répondre à ces incitations réitérées à modifier leurs modes de vie afin d’être de « bons » malades chroniques. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.89-100
Titre : La construction de la valorisation de l’activité physique : le rôle des associations VIH Type de document : revue Auteurs : Estelle Duval, Auteur ; Sylvain Férez, Auteur ; Julie Thomas, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.89-100 Langues : Français Mots-clés : association
exercice physique
maladie chronique
qualité de vie
SIDA syndrome d'immunodéficience acquise
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Avec l’arrivée des trithérapies en 1996-1997, l’infection au VIH, jusqu’alors considérée comme une infection mortelle, change de statut dans le champ de l’action en santé publique. Progressivement assimilée à une « maladie chronique », les discours de prévention tertiaire ciblant les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) évoluent. L’analyse de la littérature scientifique, et des revues de quatre associations nationales VIH publiées entre 1990 et 2010, montre que les activités physiques, jusqu’alors plutôt déconseillées, car évoquées comme dangereuses, sont peu à peu présentées comme un levier d’amélioration de la qualité de vie et conseillées pour ce public. Cet article étudie cette reconfiguration des discours de prévention concernant l’infection au VIH, ainsi que ses effets sur les discours diffusés par les associations accueillant des PVVIH. Il montre comment la requalification de cette infection dans la catégorie des « maladies chroniques » provoque, sur la base de l’expertise scientifique, une réorientation des discours de prévention en faveur de l’engagement dans une activité physique régulière et contrôlée. Cette nouvelle orientation contribue à la reconfiguration du milieu associatif, qui relaie ce discours et se restructure en créant parfois des dispositifs d’activités physiques. On peut toutefois s’interroger sur les effets de cette nouvelle valorisation de l’activité physique au regard de l’absence de prise en compte des difficultés rencontrées par les PVVIH pour répondre à ces incitations réitérées à modifier leurs modes de vie afin d’être de « bons » malades chroniques. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Les médecins généralistes et le conseil en activité physique : des évidences aux contingences de la consultation / Géraldine Bloy in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Les médecins généralistes et le conseil en activité physique : des évidences aux contingences de la consultation [revue] / Géraldine Bloy, Auteur ; Laetitia Moussard Philippon, Auteur ; Laurent Rigal, Auteur . - 2016 . - p.153-161.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.153-161
Mots-clés : activité physique
médecin généraliste
médecine générale
préventionRésumé : Introduction : La moitié des Français aurait une activité physique insuffisante. Les médecins généralistes sont considérés comme des professionnels de santé à même d’en faire la promotion. L’article analyse la façon dont ils disent aborder ce thème en prévention.
Méthodes : Des entretiens semi-directifs portant sur la prévention ont été réalisés auprès de 99 généralistes franciliens. Les modalités d’investissement de l’activité physique ont été approfondies avec 20 d’entre eux. L’analyse a dégagé les logiques d’action des praticiens et leur diversité, dans une démarche de théorisation fondée.
Résultats : Le conseil en activité physique n’est pas systématique et ne fait jamais l’objet d’une consultation dédiée. Les généralistes y viennent de façon contingente, selon les circonstances de la consultation, et pas avec tous leurs patients. La crainte des accidents et l’anticipation de réactions négatives de ceux-ci les freinent, même en présence d’indications médicales. Lorsqu’ils en parlent quand même, l’évaluation et les conseils sont succincts. Les généralistes manquent d’outils et de relais pour ce soin. Ils font appel à leur bon sens et à leur propre expérience sportive, quand ils en ont une. Leur formation les équipe peu et les politiques publiques incitatives ne suffisent pas à les rendre opérationnels ni à se sentir légitimes.
Conclusion : L’activité physique est un soin qui trouve difficilement sa place en consultation de médecine générale. Perçue comme une affaire de goût, elle offre encore peu de prises à la normativité médicale, en dépit d’un contexte politique porteur.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.153-161
Titre : Les médecins généralistes et le conseil en activité physique : des évidences aux contingences de la consultation Type de document : revue Auteurs : Géraldine Bloy, Auteur ; Laetitia Moussard Philippon, Auteur ; Laurent Rigal, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.153-161 Langues : Français Mots-clés : activité physique
médecin généraliste
médecine générale
préventionRésumé : Introduction : La moitié des Français aurait une activité physique insuffisante. Les médecins généralistes sont considérés comme des professionnels de santé à même d’en faire la promotion. L’article analyse la façon dont ils disent aborder ce thème en prévention.
Méthodes : Des entretiens semi-directifs portant sur la prévention ont été réalisés auprès de 99 généralistes franciliens. Les modalités d’investissement de l’activité physique ont été approfondies avec 20 d’entre eux. L’analyse a dégagé les logiques d’action des praticiens et leur diversité, dans une démarche de théorisation fondée.
Résultats : Le conseil en activité physique n’est pas systématique et ne fait jamais l’objet d’une consultation dédiée. Les généralistes y viennent de façon contingente, selon les circonstances de la consultation, et pas avec tous leurs patients. La crainte des accidents et l’anticipation de réactions négatives de ceux-ci les freinent, même en présence d’indications médicales. Lorsqu’ils en parlent quand même, l’évaluation et les conseils sont succincts. Les généralistes manquent d’outils et de relais pour ce soin. Ils font appel à leur bon sens et à leur propre expérience sportive, quand ils en ont une. Leur formation les équipe peu et les politiques publiques incitatives ne suffisent pas à les rendre opérationnels ni à se sentir légitimes.
Conclusion : L’activité physique est un soin qui trouve difficilement sa place en consultation de médecine générale. Perçue comme une affaire de goût, elle offre encore peu de prises à la normativité médicale, en dépit d’un contexte politique porteur.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Les modes de prise en charge du public dans la prévention du vieillissement par les activités physiques au niveau local / Cécile Collinet in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Les modes de prise en charge du public dans la prévention du vieillissement par les activités physiques au niveau local [revue] / Cécile Collinet, Auteur ; Pierre-Olaf Schut, Auteur . - 2016 . - p.41-49.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.41-49
Mots-clés : CLIC Centre local d'information et de coordination pour personnes âgées
directive
exercice physique
prévention
prévention des risques
sujet âgé
vieillissementRésumé : Introduction : L’objectif de cette recherche est d’appréhender les dispositifs de prévention à destination des séniors qui s’appuient sur l’activité physique (AP). Si les recommandations sont nombreuses dans ce domaine, les réalisations sont le fruit d’une coordination complexe qui prend des formes variées dans chacune des localités étudiées.
