[article] Évaluation de la fonction sexuelle chez les femmes consultant pour un premier épisode dépressif majeur [revue] / S. Hamzaoui, Auteur ; A. Maamri, Auteur ; S. Ouanes, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.166-172. Langues : Français in Sexologies > vol.25 n°4 (novembre 2016) . - p.166-172 Mots-clés : | dépression désir dysfonction sexuelle femme sexualité trouble sexuel
| Résumé : | Introduction : La dépression, état pathologique à prédominance féminine, ne se limite pas à des changements affectifs, mais touche aussi la fonction sexuelle.
Objectif et méthodes : Évaluer la fonction sexuelle chez les patientes présentant un premier épisode dépressif majeur et étudier les différents facteurs sociodémographiques, cliniques et sexologiques associées aux dysfonctions sexuelles, à travers une étude transversale descriptive et analytique, portant sur 30 patientes, consultant au service des consultations de l’hôpital Razi et ayant été évaluées moyennant l’échelle Female Sexual Function Index (pour la fonction sexuelle) et l’échelle de dépression de Hamilton (pour la sévérité de la dépression).
Résultats : La majorité des femmes étaient âgée entre 35 et 39ans, ayant un niveau d’études secondaire et professionnellement active. La dépression était d’intensité moyenne chez 50 % des patientes avec une durée moyenne de 5,41 mois. Un problème de couple a été rapporté par 43,70 % des patients. Une baisse de la fréquence des rapports sexuels était notée chez 78,04 % des patientes. La fonction sexuelle était altérée chez 93,33 % des patientes. Le désir sexuel était la phase la plus altérée (87,40 %), suivi de l’insatisfaction sexuelle (62,42 %), puis de troubles de l’orgasme (59,31 %). Nous avons trouvé que l’altération de la fonction sexuelle globale et des autres phases de la réponse sexuelle étaient significativement corrélés à la sévérité et la durée prolongée de l’épisode dépressif et à l’existence de problèmes de couple.
Conclusion : L’évaluation de la fonction sexuelle devant chaque épisode dépressif est nécessaire afin de déterminer la prise en charge thérapeutique.
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[article] in Sexologies > vol.25 n°4 (novembre 2016) . - p.166-172 Titre : | Évaluation de la fonction sexuelle chez les femmes consultant pour un premier épisode dépressif majeur | Type de document : | revue | Auteurs : | S. Hamzaoui, Auteur ; A. Maamri, Auteur ; S. Ouanes, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.166-172 | Langues : | Français | Mots-clés : | dépression désir dysfonction sexuelle femme sexualité trouble sexuel
| Résumé : | Introduction : La dépression, état pathologique à prédominance féminine, ne se limite pas à des changements affectifs, mais touche aussi la fonction sexuelle.
Objectif et méthodes : Évaluer la fonction sexuelle chez les patientes présentant un premier épisode dépressif majeur et étudier les différents facteurs sociodémographiques, cliniques et sexologiques associées aux dysfonctions sexuelles, à travers une étude transversale descriptive et analytique, portant sur 30 patientes, consultant au service des consultations de l’hôpital Razi et ayant été évaluées moyennant l’échelle Female Sexual Function Index (pour la fonction sexuelle) et l’échelle de dépression de Hamilton (pour la sévérité de la dépression).
Résultats : La majorité des femmes étaient âgée entre 35 et 39ans, ayant un niveau d’études secondaire et professionnellement active. La dépression était d’intensité moyenne chez 50 % des patientes avec une durée moyenne de 5,41 mois. Un problème de couple a été rapporté par 43,70 % des patients. Une baisse de la fréquence des rapports sexuels était notée chez 78,04 % des patientes. La fonction sexuelle était altérée chez 93,33 % des patientes. Le désir sexuel était la phase la plus altérée (87,40 %), suivi de l’insatisfaction sexuelle (62,42 %), puis de troubles de l’orgasme (59,31 %). Nous avons trouvé que l’altération de la fonction sexuelle globale et des autres phases de la réponse sexuelle étaient significativement corrélés à la sévérité et la durée prolongée de l’épisode dépressif et à l’existence de problèmes de couple.
Conclusion : L’évaluation de la fonction sexuelle devant chaque épisode dépressif est nécessaire afin de déterminer la prise en charge thérapeutique.
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