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Auteur M. Tauzin
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Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique [revue] / R. Cohen, Auteur ; M. Tauzin, Auteur ; A. Rybak, Auteur . - 2024 . - P.123-128.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.123-128
Résumé : Depuis près d’un demi-siècle, de nombreuses études ont démontré la valeur des paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD) sériques pour prédire l’éradication bactérienne ou le succès thérapeutique, d’abord dans différents modèles animaux, puis chez l’homme. Ces paramètres sont désormais la pierre angulaire du développement des antibiotiques, de la détermination de la posologie et de l’intervalle d’administration, ainsi que pour l’établissement des concentrations minimales inhibitrices (CMI) dites « critiques » permettant de classer les souches dans la zone sensible ou résistante à un antibiotique donné. Les premières études qui ont conduit à la détermination de paramètres PK/PD prédictifs ont utilisé des modèles animaux dans lesquels les CMI des antibiotiques contre la souche infectante étaient connues, ainsi que les concentrations sériques à différents moments après l’administration. Dans tous ces modèles, la forme libre de l’antibiotique, qui correspond le plus souvent à la forme active, semblait mieux corrélée à l’efficacité que la concentration totale. Depuis, les données fournies par ces modèles animaux ont été confirmées dans diverses infections rencontrées en pratique clinique : infections respiratoires hautes et basses, bactériémies, infections de la peau et des tissus mous, infections intra-abdominales, infections osseuses et articulaires acquises dans la communauté. Pour d’autres infections (osseuses ou des voies urinaires supérieures), sans avoir obtenu le même niveau de preuve, il semble indispensable de prendre en compte les paramètres PK/PD sériques. Dans le cas d’infections de tissus dans lesquels les antibiotiques diffusent mal (liquide céphalorachidien, œil…) et pour les infections de prothèses, les paramètres PK/PD locaux sont les plus prédictifs. Le choix des antibiotiques, ainsi que les doses journalières et la fréquence d’administration sont largement influencés par les paramètres PK/PD. Ils doivent être particulièrement bien connus des infectiologues et des pédiatres travaillant dans les services de soins intensifs pour une prise en charge optimale des patients infectés par des souches bactériennes moins sensibles ou présentant des caractéristiques susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments (mucoviscidose, drépanocytose, insuffisance rénale, infections sévères, etc.). En effet, pour ces patients, en particulier lorsque l’infection concerne des souches résistantes aux antibiotiques, la prescription ne peut pas être uniquement basée sur la médecine factuelle en raison de la relative rareté de ces situations. Par ailleurs, la prescription doit tenir compte des caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des molécules administrées. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.123-128
Titre : Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; M. Tauzin, Auteur ; A. Rybak, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.123-128 Langues : Français Résumé : Depuis près d’un demi-siècle, de nombreuses études ont démontré la valeur des paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD) sériques pour prédire l’éradication bactérienne ou le succès thérapeutique, d’abord dans différents modèles animaux, puis chez l’homme. Ces paramètres sont désormais la pierre angulaire du développement des antibiotiques, de la détermination de la posologie et de l’intervalle d’administration, ainsi que pour l’établissement des concentrations minimales inhibitrices (CMI) dites « critiques » permettant de classer les souches dans la zone sensible ou résistante à un antibiotique donné. Les premières études qui ont conduit à la détermination de paramètres PK/PD prédictifs ont utilisé des modèles animaux dans lesquels les CMI des antibiotiques contre la souche infectante étaient connues, ainsi que les concentrations sériques à différents moments après l’administration. Dans tous ces modèles, la forme libre de l’antibiotique, qui correspond le plus souvent à la forme active, semblait mieux corrélée à l’efficacité que la concentration totale. Depuis, les données fournies par ces modèles animaux ont été confirmées dans diverses infections rencontrées en pratique clinique : infections respiratoires hautes et basses, bactériémies, infections de la peau et des tissus mous, infections intra-abdominales, infections osseuses et articulaires acquises dans la communauté. Pour d’autres infections (osseuses ou des voies urinaires supérieures), sans avoir obtenu le même niveau de preuve, il semble indispensable de prendre en compte les paramètres PK/PD sériques. Dans le cas d’infections de tissus dans lesquels les antibiotiques diffusent mal (liquide céphalorachidien, œil…) et pour les infections de prothèses, les paramètres PK/PD locaux sont les plus prédictifs. Le choix des antibiotiques, ainsi que les doses journalières et la fréquence