Méthodes : À travers des monographies réalisées à partir d’entretiens auprès de communes franciliennes et des parties prenantes impliquées, cette recherche met au jour les dispositifs et les modes de prise en charge qu’ils induisent.
Résultats : Sur ce dernier point, une analyse des programmes de mise en œuvre des actions nous permet de caractériser deux conceptions de la prévention par les AP : l’une centrée sur le loisir et le lien social pensant l’AP comme un élément d’un tout et l’autre centrée sur une approche plus médico-sociale et pour certaines d’entre elles sur l’apprentissage de l’autocontrôle à des fins d’autodétermination en engageant les personnes à devenir autonomes dans leurs pratiques d’AP et sujets de leur santé.
Discussion : Nous mettons, en outre, en évidence que la prévention par l’AP demeure un domaine fragmenté et diversifié dans lequel le mouvement sportif peine à trouver sa place.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.41-49
Titre : Les modes de prise en charge du public dans la prévention du vieillissement par les activités physiques au niveau local Type de document : revue Auteurs : Cécile Collinet, Auteur ; Pierre-Olaf Schut, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.41-49 Langues : Français Mots-clés : CLIC Centre local d'information et de coordination pour personnes âgées
directive
exercice physique
prévention
prévention des risques
sujet âgé
vieillissementRésumé : Introduction : L’objectif de cette recherche est d’appréhender les dispositifs de prévention à destination des séniors qui s’appuient sur l’activité physique (AP). Si les recommandations sont nombreuses dans ce domaine, les réalisations sont le fruit d’une coordination complexe qui prend des formes variées dans chacune des localités étudiées.
Méthodes : À travers des monographies réalisées à partir d’entretiens auprès de communes franciliennes et des parties prenantes impliquées, cette recherche met au jour les dispositifs et les modes de prise en charge qu’ils induisent.
Résultats : Sur ce dernier point, une analyse des programmes de mise en œuvre des actions nous permet de caractériser deux conceptions de la prévention par les AP : l’une centrée sur le loisir et le lien social pensant l’AP comme un élément d’un tout et l’autre centrée sur une approche plus médico-sociale et pour certaines d’entre elles sur l’apprentissage de l’autocontrôle à des fins d’autodétermination en engageant les personnes à devenir autonomes dans leurs pratiques d’AP et sujets de leur santé.
Discussion : Nous mettons, en outre, en évidence que la prévention par l’AP demeure un domaine fragmenté et diversifié dans lequel le mouvement sportif peine à trouver sa place.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Lutte contre l’obésité par l’activité physique et fondements du consensus fragile entre experts / Fabien Merlaud in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Lutte contre l’obésité par l’activité physique et fondements du consensus fragile entre experts [revue] / Fabien Merlaud, Auteur ; Philippe Terral, Auteur . - 2016 . - p.33-40.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.33-40
Mots-clés : alimentation
consensus
controverse
exercice physique
expertise
obésitéRésumé : Le présent article, s’intéresse, d’un point de vue sociologique, aux convergences et divergences d’arguments en matière d’activité physique (nature et contenu des recommandations) entre experts de la lutte contre l’obésité. Nous mobilisons un matériau narratif à partir de différentes sources : articles de presse, études et rapports d’expertise, ouvrages, documents de vulgarisation, entretiens, notes ethnographiques. Ces données font l’objet d’une analyse de contenu par l’intermédiaire du logiciel Prospéro puis par le logiciel R et le package TraMineR. L’article montre que l’activité physique apparaît tout d’abord comme une thématique consensuelle venant apaiser le débat d’experts devenu clivé sur la question de l’alimentation. L’étude des propositions de la politique nutritionnelle française est alors marquée par la généralité des préconisations. Ce consensus apparent renvoie en fait à l’absence de différenciation des modalités de pratique de l’activité physique ainsi qu’à la confusion qui existe sur la nature des effets bénéfiques qu’elle est supposée engendrer. En rentrant dans le détail des débats et conceptions, des divergences apparaissent. Nous distinguons trois grandes appréhensions de l’activité physique comme préconisation sanitaire et montrons que les controverses apparues concernant les recommandations alimentaires ne sont pas closes. Elles tendent à se reproduire dans les propositions en matière d’activité physique car leur fondement réside notamment dans la tension fondamentale entre une vision biologique ou plus psychosociologique de la santé et de l’éducation des corps. L’article interroge par là même la construction des indicateurs liant l’activité physique à la santé en fonction des différents points de vue experts. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.33-40
Titre : Lutte contre l’obésité par l’activité physique et fondements du consensus fragile entre experts Type de document : revue Auteurs : Fabien Merlaud, Auteur ; Philippe Terral, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.33-40 Langues : Français Mots-clés : alimentation
consensus
controverse
exercice physique
expertise
obésitéRésumé : Le présent article, s’intéresse, d’un point de vue sociologique, aux convergences et divergences d’arguments en matière d’activité physique (nature et contenu des recommandations) entre experts de la lutte contre l’obésité. Nous mobilisons un matériau narratif à partir de différentes sources : articles de presse, études et rapports d’expertise, ouvrages, documents de vulgarisation, entretiens, notes ethnographiques. Ces données font l’objet d’une analyse de contenu par l’intermédiaire du logiciel Prospéro puis par le logiciel R et le package TraMineR. L’article montre que l’activité physique apparaît tout d’abord comme une thématique consensuelle venant apaiser le débat d’experts devenu clivé sur la question de l’alimentation. L’étude des propositions de la politique nutritionnelle française est alors marquée par la généralité des préconisations. Ce consensus apparent renvoie en fait à l’absence de différenciation des modalités de pratique de l’activité physique ainsi qu’à la confusion qui existe sur la nature des effets bénéfiques qu’elle est supposée engendrer. En rentrant dans le détail des débats et conceptions, des divergences apparaissent. Nous distinguons trois grandes appréhensions de l’activité physique comme préconisation sanitaire et montrons que les controverses apparues concernant les recommandations alimentaires ne sont pas closes. Elles tendent à se reproduire dans les propositions en matière d’activité physique car leur fondement réside notamment dans la tension fondamentale entre une vision biologique ou plus psychosociologique de la santé et de l’éducation des corps. L’article interroge par là même la construction des indicateurs liant l’activité physique à la santé en fonction des différents points de vue experts. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Mieux comprendre l’expérience de l’activité physique après un cancer grâce à la philosophie de la santé / Jean Christophe Mino in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Mieux comprendre l’expérience de l’activité physique après un cancer grâce à la philosophie de la santé [revue] / Jean Christophe Mino, Auteur ; Céline Lefève, Auteur . - 2016 . - p.101-107.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.101-107
Mots-clés : cancer du sein
démarche qualité
ETP éducation thérapeutique patient
exercice physique
philosophie
promotion de la santéRésumé : Objectif : L’expérience des personnes ayant été atteintes par un cancer du sein localisé et engagées dans une activité physique après leur traitement, reste peu connue. Issu d’une recherche qualitative par entretiens, cet article vise à mieux la comprendre.
