[article] Conditions d’accès à l’assistance médicale à la procréation et procréation post-mortem : l’appel des juges à la révision des lois de bioéthique ? [revue] / Guillaume Monziols, Auteur . - 2017 . - p.37-43. Langues : Français in Médecine et droit > n°143 (mars avril 2017) . - p.37-43 Mots-clés : | homoparentalité PMA procréation médicalement assistée post mortem procréation
| Résumé : | Les conditions légales d’accès à l’assistance médicale à la procréation connaissent quelques atteintes prétoriennes comme si elles n’étaient plus adaptées à la société actuelle. Récemment, l’Assemblée du contentieux du Conseil d’État est venue « égratigner » l’esprit de l’article L. 2141-2 du Code de la santé publique par son arrêt du 31 mai 20161 en enjoignant l’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris et l’Agence de la Biomédecine de procéder à l’exportation des gamètes en Espagne d’un homme décédé. Par sa décision, le Conseil d’État s’affranchit de l’interdit légal d’exporter les gamètes déposés en France et destinés à être utilisés, à l’étranger, à des fins qui sont prohibées sur le territoire national : la procréation post-mortem. Pourtant, la prohibition de la procréation post-mortem, ainsi affaiblie par cette décision récente du Conseil d’État, découle d’une volonté clairement affirmée et maintenue du législateur français (Section 1). Cette atteinte prétorienne supplémentaire aux conditions légales d’accès à l’assistance médicale à la procréation, dont la sommation offre des opportunités contraires à notre loi, génère de fait une situation créatrice d’inégalités qui ne peut perdurer (Section 2). |
[article] in Médecine et droit > n°143 (mars avril 2017) . - p.37-43 Titre : | Conditions d’accès à l’assistance médicale à la procréation et procréation post-mortem : l’appel des juges à la révision des lois de bioéthique ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Guillaume Monziols, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.37-43 | Langues : | Français | Mots-clés : | homoparentalité PMA procréation médicalement assistée post mortem procréation
| Résumé : | Les conditions légales d’accès à l’assistance médicale à la procréation connaissent quelques atteintes prétoriennes comme si elles n’étaient plus adaptées à la société actuelle. Récemment, l’Assemblée du contentieux du Conseil d’État est venue « égratigner » l’esprit de l’article L. 2141-2 du Code de la santé publique par son arrêt du 31 mai 20161 en enjoignant l’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris et l’Agence de la Biomédecine de procéder à l’exportation des gamètes en Espagne d’un homme décédé. Par sa décision, le Conseil d’État s’affranchit de l’interdit légal d’exporter les gamètes déposés en France et destinés à être utilisés, à l’étranger, à des fins qui sont prohibées sur le territoire national : la procréation post-mortem. Pourtant, la prohibition de la procréation post-mortem, ainsi affaiblie par cette décision récente du Conseil d’État, découle d’une volonté clairement affirmée et maintenue du législateur français (Section 1). Cette atteinte prétorienne supplémentaire aux conditions légales d’accès à l’assistance médicale à la procréation, dont la sommation offre des opportunités contraires à notre loi, génère de fait une situation créatrice d’inégalités qui ne peut perdurer (Section 2). |
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