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Ethique et santé . vol.21 n°3Le serment d'HippocrateMention de date : septembre 2024 Paru le : 01/07/2024 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLa théorie morale implicite du serment d’Hippocrate / P. Le Coz in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] La théorie morale implicite du serment d’Hippocrate [revue] / P. Le Coz, Auteur . - 2024 . - p.177-182.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.177-182
Résumé : Hippocrate est demeuré célèbre pour avoir été le premier à doter la clinique d’une méthode rigoureuse, capable de satisfaire aux exigences de la raison. Figure paradigmatique de l’émergence du rationalisme en Occident, contemporain de Socrate et de Platon, le père de la médecine a aussi marqué de son esprit de rigueur un « serment » promis à une grande fortune. Par sa vocation « performative », le serment est animé d’une finalité qui diffère de celle de la déontologie dont les normes sont régies par des préoccupations d’ordre réglementaire et juridique. Plus que de la déontologie, il est pertinent de rapprocher le serment des théories morales qui composent le paysage philosophique de l’éthique d’aujourd’hui. Indépendamment du contenu de ses règles, le discours hippocratique se prête à une réflexion sur sa tonalité globale et sa cohérence interne. De sa « substantifique moelle », il est possible de dégager une certaine manière de concevoir l’éthique qui fait encore sens de nos jours. En tant que vision éthique d’ensemble, la pensée philosophique d’Hippocrate pondère une théorie morale déontologiste par une éthique de la prudence. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.177-182
Titre : La théorie morale implicite du serment d’Hippocrate Type de document : revue Auteurs : P. Le Coz, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.177-182 Langues : Français Résumé : Hippocrate est demeuré célèbre pour avoir été le premier à doter la clinique d’une méthode rigoureuse, capable de satisfaire aux exigences de la raison. Figure paradigmatique de l’émergence du rationalisme en Occident, contemporain de Socrate et de Platon, le père de la médecine a aussi marqué de son esprit de rigueur un « serment » promis à une grande fortune. Par sa vocation « performative », le serment est animé d’une finalité qui diffère de celle de la déontologie dont les normes sont régies par des préoccupations d’ordre réglementaire et juridique. Plus que de la déontologie, il est pertinent de rapprocher le serment des théories morales qui composent le paysage philosophique de l’éthique d’aujourd’hui. Indépendamment du contenu de ses règles, le discours hippocratique se prête à une réflexion sur sa tonalité globale et sa cohérence interne. De sa « substantifique moelle », il est possible de dégager une certaine manière de concevoir l’éthique qui fait encore sens de nos jours. En tant que vision éthique d’ensemble, la pensée philosophique d’Hippocrate pondère une théorie morale déontologiste par une éthique de la prudence. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Le médecin, homme de l’art ou homme de science aux yeux du droit. Choisir entre Apollon et Hermès au chevet de la médecine / Q. Le Pluard in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] Le médecin, homme de l’art ou homme de science aux yeux du droit. Choisir entre Apollon et Hermès au chevet de la médecine [revue] / Q. Le Pluard, Auteur . - 2024 . - p.183-191.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.183-191
Résumé : Qualifiée de manière hésitante comme un art et comme une science, la médecine apparaît, dans les dispositions juridiques, encadrées tantôt comme une pratique, tantôt comme un ensemble de connaissance. Et si chacune des deux conceptions sert à encadrer les dérives potentielles de l’autre, elles se retrouvent toutes deux subordonnées à la protection de la dignité de la personne, fondement de la bioéthique. Entre Apollon, dieu des arts, et Hermès, dieu des sciences, l’activité médicale vit aujourd’hui une métamorphose qui n’est pas sans atteindre ses figures tutélaires. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.183-191
Titre : Le médecin, homme de l’art ou homme de science aux yeux du droit. Choisir entre Apollon et Hermès au chevet de la médecine Type de document : revue Auteurs : Q. Le Pluard, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.183-191 Langues : Français Résumé : Qualifiée de manière hésitante comme un art et comme une science, la médecine apparaît, dans les dispositions juridiques, encadrées tantôt comme une pratique, tantôt comme un ensemble de connaissance. Et si chacune des deux conceptions sert à encadrer les dérives potentielles de l’autre, elles se retrouvent toutes deux subordonnées à la protection de la dignité de la personne, fondement de la bioéthique. Entre Apollon, dieu des arts, et Hermès, dieu des sciences, l’activité médicale vit aujourd’hui une métamorphose qui n’est pas sans atteindre ses figures tutélaires. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible La plurivocité du serment / C. Draperi in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] La plurivocité du serment [revue] / C. Draperi, Auteur . - 2024 . - p.192-195.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.192-195