Méthode : Nous avons rencontré 23 femmes âgées de 30 à 84 ans choisies au hasard, de professions et milieux sociaux divers environ un an après la fin du traitement. La moitié avait suivi un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) associant activité physique adaptée (APA) et ateliers diététiques. Une analyse des entretiens biographiques a permis de saisir la logique de leurs discours. Cette étude s’appuie sur la philosophie de la santé et de la normativité de Georges Canguilhem.
Résultats : Le programme d’ETP joue un rôle primordial dans la sensibilisation à l’APA et dans les pratiques futures des ex-patientes. Plus fondamentalement, la place et le sens de l’activité physique dans l’après-traitement semblent liés à différents types de profils normatifs. Se dégagent un profil « convaincu » de l’intérêt de l’activité physique et pratiquant en conséquence ; un profil « contraint » dont les normes de vie sont opposées à une pratique ; un profil « autonome » affirmant ses choix et valeurs ; un profil « ignorant » pour lequel l’activité physique n’a aucun rapport avec le cancer.
Conclusion : Pour mieux accompagner les femmes dans l’après traitement du cancer du sein et la reprise d’une activité physique, il serait utile de mieux connaître et prendre en compte le profil de normativité, les valeurs et les trajectoires biographiques des personnes.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.101-107
Titre : Mieux comprendre l’expérience de l’activité physique après un cancer grâce à la philosophie de la santé Type de document : revue Auteurs : Jean Christophe Mino, Auteur ; Céline Lefève, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.101-107 Langues : Français Mots-clés : cancer du sein
démarche qualité
ETP éducation thérapeutique patient
exercice physique
philosophie
promotion de la santéRésumé : Objectif : L’expérience des personnes ayant été atteintes par un cancer du sein localisé et engagées dans une activité physique après leur traitement, reste peu connue. Issu d’une recherche qualitative par entretiens, cet article vise à mieux la comprendre.
Méthode : Nous avons rencontré 23 femmes âgées de 30 à 84 ans choisies au hasard, de professions et milieux sociaux divers environ un an après la fin du traitement. La moitié avait suivi un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) associant activité physique adaptée (APA) et ateliers diététiques. Une analyse des entretiens biographiques a permis de saisir la logique de leurs discours. Cette étude s’appuie sur la philosophie de la santé et de la normativité de Georges Canguilhem.
Résultats : Le programme d’ETP joue un rôle primordial dans la sensibilisation à l’APA et dans les pratiques futures des ex-patientes. Plus fondamentalement, la place et le sens de l’activité physique dans l’après-traitement semblent liés à différents types de profils normatifs. Se dégagent un profil « convaincu » de l’intérêt de l’activité physique et pratiquant en conséquence ; un profil « contraint » dont les normes de vie sont opposées à une pratique ; un profil « autonome » affirmant ses choix et valeurs ; un profil « ignorant » pour lequel l’activité physique n’a aucun rapport avec le cancer.
Conclusion : Pour mieux accompagner les femmes dans l’après traitement du cancer du sein et la reprise d’une activité physique, il serait utile de mieux connaître et prendre en compte le profil de normativité, les valeurs et les trajectoires biographiques des personnes.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Obésité féminine et activité physique : mieux comprendre les enjeux liés à la stigmatisation / Mélisa Audet in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Obésité féminine et activité physique : mieux comprendre les enjeux liés à la stigmatisation [revue] / Mélisa Audet, Auteur ; Aurélie Baillot, Auteur ; Nancy Vibarel-Rebot, Auteur . - 2016 . - p.127-134.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.127-134
Mots-clés : activité physique
exercice physique
femme
IMC indice de masse corporelle
obésité
poids
stigmatisationRésumé : En occident, l’obésité persiste comme problématique au cœur des préoccupations de santé publique. Dans la plupart des pays industrialisés, cet état de santé, auquel sont associées différentes maladies chroniques et incapacités, est plus prévalent chez la femme que chez l’homme. Alors que l’activité physique (AP) régulière constitue une pratique de santé prioritaire lorsqu’il est question de la prise en charge de l’obésité, celle-ci demeure encore peu pratiquée par les femmes obèses. Différents facteurs sociaux influencent l’adhésion aux recommandations en termes de pratique régulière d’AP. Parmi ceux-ci, la stigmatisation reliée au poids corporel retient aujourd’hui l’attention. Dans la perspective de mieux comprendre et de soutenir la pratique régulière d’AP chez les femmes considérées obèses, cette revue narrative s’intéresse ainsi à la stigmatisation de l’obésité au sein des sociétés occidentales comme facteur pouvant compromettre la pratique d’AP. Certains discours tenus en santé publique et en science de l’AP sont aujourd’hui reconnus comme facteurs pouvant contribuer à la stigmatisation reliée au poids corporel, les femmes occidentales étant plus vulnérables que les hommes à cette forme de discrimination. Nous proposons ici quelques pistes de réflexions afin de revoir certaines interventions prodiguées en Activité Physique Adaptée et Santé (APA-S), notamment auprès des femmes obèses, afin de contribuer à diminuer la stigmatisation reliée au poids corporel. Les professionnels en santé publique et en APA-S sont des acteurs influents qui peuvent collaborer activement à ces initiatives visant l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes considérées obèses. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.127-134
Titre : Obésité féminine et activité physique : mieux comprendre les enjeux liés à la stigmatisation Type de document : revue Auteurs : Mélisa Audet, Auteur ; Aurélie Baillot, Auteur ; Nancy Vibarel-Rebot, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.127-134 Langues : Français Mots-clés : activité physique
exercice physique
femme
IMC indice de masse corporelle
obésité
poids
