[article] Dysfonction sexuelle chez 100 femmes tunisiennes atteintes d’un cancer du sein [revue] / F. Ellouze, Auteur ; N. Marrakchi, Auteur ; H. Raies, Auteur . - 2019 . - p.43-48. Langues : Français in Sexologies > vol.28 n°1 (janvier mars 2019) . - p.43-48 Mots-clés : | cancer du sein couple dysfonction sexuelle femme trouble sexuel
| Résumé : | Introduction :
Dans cette étude, nos objectifs étaient de rechercher la prévalence de la dysfonction sexuelle dans une population de femmes tunisiennes suivies pour un cancer du sein et les facteurs qui lui sont associés.
Patients et méthodes :
L’étude de type transversal, a concerné 100 patientes suivies pour un cancer du sein à l’institut Salah-Azaiez de Tunis. Le questionnaire a porté sur la vie de couple et la sexualité des femmes ainsi qu’à leurs caractéristiques sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques. Les échelles utilisées étaient le FSFI, le BIS et le HADS.
Résultats :
La prévalence de la dysfonction sexuelle était de 75 % dans une population de femmes avec une altération de la relation sexuelle et de la relation de couple dans respectivement 47 % et 24,7 % des cas. Une diminution du désir sexuel était notée chez 56 % des femmes, une diminution de l’excitation sexuelle chez 60 %, une lubrification insuffisante chez 53 %, une difficulté à atteindre l’orgasme chez 59 % et une douleur à la pénétration chez 39 %. Quarante-trois pour cent de nos patientes s’estimaient satisfaites de leurs sexualités.
En analyse univariée, la réaction négative du conjoint face à la maladie de sa femme, l’altération de la relation de couple et de la relation sexuelle, le trouble de l’image du corps, la dépression et l’anxiété ont augmenté significativement la prévalence de la dysfonction sexuelle. L’analyse multivariée a montré qu’une relation sexuelle non altérée en était le facteur protecteur.
Conclusion :
Les dysfonctions sexuelles sont fréquentes chez les femmes tunisiennes atteintes d’un cancer du sein. Elles peuvent être d’origine iatrogénique ou psychologique et peuvent dépendre de la dynamique de la relation de couple. |
[article] in Sexologies > vol.28 n°1 (janvier mars 2019) . - p.43-48 Titre : | Dysfonction sexuelle chez 100 femmes tunisiennes atteintes d’un cancer du sein | Type de document : | revue | Auteurs : | F. Ellouze, Auteur ; N. Marrakchi, Auteur ; H. Raies, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.43-48 | Langues : | Français | Mots-clés : | cancer du sein couple dysfonction sexuelle femme trouble sexuel
| Résumé : | Introduction :
Dans cette étude, nos objectifs étaient de rechercher la prévalence de la dysfonction sexuelle dans une population de femmes tunisiennes suivies pour un cancer du sein et les facteurs qui lui sont associés.
Patients et méthodes :
L’étude de type transversal, a concerné 100 patientes suivies pour un cancer du sein à l’institut Salah-Azaiez de Tunis. Le questionnaire a porté sur la vie de couple et la sexualité des femmes ainsi qu’à leurs caractéristiques sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques. Les échelles utilisées étaient le FSFI, le BIS et le HADS.
Résultats :
La prévalence de la dysfonction sexuelle était de 75 % dans une population de femmes avec une altération de la relation sexuelle et de la relation de couple dans respectivement 47 % et 24,7 % des cas. Une diminution du désir sexuel était notée chez 56 % des femmes, une diminution de l’excitation sexuelle chez 60 %, une lubrification insuffisante chez 53 %, une difficulté à atteindre l’orgasme chez 59 % et une douleur à la pénétration chez 39 %. Quarante-trois pour cent de nos patientes s’estimaient satisfaites de leurs sexualités.
En analyse univariée, la réaction négative du conjoint face à la maladie de sa femme, l’altération de la relation de couple et de la relation sexuelle, le trouble de l’image du corps, la dépression et l’anxiété ont augmenté significativement la prévalence de la dysfonction sexuelle. L’analyse multivariée a montré qu’une relation sexuelle non altérée en était le facteur protecteur.
Conclusion :
Les dysfonctions sexuelles sont fréquentes chez les femmes tunisiennes atteintes d’un cancer du sein. Elles peuvent être d’origine iatrogénique ou psychologique et peuvent dépendre de la dynamique de la relation de couple. |
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