[article] Algérie, francophonie et espace francophone : les appréhensions, les difficultés et les pistes pour une coopération dans le domaine de la kinésithérapie [revue] / Abdelkader Abdellaoui, Auteur ; Samir Boudrahem, Auteur . - 2019 . - p.20-28. Langues : Français in Kinésithérapie la revue > vol.19 n°212-213 (août septembre 2019) . - p.20-28 Mots-clés : | Algérie communication coopération francophonie kinésithérapie langue
| Résumé : | Il n’est pas neutre, voire difficile, de parler de francophonie en Algérie sans évoquer, un tant soit peu, les relations algéro-françaises de manière générale et la période coloniale et postcoloniale de façon particulière. Très souvent en effet, les activités d’échanges (commerciaux, culturels et même scientifiques et technologiques) renvoient, dans la conscience collective, à tort ou à raison, à une action du « présumé » ‘Hisb frança ’, traduction de « parti de la France » qui sous-entend une volonté de prolongation de l’état de subordination (réel ou supposé) à un partenaire dominant (ancien occupant) mais surtout à une poursuite graduelle, après l’indépendance politique arrachée, d’une culture et d’une manière d’être jugées incompatibles avec les traditions locales, voire la conviction religieuse dominante. Quand on passe en revue les programmes de recherche coopérative, à travers les sites de certaines universités algériennes, on est frappé par la présentation même des intitulés des programmes bilatéraux qui met toujours en avant le nom du codirecteur français du programme, même en cas de grades universitaires identiques entre les deux codirecteurs de programme algérien et français. Ceci ne relève pas du hasard mais signe l’incorporation, consciente ou inconsciente, d’un schéma de pensée qui place l’un et l’autre des protagonistes dans des positions héritées de l’époque coloniale. Pourtant, la langue française occupe une place relativement importante dans la communication à travers le champ social algérien ; les deux langues officielles en Algérie sont l’arabe et le tamazigh. Les différentes variantes de la langue arabe selon les régions sont telles qu’elles induisent des difficultés de compréhension obligeant les locuteurs à recourir au français qui devient la langue de communication de « secours »... | Note de contenu : | [Dossier] Francophonie | En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1312615 |
[article] in Kinésithérapie la revue > vol.19 n°212-213 (août septembre 2019) . - p.20-28 Titre : | Algérie, francophonie et espace francophone : les appréhensions, les difficultés et les pistes pour une coopération dans le domaine de la kinésithérapie | Type de document : | revue | Auteurs : | Abdelkader Abdellaoui, Auteur ; Samir Boudrahem, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.20-28 | Langues : | Français | Mots-clés : | Algérie communication coopération francophonie kinésithérapie langue
| Résumé : | Il n’est pas neutre, voire difficile, de parler de francophonie en Algérie sans évoquer, un tant soit peu, les relations algéro-françaises de manière générale et la période coloniale et postcoloniale de façon particulière. Très souvent en effet, les activités d’échanges (commerciaux, culturels et même scientifiques et technologiques) renvoient, dans la conscience collective, à tort ou à raison, à une action du « présumé » ‘Hisb frança ’, traduction de « parti de la France » qui sous-entend une volonté de prolongation de l’état de subordination (réel ou supposé) à un partenaire dominant (ancien occupant) mais surtout à une poursuite graduelle, après l’indépendance politique arrachée, d’une culture et d’une manière d’être jugées incompatibles avec les traditions locales, voire la conviction religieuse dominante. Quand on passe en revue les programmes de recherche coopérative, à travers les sites de certaines universités algériennes, on est frappé par la présentation même des intitulés des programmes bilatéraux qui met toujours en avant le nom du codirecteur français du programme, même en cas de grades universitaires identiques entre les deux codirecteurs de programme algérien et français. Ceci ne relève pas du hasard mais signe l’incorporation, consciente ou inconsciente, d’un schéma de pensée qui place l’un et l’autre des protagonistes dans des positions héritées de l’époque coloniale. Pourtant, la langue française occupe une place relativement importante dans la communication à travers le champ social algérien ; les deux langues officielles en Algérie sont l’arabe et le tamazigh. Les différentes variantes de la langue arabe selon les régions sont telles qu’elles induisent des difficultés de compréhension obligeant les locuteurs à recourir au français qui devient la langue de communication de « secours »... | Note de contenu : | [Dossier] Francophonie | En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1312615 |
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