stigmatisationRésumé : En occident, l’obésité persiste comme problématique au cœur des préoccupations de santé publique. Dans la plupart des pays industrialisés, cet état de santé, auquel sont associées différentes maladies chroniques et incapacités, est plus prévalent chez la femme que chez l’homme. Alors que l’activité physique (AP) régulière constitue une pratique de santé prioritaire lorsqu’il est question de la prise en charge de l’obésité, celle-ci demeure encore peu pratiquée par les femmes obèses. Différents facteurs sociaux influencent l’adhésion aux recommandations en termes de pratique régulière d’AP. Parmi ceux-ci, la stigmatisation reliée au poids corporel retient aujourd’hui l’attention. Dans la perspective de mieux comprendre et de soutenir la pratique régulière d’AP chez les femmes considérées obèses, cette revue narrative s’intéresse ainsi à la stigmatisation de l’obésité au sein des sociétés occidentales comme facteur pouvant compromettre la pratique d’AP. Certains discours tenus en santé publique et en science de l’AP sont aujourd’hui reconnus comme facteurs pouvant contribuer à la stigmatisation reliée au poids corporel, les femmes occidentales étant plus vulnérables que les hommes à cette forme de discrimination. Nous proposons ici quelques pistes de réflexions afin de revoir certaines interventions prodiguées en Activité Physique Adaptée et Santé (APA-S), notamment auprès des femmes obèses, afin de contribuer à diminuer la stigmatisation reliée au poids corporel. Les professionnels en santé publique et en APA-S sont des acteurs influents qui peuvent collaborer activement à ces initiatives visant l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes considérées obèses. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Panorama des politiques publiques françaises de promotion de l’activité physique bénéfique pour la santé / Julie Prévot-Ledrich in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Panorama des politiques publiques françaises de promotion de l’activité physique bénéfique pour la santé [revue] / Julie Prévot-Ledrich, Auteur ; Aurélie Van Hoye, Auteur ; pierre Lombrail, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.25-31.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.25-31
Mots-clés : activité physique
politique publique
promotion de la santéRésumé : Introduction : L’inactivité physique est largement reconnue comme étant un facteur de risque de maladies non transmissibles et de mortalité évitable. Pourtant son taux progresse en France comme en Europe. De multiples déterminants influencent l’adoption d’un mode de vie physiquement actif et parmi eux, l’élaboration, la mise en place et la coordination de politiques publiques. La Société Française de Santé Publique a entrepris un projet d’analyse des politiques publiques nationales de promotion de l’activité physique en France. Cet article présente une partie des résultats de ce projet en dressant le panorama de ces politiques ainsi que de leurs acteurs gouvernementaux.
Méthodes : Cette analyse s’appuie sur l’utilisation du questionnaire HEPA-PAT (Health Enhancing Physical Activity-Policy Audit Tool), dont l’objectif est d’offrir une vue d’ensemble des politiques publiques nationales de promotion de l’activité physique d’un pays, et d’identifier les leviers utilisés ou à renforcer pour promouvoir une activité physique bénéfique pour la santé. Ces premiers résultats sont issus de la réalisation de 15 entretiens, d’une recherche documentaire et d’un séminaire de validation.
Résultats : L’analyse des résultats montre qu’il n’existe pas aujourd’hui en France une politique publique globale de promotion de l’activité physique à visée de santé, mais que les politiques sont impulsées par les Ministères en charge de la Santé, des Sports et du Développement Durable, et relayée par plusieurs autres ministères.
Discussion : Si des stratégies multiples sont utilisées pour promouvoir l’activité physique, celles-ci ne couvrent cependant pas l’ensemble des secteurs. Cette configuration interroge également l’harmonisation de ces politiques publiques nationales et l’existence de mécanismes de coordination intersectorielle.
[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.25-31
Titre : Panorama des politiques publiques françaises de promotion de l’activité physique bénéfique pour la santé Type de document : revue Auteurs : Julie Prévot-Ledrich, Auteur ; Aurélie Van Hoye, Auteur ; pierre Lombrail, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.25-31 Langues : Français Mots-clés : activité physique
politique publique
promotion de la santéRésumé : Introduction : L’inactivité physique est largement reconnue comme étant un facteur de risque de maladies non transmissibles et de mortalité évitable. Pourtant son taux progresse en France comme en Europe. De multiples déterminants influencent l’adoption d’un mode de vie physiquement actif et parmi eux, l’élaboration, la mise en place et la coordination de politiques publiques. La Société Française de Santé Publique a entrepris un projet d’analyse des politiques publiques nationales de promotion de l’activité physique en France. Cet article présente une partie des résultats de ce projet en dressant le panorama de ces politiques ainsi que de leurs acteurs gouvernementaux.
Méthodes : Cette analyse s’appuie sur l’utilisation du questionnaire HEPA-PAT (Health Enhancing Physical Activity-Policy Audit Tool), dont l’objectif est d’offrir une vue d’ensemble des politiques publiques nationales de promotion de l’activité physique d’un pays, et d’identifier les leviers utilisés ou à renforcer pour promouvoir une activité physique bénéfique pour la santé. Ces premiers résultats sont issus de la réalisation de 15 entretiens, d’une recherche documentaire et d’un séminaire de validation.
Résultats : L’analyse des résultats montre qu’il n’existe pas aujourd’hui en France une politique publique globale de promotion de l’activité physique à visée de santé, mais que les politiques sont impulsées par les Ministères en charge de la Santé, des Sports et du Développement Durable, et relayée par plusieurs autres ministères.
Discussion : Si des stratégies multiples sont utilisées pour promouvoir l’activité physique, celles-ci ne couvrent cependant pas l’ensemble des secteurs. Cette configuration interroge également l’harmonisation de ces politiques publiques nationales et l’existence de mécanismes de coordination intersectorielle.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Participation d’adolescents en surpoids de milieu défavorisé à une intervention de promotion de l’activité physique à l’école / Johanne Langlois in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Participation d’adolescents en surpoids de milieu défavorisé à une intervention de promotion de l’activité physique à l’école [revue] / Johanne Langlois, Auteur ; Abdou Y. Omorou, Auteur ; Anne Vuillemin, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.135-139.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.135-139
Mots-clés : activité physique
adolescent
inégalité sociale
participation
promotion de la santé
surpoidsRésumé : Contexte : L’importance de l’activité physique (AP) et des inégalités sociales afférentes, dans la prévention et la prise en charge de l’obésité fait l’objet de débats. Notre objectif était d’identifier, au sein du programme PRALIMAP-INÉS, les déterminants de la participation d’adolescents en surpoids de milieu défavorisé.