Résumé : Il s’agit dans l’exploration de la plurivocité du serment médical, de dégager la portée éthique commune au texte antique et à ses réécritures postérieures dans des moments historiques cruciaux. Dans un premier temps, nous proposons une interrogation concernant la fonction du serment attaché au nom d’Hippocrate, en vue de circonscrire la nature de son enjeu premier. Dans un second temps, sont abordées les réécritures contemporaines majeures du serment, après la révolution française, puis à l’issue du troisième Reich. Cette lecture anthropologique vise à éclairer l’enjeu éthique que le serment conserve dans l’horizon contemporain. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.192-195
Titre : La plurivocité du serment Type de document : revue Auteurs : C. Draperi, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.192-195 Langues : Français Résumé : Il s’agit dans l’exploration de la plurivocité du serment médical, de dégager la portée éthique commune au texte antique et à ses réécritures postérieures dans des moments historiques cruciaux. Dans un premier temps, nous proposons une interrogation concernant la fonction du serment attaché au nom d’Hippocrate, en vue de circonscrire la nature de son enjeu premier. Dans un second temps, sont abordées les réécritures contemporaines majeures du serment, après la révolution française, puis à l’issue du troisième Reich. Cette lecture anthropologique vise à éclairer l’enjeu éthique que le serment conserve dans l’horizon contemporain. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Du serment d’Hippocrate antique au serment moderne : la posture éthique du médecin / P. Poingt in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] Du serment d’Hippocrate antique au serment moderne : la posture éthique du médecin [revue] / P. Poingt, Auteur . - 2024 . - p.196-204.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.196-204
Résumé : Le serment d’Hippocrate dans sa dernière version qui date de 2012 paraît très éloigné de la version antique. Tous deux ont pourtant la même fonction : fonder la posture éthique du futur médecin. Or, dans la littérature, cet aspect est souvent secondarisé par rapport à la question déontologique. En s’appuyant sur une méthode philosophique, l’article vise à éclairer cette fonction proprement éthique du serment. À cet effet, l’analyse s’appuie tout d’abord sur la grille interprétative du philosophe Alasdair MacIntyre. Elle permet d’identifier les trois stades structurant la compréhension du serment antique : la pratique, l’ordre narratif d’une vie et une tradition morale. Mais, le jeune médecin qui prête serment aujourd’hui ne prétend ni s’engager à vie ni s’insérer dans un jeu de transmissions. Comme autrefois, la pratique dans laquelle le médecin s’engage constitue la posture éthique : elle consiste notamment en vertus et devoirs. Mais, le serment est aussi en lui-même une promesse. Ici, la pensée d’Hannah Arendt est mise à profit pour éclairer ces enjeux éthiques. Enfin, la puissance symbolique du serment, convoquant « les lois de l’honneur », n’incarne-t-elle pas les « institutions justes » que Paul Ricœur introduit dans sa définition de l’éthique ? Plutôt que de réduire le serment à un moment obligé d’un rituel, parfois perçu comme daté, l’article entend rendre accessibles les enseignements hippocratiques pour penser la notion d’engagement et son importance pour nous encore aujourd’hui. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.196-204
Titre : Du serment d’Hippocrate antique au serment moderne : la posture éthique du médecin Type de document : revue Auteurs : P. Poingt, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.196-204 Langues : Français Résumé : Le serment d’Hippocrate dans sa dernière version qui date de 2012 paraît très éloigné de la version antique. Tous deux ont pourtant la même fonction : fonder la posture éthique du futur médecin. Or, dans la littérature, cet aspect est souvent secondarisé par rapport à la question déontologique. En s’appuyant sur une méthode philosophique, l’article vise à éclairer cette fonction proprement éthique du serment. À cet effet, l’analyse s’appuie tout d’abord sur la grille interprétative du philosophe Alasdair MacIntyre. Elle permet d’identifier les trois stades structurant la compréhension du serment antique : la pratique, l’ordre narratif d’une vie et une tradition morale. Mais, le jeune médecin qui prête serment aujourd’hui ne prétend ni s’engager à vie ni s’insérer dans un jeu de transmissions. Comme autrefois, la pratique dans laquelle le médecin s’engage constitue la posture éthique : elle consiste notamment en vertus et devoirs. Mais, le serment est aussi en lui-même une promesse. Ici, la pensée d’Hannah Arendt est mise à profit pour éclairer ces enjeux éthiques. Enfin, la puissance symbolique du serment, convoquant « les lois de l’honneur », n’incarne-t-elle pas les « institutions justes » que Paul Ricœur introduit dans sa définition de l’éthique ? Plutôt que de réduire le serment à un moment obligé d’un rituel, parfois perçu comme daté, l’article entend rendre accessibles les enseignements hippocratiques pour penser la notion d’engagement et son importance pour nous encore aujourd’hui. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible « De l’acte – le serment d’Hippocrate, du sacré au social » / E. Borgnis Desbordes in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] « De l’acte – le serment d’Hippocrate, du sacré au social » [revue] / E. Borgnis Desbordes, Auteur . - 2024 . - p.205-210.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.205-210
