[article] Fracture de l’extrémité proximale du fémur & anticoagulants ou antiagrégants [revue] / Paul Zetlaoui, Auteur . - 2017 . - p.204-211. Langues : Français in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°4 (septembre 2017) . - p.204-211 Mots-clés : | agent antiplaquettaire anticoagulant fracture du fémur
| Résumé : | De nombreux patients âgés ayant une fracture du col fémoral et devant être opérés dans des délais courts, prennent des traitements qui affectent l’hémostase et posent à ce titre des problèmes de prise en charge. Un traitement par héparine, à l’exception du fondaparinus, ne devrait pas retarder l’intervention au-delà de 48h. Un traitement chronique par aspirine n’est pas non plus un motif de retard de l’intervention. Un traitement par antiplaquettaire (clopidrogel) doit être interrompu et repris au-delà de 24heures après l’intervention sauf indication formelle (stent coronaire récent). En cas de traitement par anti-vitamine K, l’apport de VitK1 est souhaitable pour arriver à un INR≤1,5 en moins de 48h. Si cet objectif n’est pas atteint, l’intervention peut être réalisée après apport de concentrés de facteurs prothrombiniques. Chez un patient sous AOD, la chirurgie n’est envisageable que quand la concentration plasmatique, est<30ng·mL−1, l’anesthésie périmédullaire est déconseillée. En cas d’hémorragie peropératoire, le dabigatran peut être antogonisé par l’idarucizumab et les concentrés de facteurs prothrombiniques (25 à 50UI·kg−1) corrigent l’effet des xatrans. |
[article] in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°4 (septembre 2017) . - p.204-211 Titre : | Fracture de l’extrémité proximale du fémur & anticoagulants ou antiagrégants | Type de document : | revue | Auteurs : | Paul Zetlaoui, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.204-211 | Langues : | Français | Mots-clés : | agent antiplaquettaire anticoagulant fracture du fémur
| Résumé : | De nombreux patients âgés ayant une fracture du col fémoral et devant être opérés dans des délais courts, prennent des traitements qui affectent l’hémostase et posent à ce titre des problèmes de prise en charge. Un traitement par héparine, à l’exception du fondaparinus, ne devrait pas retarder l’intervention au-delà de 48h. Un traitement chronique par aspirine n’est pas non plus un motif de retard de l’intervention. Un traitement par antiplaquettaire (clopidrogel) doit être interrompu et repris au-delà de 24heures après l’intervention sauf indication formelle (stent coronaire récent). En cas de traitement par anti-vitamine K, l’apport de VitK1 est souhaitable pour arriver à un INR≤1,5 en moins de 48h. Si cet objectif n’est pas atteint, l’intervention peut être réalisée après apport de concentrés de facteurs prothrombiniques. Chez un patient sous AOD, la chirurgie n’est envisageable que quand la concentration plasmatique, est<30ng·mL−1, l’anesthésie périmédullaire est déconseillée. En cas d’hémorragie peropératoire, le dabigatran peut être antogonisé par l’idarucizumab et les concentrés de facteurs prothrombiniques (25 à 50UI·kg−1) corrigent l’effet des xatrans. |
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