Méthodes : Cinq séances collectives dont deux spécifiques à l’AP et des activités adaptées individuelles ont été animées par des diététiciens, professionnels de l’activité physique et psychologues. Elles ont été proposées à 411 adolescents de 13 à 18 ans en situation de surpoids et d’obésité de milieu défavorisé et participant à PRALIMAP-INÉS, dans 35 collèges et lycées vosgiens.
Résultats : La participation à au moins une séance collective était meilleure chez les collégiens comparée aux lycéens (OR = 2,2) et chez ceux qui déclaraient des difficultés financières pour payer une licence (OR = 5,8). Le nombre de séance augmentait avec l’indice de masse corporelle ; il était plus élevé chez les collégiens (+ 0,7 séance) et plus faible chez ceux déclarant des difficultés financières (– 1,1 séance). La participation à un entretien en AP était significativement meilleure chez les filles (OR = 1,8), chez ceux qui participaient à l’Union Nationale du Sport Scolaire (OR = 2,4) et qui déclaraient ne pas avoir d’amis avec qui pratiquer (OR = 2,7). Les niveaux d’AP et de sédentarité n’étaient pas associés à la participation.
Conclusions : La participation initiale aux activités collectives PRALIMAP-INÉS était élevée chez les adolescents défavorisés avec difficultés financières mais son maintien tout au long du programme était chez eux plus difficile. Identifier les leviers du maintien de la participation est un défi majeur pour la pérennité du programme.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.135-139
Titre : Participation d’adolescents en surpoids de milieu défavorisé à une intervention de promotion de l’activité physique à l’école Type de document : revue Auteurs : Johanne Langlois, Auteur ; Abdou Y. Omorou, Auteur ; Anne Vuillemin, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.135-139 Langues : Français Mots-clés : activité physique
adolescent
inégalité sociale
participation
promotion de la santé
surpoidsRésumé : Contexte : L’importance de l’activité physique (AP) et des inégalités sociales afférentes, dans la prévention et la prise en charge de l’obésité fait l’objet de débats. Notre objectif était d’identifier, au sein du programme PRALIMAP-INÉS, les déterminants de la participation d’adolescents en surpoids de milieu défavorisé.
Méthodes : Cinq séances collectives dont deux spécifiques à l’AP et des activités adaptées individuelles ont été animées par des diététiciens, professionnels de l’activité physique et psychologues. Elles ont été proposées à 411 adolescents de 13 à 18 ans en situation de surpoids et d’obésité de milieu défavorisé et participant à PRALIMAP-INÉS, dans 35 collèges et lycées vosgiens.
Résultats : La participation à au moins une séance collective était meilleure chez les collégiens comparée aux lycéens (OR = 2,2) et chez ceux qui déclaraient des difficultés financières pour payer une licence (OR = 5,8). Le nombre de séance augmentait avec l’indice de masse corporelle ; il était plus élevé chez les collégiens (+ 0,7 séance) et plus faible chez ceux déclarant des difficultés financières (– 1,1 séance). La participation à un entretien en AP était significativement meilleure chez les filles (OR = 1,8), chez ceux qui participaient à l’Union Nationale du Sport Scolaire (OR = 2,4) et qui déclaraient ne pas avoir d’amis avec qui pratiquer (OR = 2,7). Les niveaux d’AP et de sédentarité n’étaient pas associés à la participation.
Conclusions : La participation initiale aux activités collectives PRALIMAP-INÉS était élevée chez les adolescents défavorisés avec difficultés financières mais son maintien tout au long du programme était chez eux plus difficile. Identifier les leviers du maintien de la participation est un défi majeur pour la pérennité du programme.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Pratiques quotidiennes du vélo à Nantes : approche croisée de la santé et de la mobilité / Marion Gassiot in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Pratiques quotidiennes du vélo à Nantes : approche croisée de la santé et de la mobilité [revue] / Marion Gassiot, Auteur ; Fabrice Guyard, Auteur ; Hadrien Bedok, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.75-82.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.75-82
Mots-clés : activité physique
économie
mobilité
santé
vélo
villeRésumé : Les bénéfices en matière de santé d’une activité physique régulière sont aujourd’hui établis. Deux démarches conduites à Nantes ont permis d’estimer les bénéfices collectifs pouvant être attendus par la collectivité ainsi que les motivations des cyclistes et de la population générale. La Ville et la Métropole ont utilisé l’outil HEAT qui permet de déterminer la valeur économique des bénéfices pour la santé de la population par la réduction de mortalité attendue grâce à l’augmentation de la part quotidienne des déplacements actifs. À partir des parts modales de pratique du vélo et des taux de mortalité sont calculés les morts évités et les bénéfices économiques. L’outil HEAT montre que 120 morts sont évités sur 10 ans sur la ville (260 pour Nantes Métropole), avec un bénéfice économique estimé de 461 millions d’euros (1 005 millions pour Nantes Métropole). Par ailleurs, une étude sur la pratique du vélo au sein de l’agglomération a été menée auprès de cyclistes et de la population générale. Celle-ci a fait apparaître la santé et le bien-être comme premier levier du report modal vers le vélo et comme première raison motivant sa pratique. Elle a indiqué également une surreprésentation d’hommes diplômés parmi les cyclistes. Ces approches croisées ont renforcé les collaborations des élus et services concernés par les déplacements et la santé, et ont permis de concrétiser en commun des objectifs et le développement d’actions notamment dans le cadre du plan Vélo 2015-2020 pour une appropriation de la pratique cycliste par des populations éloignées de celle-ci. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.75-82
Titre : Pratiques quotidiennes du vélo à Nantes : approche croisée de la santé et de la mobilité Type de document : revue Auteurs : Marion Gassiot, Auteur ; Fabrice Guyard, Auteur ; Hadrien Bedok, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.75-82 Langues : Français Mots-clés : activité physique
économie
mobilité
santé
vélo
villeRésumé : Les bénéfices en matière de santé d’une activité physique régulière sont aujourd’hui établis. Deux démarches conduites à Nantes ont permis d’estimer les bénéfices collectifs pouvant être attendus par la collectivité ainsi que les motivations des cyclistes et de la population générale. La Ville et la Métropole ont utilisé l’outil HEAT qui permet de déterminer la valeur économique des bénéfices pour la santé de la population par la réduction de mortalité attendue grâce à l’augmentation de la part quotidienne des déplacements actifs. À partir des parts modales de pratique du vélo et des taux de mortalité sont calculés les morts évités et les bénéfices économiques. L’outil HEAT montre que 120 morts sont évités sur 10 ans sur la ville (260 pour Nantes Métropole), avec un bénéfice économique estimé de 461 millions d’euros (1 005 millions pour Nantes Métropole). Par ailleurs, une étude sur la pratique du vélo au sein de l’agglomération a été menée auprès de cyclistes et de la population générale. Celle-ci a fait apparaître la santé et le bien-être comme premier levier du report modal vers le vélo et comme première raison motivant sa pratique. Elle a indiqué également une surreprésentation d’hommes diplômés parmi les cyclistes. Ces approches croisées ont renforcé les collaborations des élus et services concernés par les déplacements et la santé, et ont permis de concrétiser en commun des objectifs et le développement d’actions notamment dans le cadre du plan Vélo 2015-2020 pour une appropriation de la pratique cycliste par des populations éloignées de celle-ci. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Promouvoir l’activité physique des enfants : Le « Grand Défi Vivez Bougez » / Marion Mourgues in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Promouvoir l’activité physique des enfants : Le « Grand Défi Vivez Bougez » [revue] / Marion Mourgues, Auteur ; Mathieu Gourlan, Auteur ; Olivier Coste, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.83-88.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.83-88
Mots-clés : activité physique
coopération
enfant
exercice physique
promotion de la santéRésumé : Objectif : Le « Grand Défi Vivez Bougez » (GDVB) est une intervention de promotion de l’activité physique (AP) en milieu scolaire et communautaire à destination des enfants de 6 à 11 ans et de leur famille.