Résumé : Le serment d’Hippocrate est sans nul doute le serment professionnel le plus connu, serment que les jeunes médecins prononcent au seuil de leur carrière, serment qui engage compétence, responsabilité, sens du devoir, dignité dans les actes professionnels, respect de la vie privée d’autrui. Le caractère ‘sacré’ du serment - historiquement référé au ‘divin’ – a très longtemps prévalu. Mais au ‘divin’ s’est substitué des préoccupations bien plus humaines. Pour autant l’engagement devant la communauté des hommes à prêter serment et à respecter ses principes éthiques ne doit pas pour autant perdre en valeur. Il participe derrière ce qu’il énonce et ce à quoi il engage, un pacte symbolique qui, comme tout contrat, régule le rapport des êtres entre eux selon des principes éthiques forts. Plus encore, comme toute « formation humaine », il réfrène les excès, les pulsions, les jouissances. Si de nombreuses critiques estiment que le serment d’Hippocrate est obsolète et ne reflète pas suffisamment les enjeux contemporains de la pratique médicale, il est important de rappeler sa valeur de régulation symbolique du rapport social qui d’une altérité constituante, tire sa cause. Il serait sans nul doute déplorable que les nouveaux enjeux contemporains poussent à la dilution des principes éthiques d’un serment prêté et que par là même, soit occultée cette dimension symbolique de l’acte lui-même qui élève celui qui s’y engage à toujours plus grande dignité. A l’heure du délitement du lien social et de la dérégulation des jouissances, les médecins sont de plus en plus sollicités à accueillir la précarité symbolique. L’engagement dans ces longues études et dans leur profession les pousse à œuvrer non pas simplement à l’allégement des souffrances mais à miser, auprès de chaque patient, pour que cette altérité constituante - toujours pour une part référée au corps – soit prise en compte et trouve renouvellement incessant. Prêter serment, c’est parier sur l’humanité. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.205-210
Titre : « De l’acte – le serment d’Hippocrate, du sacré au social » Type de document : revue Auteurs : E. Borgnis Desbordes, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.205-210 Langues : Français Résumé : Le serment d’Hippocrate est sans nul doute le serment professionnel le plus connu, serment que les jeunes médecins prononcent au seuil de leur carrière, serment qui engage compétence, responsabilité, sens du devoir, dignité dans les actes professionnels, respect de la vie privée d’autrui. Le caractère ‘sacré’ du serment - historiquement référé au ‘divin’ – a très longtemps prévalu. Mais au ‘divin’ s’est substitué des préoccupations bien plus humaines. Pour autant l’engagement devant la communauté des hommes à prêter serment et à respecter ses principes éthiques ne doit pas pour autant perdre en valeur. Il participe derrière ce qu’il énonce et ce à quoi il engage, un pacte symbolique qui, comme tout contrat, régule le rapport des êtres entre eux selon des principes éthiques forts. Plus encore, comme toute « formation humaine », il réfrène les excès, les pulsions, les jouissances. Si de nombreuses critiques estiment que le serment d’Hippocrate est obsolète et ne reflète pas suffisamment les enjeux contemporains de la pratique médicale, il est important de rappeler sa valeur de régulation symbolique du rapport social qui d’une altérité constituante, tire sa cause. Il serait sans nul doute déplorable que les nouveaux enjeux contemporains poussent à la dilution des principes éthiques d’un serment prêté et que par là même, soit occultée cette dimension symbolique de l’acte lui-même qui élève celui qui s’y engage à toujours plus grande dignité. A l’heure du délitement du lien social et de la dérégulation des jouissances, les médecins sont de plus en plus sollicités à accueillir la précarité symbolique. L’engagement dans ces longues études et dans leur profession les pousse à œuvrer non pas simplement à l’allégement des souffrances mais à miser, auprès de chaque patient, pour que cette altérité constituante - toujours pour une part référée au corps – soit prise en compte et trouve renouvellement incessant. Prêter serment, c’est parier sur l’humanité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible De la fidélité au serment d’Hippocrate / A. de Broca in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] De la fidélité au serment d’Hippocrate [revue] / A. de Broca, Auteur ; C. Hazif-Thomas, Auteur . - 2024 . - p.211-217.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.211-217
