[article] Santé gynécologique de la femme jeune. État des lieux auprès des étudiantes de 18 à 25 ans de l’université de Lorraine en 2014 [revue] / A. Crociati, Auteur ; Laurence Galliot, Auteur ; Julie Flenghi, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.175-179. Langues : Français in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.175-179 Mots-clés : | étudiant femme gynécologie sage femme santé sexuelle
| Résumé : |
Introduction : Les étudiants constituent une population en bonne santé mais qui adoptent des comportements à risque notamment dans le domaine de la sexualité. Ce constat a justifié la multiplication de campagnes de prévention et d’information ciblant chez les 18–25 ans la prévention des IST et des grossesses non désirées. Pourtant, certains indicateurs tels que le taux de recours à l’IVG ou l’incidence des infections sexuellement transmissibles restent préoccupants.
Objectif : Établir un diagnostic de l’état de santé gynécologique des étudiantes de 18 à 25 ans à Nancy en 2014 et situer la profession de sage-femme dans le suivi de cette population.
Méthodes : Réalisation d’une étude observationnelle, descriptive, transversale par questionnaire auprès de 430 étudiantes de l’université de Lorraine entre octobre et décembre 2014.
Résultats : Au total, 84,9 % des étudiantes ont déjà bénéficié d’une consultation gynécologique mais 25 % ne consultent que lorsqu’elles l’estiment nécessaire. Le ressenti lors de cet examen est péjoratif. La sage-femme était jugée apte par 58,2 % des femmes à assurer le suivi gynécologique mais peu consultée (< 3 %), 53,6 % ont réalisé un dépistage des IST, 91,8 % ont bénéficié d’une information à la sexualité au cours de leur cursus.
Conclusion : Les étudiantes de la cohorte ont recours aux soins et sont dans l’ensemble bien suivies. Cependant, cette étude révèle une irrégularité dans le suivi, un ressenti péjoratif de la consultation de gynécologie et un recours faible aux examens de dépistage malgré la persistance de situations « à risque ». Face à la multiplication des supports d’information, on constate paradoxalement une évolution lente des comportements, une banalisation des messages de prévention et une méconnaissance concernant les IST. La sage-femme, qui devrait constituer un professionnel de premier recours pour les jeunes femmes en bonne santé, est peu sollicitée. |
[article] in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.175-179 Titre : | Santé gynécologique de la femme jeune. État des lieux auprès des étudiantes de 18 à 25 ans de l’université de Lorraine en 2014 | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Crociati, Auteur ; Laurence Galliot, Auteur ; Julie Flenghi, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.175-179 | Langues : | Français | Mots-clés : | étudiant femme gynécologie sage femme santé sexuelle
| Résumé : |
Introduction : Les étudiants constituent une population en bonne santé mais qui adoptent des comportements à risque notamment dans le domaine de la sexualité. Ce constat a justifié la multiplication de campagnes de prévention et d’information ciblant chez les 18–25 ans la prévention des IST et des grossesses non désirées. Pourtant, certains indicateurs tels que le taux de recours à l’IVG ou l’incidence des infections sexuellement transmissibles restent préoccupants.
Objectif : Établir un diagnostic de l’état de santé gynécologique des étudiantes de 18 à 25 ans à Nancy en 2014 et situer la profession de sage-femme dans le suivi de cette population.
Méthodes : Réalisation d’une étude observationnelle, descriptive, transversale par questionnaire auprès de 430 étudiantes de l’université de Lorraine entre octobre et décembre 2014.
Résultats : Au total, 84,9 % des étudiantes ont déjà bénéficié d’une consultation gynécologique mais 25 % ne consultent que lorsqu’elles l’estiment nécessaire. Le ressenti lors de cet examen est péjoratif. La sage-femme était jugée apte par 58,2 % des femmes à assurer le suivi gynécologique mais peu consultée (< 3 %), 53,6 % ont réalisé un dépistage des IST, 91,8 % ont bénéficié d’une information à la sexualité au cours de leur cursus.
Conclusion : Les étudiantes de la cohorte ont recours aux soins et sont dans l’ensemble bien suivies. Cependant, cette étude révèle une irrégularité dans le suivi, un ressenti péjoratif de la consultation de gynécologie et un recours faible aux examens de dépistage malgré la persistance de situations « à risque ». Face à la multiplication des supports d’information, on constate paradoxalement une évolution lente des comportements, une banalisation des messages de prévention et une méconnaissance concernant les IST. La sage-femme, qui devrait constituer un professionnel de premier recours pour les jeunes femmes en bonne santé, est peu sollicitée. |
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