Méthode : Mis en place sur les territoires de Montpellier et du Pays Cœur d’Hérault depuis 2013, ce projet propose aux enfants de quantifier leur niveau d’AP quotidienne en illustrant chaque quart d’heure d’AP réalisée par un « cube énergie ». Basé sur la collaboration entre les pilotes, les enseignants et les décideurs politiques, ce projet se met en place durant un mois et demi par le biais des écoles, des communes et des centres de loisirs. Des évènements « Grand Défi » sont organisés afin de promouvoir l’AP. Le GDVB est également une intervention ancrée théoriquement, qui s’appuie sur les principes de la théorie des comportements planifiés.
Résultats : Lors de l’édition 2014-15, 2 243 enfants ont participé au GDVB et ont cumulé 391 102 « cubes énergie ». De plus, 30 évènements « Grand Défi » ont été organisés. Depuis son lancement durant l’année scolaire 2012-13, le nombre d’enfants participant au GDVB a été multiplié par 5,58. Le nombre moyen de « cubes énergie » cumulés par jour et par enfant est passé de 4,04 la première année à 6,22 en 2014-15.
Conclusion : Le « cube énergie » permet de quantifier l’engagement des enfants et de la communauté qui les entoure dans une démarche globale de promotion de l’AP.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.83-88
Titre : Promouvoir l’activité physique des enfants : Le « Grand Défi Vivez Bougez » Type de document : revue Auteurs : Marion Mourgues, Auteur ; Mathieu Gourlan, Auteur ; Olivier Coste, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.83-88 Langues : Français Mots-clés : activité physique
coopération
enfant
exercice physique
promotion de la santéRésumé : Objectif : Le « Grand Défi Vivez Bougez » (GDVB) est une intervention de promotion de l’activité physique (AP) en milieu scolaire et communautaire à destination des enfants de 6 à 11 ans et de leur famille.
Méthode : Mis en place sur les territoires de Montpellier et du Pays Cœur d’Hérault depuis 2013, ce projet propose aux enfants de quantifier leur niveau d’AP quotidienne en illustrant chaque quart d’heure d’AP réalisée par un « cube énergie ». Basé sur la collaboration entre les pilotes, les enseignants et les décideurs politiques, ce projet se met en place durant un mois et demi par le biais des écoles, des communes et des centres de loisirs. Des évènements « Grand Défi » sont organisés afin de promouvoir l’AP. Le GDVB est également une intervention ancrée théoriquement, qui s’appuie sur les principes de la théorie des comportements planifiés.
Résultats : Lors de l’édition 2014-15, 2 243 enfants ont participé au GDVB et ont cumulé 391 102 « cubes énergie ». De plus, 30 évènements « Grand Défi » ont été organisés. Depuis son lancement durant l’année scolaire 2012-13, le nombre d’enfants participant au GDVB a été multiplié par 5,58. Le nombre moyen de « cubes énergie » cumulés par jour et par enfant est passé de 4,04 la première année à 6,22 en 2014-15.