d’administration sont largement influencés par les paramètres PK/PD. Ils doivent être particulièrement bien connus des infectiologues et des pédiatres travaillant dans les services de soins intensifs pour une prise en charge optimale des patients infectés par des souches bactériennes moins sensibles ou présentant des caractéristiques susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments (mucoviscidose, drépanocytose, insuffisance rénale, infections sévères, etc.). En effet, pour ces patients, en particulier lorsque l’infection concerne des souches résistantes aux antibiotiques, la prescription ne peut pas être uniquement basée sur la médecine factuelle en raison de la relative rareté de ces situations. Par ailleurs, la prescription doit tenir compte des caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des molécules administrées. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique [revue] / R. Cohen, Auteur ; O. Romain, Auteur ; M. Tauzin, Auteur . - 2024 . - P.190-198.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.190-198
Résumé : Les infections bactériennes graves ont une incidence plus élevée dans la période néonatale qu’à tout autre âge pédiatrique et leur gravité est accrue en l’absence de diagnostic et de traitement précoces. L’incidence est encore plus importante chez les prématurés que chez les nouveau-nés à terme. Les signes cliniques induits sont peu spécifiques et parfois insignifiants, et les biomarqueurs sont peu performants au cours des 24 premières heures de l’infection. Pendant des décennies, cette situation a conduit à traiter trop d’enfants, pendant de longues périodes, avec des antibiotiques à large spectre. Aujourd’hui, le défi consiste à prescrire des traitements ciblés en identifiant les nouveau-nés réellement infectés. Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à des changements de paradigme majeurs dont il est essentiel de tenir compte. En effet, la prise de conscience croissante de l’impact écologique de l’antibiothérapie précoce, notamment sa contribution à la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques, implique de choisir l’antibiotique à spectre le plus étroit et des durées de traitement en adéquation réelle avec les signes d’infection. Parmi les tests biologiques, les plus importants sont les hémocultures. Au moins une hémoculture, réalisée dans des conditions d’asepsie, de volume suffisant (1 à 2mL) et avec des flacons pédiatriques, doit être effectuée dès que la décision de traiter est prise, avant de débuter toute antibiothérapie. Les bactéries responsables des infections bactériennes néonatales précoces (IBPN) n’ont pas évolué de manière significative au cours des dernières années et restent dominées par les Streptocoques du groupe B et Escherichia coli , qui sont les principales cibles du traitement. Le SGB est largement prédominant chez les enfants nés à terme, mais la proportion d’infections dues à E. coli augmente avec la prématurité. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.190-198
Titre : Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; O. Romain, Auteur ; M. Tauzin, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.190-198 Langues : Français Résumé : Les infections bactériennes graves ont une incidence plus élevée dans la période néonatale qu’à tout autre âge pédiatrique et leur gravité est accrue en l’absence de diagnostic et de traitement précoces. L’incidence est encore plus importante chez les prématurés que chez les nouveau-nés à terme. Les signes cliniques induits sont peu spécifiques et parfois insignifiants, et les biomarqueurs sont peu performants au cours des 24 premières heures de l’infection. Pendant des décennies, cette situation a conduit à traiter trop d’enfants, pendant de longues périodes, avec des antibiotiques à large spectre. Aujourd’hui, le défi consiste à prescrire des traitements ciblés en identifiant les nouveau-nés réellement infectés. Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à des changements de paradigme majeurs dont il est essentiel de tenir compte. En effet, la prise de conscience croissante de l’impact écologique de l’antibiothérapie précoce, notamment sa contribution à la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques, implique de choisir l’antibiotique à spectre le plus étroit et des durées de traitement en adéquation réelle avec les signes d’infection. Parmi les tests biologiques, les plus importants sont les hémocultures. Au moins une hémoculture, réalisée dans des conditions d’asepsie, de volume suffisant (1 à 2mL) et avec des flacons pédiatriques, doit être effectuée dès que la décision de traiter est prise, avant de débuter toute antibiothérapie. Les bactéries responsables des infections bactériennes néonatales précoces (IBPN) n’ont pas évolué de manière significative au cours des dernières années et restent dominées par les Streptocoques du groupe B et Escherichia coli , qui sont les principales cibles du traitement. Le SGB est largement prédominant chez les enfants nés à terme, mais la proportion d’infections dues à E. coli augmente avec la prématurité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible
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