[article] Surpoids, obésité et facteurs associés chez les élèves du 2nd cycle d’enseignement public de Dakar [revue] / Papa Ndiaye, Auteur ; Mamadou Makhtar Mbacké Leye, Auteur ; Anta Tal Dia, Auteur . - 2016 . - p.687-694. Langues : Français in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.687-694 Mots-clés : | maladie malnutrition obésité Sénégal surpoids
| Résumé : | s
Introduction : Au Sénégal, il n’y a pas suffisamment de données épidémiologiques sur le surpoids et l’obésité infantiles. Ainsi, l’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du surpoids et de l’obésité, ainsi que leurs facteurs associés chez les élèves du cycle du secondaire de l’enseignement public à Dakar.
Méthodologie : L’étude, transversale, descriptive et analytique, a été menée du 6 au 31 janvier 2014. Un sondage à deux degrés (lycées puis élèves) a été effectué. Les tests (Khi2, Fisher ou Wald) ont été utilisés selon leurs conditions d’applicabilité. L’odds ratio, entouré de son intervalle de confiance, a été calculé pour déterminer la force des liens.
Résultats : Les élèves, à prédominance féminine (61,5 %), étaient âgés de 13 à 18 ans, avec une moyenne de 16,8 (± 1,3) ans ; et 54,7 % avaient moins de 17 ans. Les trois principaux repas de la journée, la collation du matin et le goûter de l’après-midi étaient respectivement assurés pour 93,7 %, 58,7 % et 46,5 % des élèves. Parmi les élèves, 47,9 % allaient à l’école en voiture ; 96,9 % pratiquaient le sport au lycée et 52,5 % avaient une activité sportive extrascolaire. Les prévalences du surpoids et de l’obésité étaient respectivement de 11,0 % et 1,4 %. Le surpoids était plus fréquent chez les filles (ORaj = 3,0 [1,2-7,5]) et/ou ceux qui avaient l’impression d’être gros (ORaj = 7,3 [2,7-19,4]). Il était moins fréquent chez ceux qui pratiquaient du sport à l’école (ORaj = 0,2 [0,1-0,8]) et/ou consommaient des légumes secs (p = 0,009 ; OR non défini).
Conclusion : Ces résultats justifient des activités de sensibilisation auprès des élèves, et une implication des parents et des enseignants dans les stratégies axées sur l’hygiène alimentaire et le sport. |
[article] in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.687-694 Titre : | Surpoids, obésité et facteurs associés chez les élèves du 2nd cycle d’enseignement public de Dakar | Type de document : | revue | Auteurs : | Papa Ndiaye, Auteur ; Mamadou Makhtar Mbacké Leye, Auteur ; Anta Tal Dia, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.687-694 | Langues : | Français | Mots-clés : | maladie malnutrition obésité Sénégal surpoids
| Résumé : | s
Introduction : Au Sénégal, il n’y a pas suffisamment de données épidémiologiques sur le surpoids et l’obésité infantiles. Ainsi, l’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du surpoids et de l’obésité, ainsi que leurs facteurs associés chez les élèves du cycle du secondaire de l’enseignement public à Dakar.
Méthodologie : L’étude, transversale, descriptive et analytique, a été menée du 6 au 31 janvier 2014. Un sondage à deux degrés (lycées puis élèves) a été effectué. Les tests (Khi2, Fisher ou Wald) ont été utilisés selon leurs conditions d’applicabilité. L’odds ratio, entouré de son intervalle de confiance, a été calculé pour déterminer la force des liens.
Résultats : Les élèves, à prédominance féminine (61,5 %), étaient âgés de 13 à 18 ans, avec une moyenne de 16,8 (± 1,3) ans ; et 54,7 % avaient moins de 17 ans. Les trois principaux repas de la journée, la collation du matin et le goûter de l’après-midi étaient respectivement assurés pour 93,7 %, 58,7 % et 46,5 % des élèves. Parmi les élèves, 47,9 % allaient à l’école en voiture ; 96,9 % pratiquaient le sport au lycée et 52,5 % avaient une activité sportive extrascolaire. Les prévalences du surpoids et de l’obésité étaient respectivement de 11,0 % et 1,4 %. Le surpoids était plus fréquent chez les filles (ORaj = 3,0 [1,2-7,5]) et/ou ceux qui avaient l’impression d’être gros (ORaj = 7,3 [2,7-19,4]). Il était moins fréquent chez ceux qui pratiquaient du sport à l’école (ORaj = 0,2 [0,1-0,8]) et/ou consommaient des légumes secs (p = 0,009 ; OR non défini).
Conclusion : Ces résultats justifient des activités de sensibilisation auprès des élèves, et une implication des parents et des enseignants dans les stratégies axées sur l’hygiène alimentaire et le sport. |
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