Conclusion : Le « cube énergie » permet de quantifier l’engagement des enfants et de la communauté qui les entoure dans une démarche globale de promotion de l’AP.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Rapport au corps et engagement dans les activités physiques chez les personnes en situation d’obésité / Anne Marcellini in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Rapport au corps et engagement dans les activités physiques chez les personnes en situation d’obésité [revue] / Anne Marcellini, Auteur ; Eric Perera, Auteur ; Angélique Rodhain, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.117-125.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.117-125
Mots-clés : culture
exercice physique
habitude de vie
mode de vie
obésité
pratique alimentaire
sociologieRésumé : Dans une perspective sociologique, les activités physiques et l’alimentation sont appréhendées comme pratiques sociales et culturelles, construites et transmises au sein des sociétés humaines. Le corps est alors pensé comme construction sociale, signe et base des identités individuelles et collectives. Dans ce cadre, cet article se propose de mettre en avant quelques processus sociaux sous-jacents à l’épidémie d’obésité. En précisant les enjeux d’une définition médicale de l’obésité dans une société obésogène, des pistes théoriques concernant les significations de l’épidémie d’obésité sont proposées. Des histoires individuelles de glissement progressif vers l’obésité sont présentées pour montrer la diversité des trajectoires qui peuvent mener à une obésité à l’âge adulte mais également la variété des vécus de la situation d’obésité. C’est en particulier le rapport au corps et les expériences en termes d’activité physique qui sont explorés pour comprendre comment l’obésité est associée à un non-engagement, un faible engagement ou un dés-engagement de la pratique d’activité physique. La question des configurations dans lesquelles un engagement ou un ré-engagement dans une pratique physique régulière pour des populations sédentaires semble possible, est ensuite examinée. La discussion montre que si un engagement régulier et pérenne dans une activité physique suppose une transformation profonde du mode de vie des personnes concernées, la dimension collective de ce changement est trop rarement prise en compte. [article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.117-125
Titre : Rapport au corps et engagement dans les activités physiques chez les personnes en situation d’obésité Type de document : revue Auteurs : Anne Marcellini, Auteur ; Eric Perera, Auteur ; Angélique Rodhain, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.117-125 Langues : Français Mots-clés : culture
exercice physique
habitude de vie
mode de vie
obésité
pratique alimentaire
sociologieRésumé : Dans une perspective sociologique, les activités physiques et l’alimentation sont appréhendées comme pratiques sociales et culturelles, construites et transmises au sein des sociétés humaines. Le corps est alors pensé comme construction sociale, signe et base des identités individuelles et collectives. Dans ce cadre, cet article se propose de mettre en avant quelques processus sociaux sous-jacents à l’épidémie d’obésité. En précisant les enjeux d’une définition médicale de l’obésité dans une société obésogène, des pistes théoriques concernant les significations de l’épidémie d’obésité sont proposées. Des histoires individuelles de glissement progressif vers l’obésité sont présentées pour montrer la diversité des trajectoires qui peuvent mener à une obésité à l’âge adulte mais également la variété des vécus de la situation d’obésité. C’est en particulier le rapport au corps et les expériences en termes d’activité physique qui sont explorés pour comprendre comment l’obésité est associée à un non-engagement, un faible engagement ou un dés-engagement de la pratique d’activité physique. La question des configurations dans lesquelles un engagement ou un ré-engagement dans une pratique physique régulière pour des populations sédentaires semble possible, est ensuite examinée. La discussion montre que si un engagement régulier et pérenne dans une activité physique suppose une transformation profonde du mode de vie des personnes concernées, la dimension collective de ce changement est trop rarement prise en compte. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible S’engager dans une activité physique pour apprendre à gérer sa maladie : l’exemple de deux expériences de patients / Nathalie Barth in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] S’engager dans une activité physique pour apprendre à gérer sa maladie : l’exemple de deux expériences de patients [revue] / Nathalie Barth, Auteur ; Blandine Lefebvre, Auteur . - 2016 . - p.109-116.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.109-116
Mots-clés : activité physique
diabète
diabète de type 2
ETP éducation thérapeutique patient
maladie chronique
obésité
pédiatrieRésumé : Objectif : S’engager dans une activité physique (AP) sur recommandations médicales pour gérer une maladie chronique ne va pas de soi, surtout quand elle ne s’inscrit pas dans les « dispositions » sociales des patients, ou encore dans leurs habitudes antérieures. Notre objectif est d’analyser le processus d’engagement dans une activité physique adaptée (APA) de patients de générations différentes mais évoluant dans des dispositifs de soins et d’éducation « à et via » l’APA. L’étude mobilise les concepts de « trajectoire de maladie » et de « carrière » de pratiquant d’APA pour appréhender l’impact du parcours de soin et d’éducation sur l’engagement de la personne dans une pratique physique régulière et pérenne.
Méthodes : L’approche compréhensive, par entretiens et observation participante, objective une étude comparative entre l’expérience en AP de personnes adultes diabétiques adhérant à un réseau diabète, et celle de jeunes obèses évoluant dans un Réseau de Prévention et de Prise en charge de l’Obésité en Pédiatrie.
Résultats : Dans les deux dispositifs, les expériences en APA étudiées sont structurées par deux formes d’engagements successifs : l’entrée dans la pratique physique adaptée, intimement liée à la « trajectoire de maladie » ; l’apprentissage de la perception des « effets et du goût » de la pratique physique.
Conclusion/Discussion : Dans les deux cas, si une co-construction progressive d’un nouveau rapport au corps et aux autres via la pratique physique est observée, les interactions entre tous les acteurs de la « trajectoire » objectivent une temporalité de l’engagement dans la « carrière » propre à chaque patient.
Mots-clés
activité physique obésité pédiatrique diabète de type 2 éducation du patient comme sujet gestion des maladies chroniques[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.109-116
Titre : S’engager dans une activité physique pour apprendre à gérer sa maladie : l’exemple de deux expériences de patients Type de document : revue Auteurs : Nathalie Barth, Auteur ; Blandine Lefebvre, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.109-116 Langues : Français Mots-clés : activité physique
diabète
diabète de type 2
ETP éducation thérapeutique patient
maladie chronique
obésité
pédiatrieRésumé : Objectif : S’engager dans une activité physique (AP) sur recommandations médicales pour gérer une maladie chronique ne va pas de soi, surtout quand elle ne s’inscrit pas dans les « dispositions » sociales des patients, ou encore dans leurs habitudes antérieures. Notre objectif est d’analyser le processus d’engagement dans une activité physique adaptée (APA) de patients de générations différentes mais évoluant dans des dispositifs de soins et d’éducation « à et via » l’APA. L’étude mobilise les concepts de « trajectoire de maladie » et de « carrière » de pratiquant d’APA pour appréhender l’impact du parcours de soin et d’éducation sur l’engagement de la personne dans une pratique physique régulière et pérenne.
Méthodes : L’approche compréhensive, par entretiens et observation participante, objective une étude comparative entre l’expérience en AP de personnes adultes diabétiques adhérant à un réseau diabète, et celle de jeunes obèses évoluant dans un Réseau de Prévention et de Prise en charge de l’Obésité en Pédiatrie.
Résultats : Dans les deux dispositifs, les expériences en APA étudiées sont structurées par deux formes d’engagements successifs : l’entrée dans la pratique physique adaptée, intimement liée à la « trajectoire de maladie » ; l’apprentissage de la perception des « effets et du goût » de la pratique physique.
Conclusion/Discussion : Dans les deux cas, si une co-construction progressive d’un nouveau rapport au corps et aux autres via la pratique physique est observée, les interactions entre tous les acteurs de la « trajectoire » objectivent une temporalité de l’engagement dans la « carrière » propre à chaque patient.
Mots-clés
activité physique obésité pédiatrique diabète de type 2 éducation du patient comme sujet gestion des maladies chroniquesExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Socio-histoire du lien entre activité physique et santé de 1960 à 1980 / Brice Favier-Ambrosini in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] Socio-histoire du lien entre activité physique et santé de 1960 à 1980 [revue] / Brice Favier-Ambrosini, Auteur . - 2016.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
Mots-clés : activité physique
exercice physique
maladie cardiovasculaire
santé publique
sportRésumé : Objectif : Nous inscrivant dans une sociologie pragmatique de l’étude des problèmes de santé publique, nous nous attachons à éclaircir l’émergence et la constitution du discours amenant à considérer l’Activité Physique et Sportive (APS) comme facteur de santé pour le plus grand nombre dans la période 1960-1980.
Méthodes : Notre travail se base sur l’étude de trois corpus. Le premier est constitué des articles de la revue La Santé de l’Homme depuis 1950 qui traitent de la question de l’APS comme facteur de santé. Le deuxième se compose de l’ensemble des thèses françaises produites autour de cette question depuis 1940. Le troisième représente un corpus hétérogène, sur la base de renvois intertextuels, constitué d’études scientifiques, de textes de cadrage des politiques de santé ainsi que d’ouvrages de vulgarisation fréquemment cités et repris autour de cette thématique.
Résultats : La trajectoire de la question de l’APS comme facteur de santé subit une inflexion au milieu des années 1960 par un dé-confinement depuis l’arène scientifique pour être portée sur le devant de la scène publique en lien avec la gestion du problème des maladies cardiovasculaires. Dans le cadre d’un paradigme épidémiologique où sont identifiés des facteurs de risque susceptibles d’augmenter la probabilité de contracter ce type de pathologies, la sphère médicale va travailler à rendre tangible l’idée selon laquelle l’APS est une solution légitime pour répondre à ce problème. En France, ce sont les cardiologues de la Fédération Française de Cardiologie qui vont s’inscrire comme les détenteurs légitimes du problème.[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
Titre : Socio-histoire du lien entre activité physique et santé de 1960 à 1980 Type de document : revue Auteurs : Brice Favier-Ambrosini, Auteur Année de publication : 2016 Langues : Français Mots-clés : activité physique
exercice physique
maladie cardiovasculaire
santé publique
sportRésumé : Objectif : Nous inscrivant dans une sociologie pragmatique de l’étude des problèmes de santé publique, nous nous attachons à éclaircir l’émergence et la constitution du discours amenant à considérer l’Activité Physique et Sportive (APS) comme facteur de santé pour le plus grand nombre dans la période 1960-1980.
Méthodes : Notre travail se base sur l’étude de trois corpus. Le premier est constitué des articles de la revue La Santé de l’Homme depuis 1950 qui traitent de la question de l’APS comme facteur de santé. Le deuxième se compose de l’ensemble des thèses françaises produites autour de cette question depuis 1940. Le troisième représente un corpus hétérogène, sur la base de renvois intertextuels, constitué d’études scientifiques, de textes de cadrage des politiques de santé ainsi que d’ouvrages de vulgarisation fréquemment cités et repris autour de cette thématique.
Résultats : La trajectoire de la question de l’APS comme facteur de santé subit une inflexion au milieu des années 1960 par un dé-confinement depuis l’arène scientifique pour être portée sur le devant de la scène publique en lien avec la gestion du problème des maladies cardiovasculaires. Dans le cadre d’un paradigme épidémiologique où sont identifiés des facteurs de risque susceptibles d’augmenter la probabilité de contracter ce type de pathologies, la sphère médicale va travailler à rendre tangible l’idée selon laquelle l’APS est une solution légitime pour répondre à ce problème. En France, ce sont les cardiologues de la Fédération Française de Cardiologie qui vont s’inscrire comme les détenteurs légitimes du problème.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible « Sport sur ordonnance », une mise à distance de la médecine : le dispositif strasbourgeois vu par ses éducateurs / Christelle Marsault in Santé publique, vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016)
[article] « Sport sur ordonnance », une mise à distance de la médecine : le dispositif strasbourgeois vu par ses éducateurs [revue] / Christelle Marsault, Auteur . - 2016 . - p.163-167.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.163-167
Mots-clés : activité physique
dispositif non médical
politique de santé
prescription
promotion de la santé
sédentaritéRésumé : La promotion de la santé par le sport franchit une nouvelle étape. Inscrite dans la loi de santé en 2015, la prescription médicale de pratiques sportives s’organise localement à l’image du dispositif strasbourgeois « sport-santé sur ordonnance ». Ce dernier permet aux patients souffrant de maladies chroniques stabilisées une activité physique au sein de structures sportives. L’observation du fonctionnement concret de ce dispositif, à travers les pratiques et les discours de six éducateurs sportifs de structures différentes, révèle une démédicalisation au profit d’une sportivisation de la pratique. En effet, les opérateurs du mouvement sportif traduisent la commande en fonction de leurs propres enjeux institutionnels et politiques. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une éducation physique pour lutter contre l’inactivité et l’isolement des patients, les effets attendus de la pratique sont redéfinis en fonction d’une économie politique des structures locales en place. L’offre de sport-santé n’échappe pas aux conditions sociales et politiques de sa mise en œuvre opérée par le mouvement sportif local.
Mots-clés
dispositif non médical activité physique prescription médicale politique de santé sédentarité promotion de la santé[article]
in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.163-167
Titre : « Sport sur ordonnance », une mise à distance de la médecine : le dispositif strasbourgeois vu par ses éducateurs Type de document : revue Auteurs : Christelle Marsault, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.163-167 Langues : Français Mots-clés : activité physique
dispositif non médical
politique de santé
prescription
promotion de la santé
sédentaritéRésumé : La promotion de la santé par le sport franchit une nouvelle étape. Inscrite dans la loi de santé en 2015, la prescription médicale de pratiques sportives s’organise localement à l’image du dispositif strasbourgeois « sport-santé sur ordonnance ». Ce dernier permet aux patients souffrant de maladies chroniques stabilisées une activité physique au sein de structures sportives. L’observation du fonctionnement concret de ce dispositif, à travers les pratiques et les discours de six éducateurs sportifs de structures différentes, révèle une démédicalisation au profit d’une sportivisation de la pratique. En effet, les opérateurs du mouvement sportif traduisent la commande en fonction de leurs propres enjeux institutionnels et politiques. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une éducation physique pour lutter contre l’inactivité et l’isolement des patients, les effets attendus de la pratique sont redéfinis en fonction d’une économie politique des structures locales en place. L’offre de sport-santé n’échappe pas aux conditions sociales et politiques de sa mise en œuvre opérée par le mouvement sportif local.
Mots-clés
dispositif non médical activité physique prescription médicale politique de santé sédentarité promotion de la santéExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00028921 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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