Résumé : Prêter serment est un moment important pour celui qui s’engage. Il est alors tenu d’honorer celui-ci en suivant les principes inscrits dans le serment. Le serment est parfois obligatoire pour exercer une profession, comme pour les futurs médecins qui doivent le faire juste après avoir passé leur thèse d’exercice. Que faire si la société change et amène à ce que le serment ne soit plus adapté à la demande sociétale ? Que faire si le législateur modifie les lois mettant en contradiction les termes du serment et la loi nouvelle ? Quelle est la liberté de la personne assermentée dans ces situations ? Comment être fidèle au serment ou être fidèle à soi-même du fait de ses convictions si celles-ci sont en contradiction avec les termes déontologiques exprimés dans le serment ? Le droit de retrait face aux injonctions législatives peut-il être un moyen de suivre son serment dans une société mouvante ? Notre propos tente d’apporter quelques réponses à ces questions. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - p.211-217
Titre : De la fidélité au serment d’Hippocrate Type de document : revue Auteurs : A. de Broca, Auteur ; C. Hazif-Thomas, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.211-217 Langues : Français Résumé : Prêter serment est un moment important pour celui qui s’engage. Il est alors tenu d’honorer celui-ci en suivant les principes inscrits dans le serment. Le serment est parfois obligatoire pour exercer une profession, comme pour les futurs médecins qui doivent le faire juste après avoir passé leur thèse d’exercice. Que faire si la société change et amène à ce que le serment ne soit plus adapté à la demande sociétale ? Que faire si le législateur modifie les lois mettant en contradiction les termes du serment et la loi nouvelle ? Quelle est la liberté de la personne assermentée dans ces situations ? Comment être fidèle au serment ou être fidèle à soi-même du fait de ses convictions si celles-ci sont en contradiction avec les termes déontologiques exprimés dans le serment ? Le droit de retrait face aux injonctions législatives peut-il être un moyen de suivre son serment dans une société mouvante ? Notre propos tente d’apporter quelques réponses à ces questions. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Quelle peut être aujourd’hui la signification du serment d’Hippocrate dans une pratique oncologique universitaire ? / R. de Crevoisier in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] Quelle peut être aujourd’hui la signification du serment d’Hippocrate dans une pratique oncologique universitaire ? [revue] / R. de Crevoisier, Auteur ; E. Vauléon, Auteur . - 2024 . - 218-224.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 218-224
Résumé : Le serment d’Hippocrate revêt une importance majeure puisque sa prononciation est l’une des conditions préalables à l’obtention du titre de docteur en médecine en France et qu’il est théoriquement structurant pour la pratique médicale. L’objectif de cet article, dans une perspective de retour d’expérience très subjective, est de rapporter les réflexions de deux médecins oncologues (un oncologue radiothérapeute et un oncologue médical), concernant les implications de quelques points du serment d’Hippocrate qui leur semblent particulièrement pertinents et actuels dans leur pratique professionnelle cancérologique. Les points suivants du serment ont ainsi été relevés et développés : la solennité de la prononciation du serment et la réactivation de l’engagement à chaque soutenance, la nature de la probité en cancérologie et la question d’un juste revenu dans cette spécialité, l’importance d’une cancérologie préventive et de la promotion de la santé et, enfin, l’insistance sur le respect de la dignité et de l’autonomie du patient rejoignant de grandes questions éthiques en cancérologie. En conclusion, cette analyse confirme la grande pertinence et l’actualité du serment d’Hippocrate dans une perspective de bonne pratique cancérologique. Cet état de fait justifie une attention particulière, probablement plus soutenue envers le serment, à la fois lors des soutenances de thèse et tout au long de l’activité professionnelle. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 218-224
Titre : Quelle peut être aujourd’hui la signification du serment d’Hippocrate dans une pratique oncologique universitaire ? Type de document : revue Auteurs : R. de Crevoisier, Auteur ; E. Vauléon, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : 218-224 Langues : Français Résumé : Le serment d’Hippocrate revêt une importance majeure puisque sa prononciation est l’une des conditions préalables à l’obtention du titre de docteur en médecine en France et qu’il est théoriquement structurant pour la pratique médicale. L’objectif de cet article, dans une perspective de retour d’expérience très subjective, est de rapporter les réflexions de deux médecins oncologues (un oncologue radiothérapeute et un oncologue médical), concernant les implications de quelques points du serment d’Hippocrate qui leur semblent particulièrement pertinents et actuels dans leur pratique professionnelle cancérologique. Les points suivants du serment ont ainsi été relevés et développés : la solennité de la prononciation du serment et la réactivation de l’engagement à chaque soutenance, la nature de la probité en cancérologie et la question d’un juste revenu dans cette spécialité, l’importance d’une cancérologie préventive et de la promotion de la santé et, enfin, l’insistance sur le respect de la dignité et de l’autonomie du patient rejoignant de grandes questions éthiques en cancérologie. En conclusion, cette analyse confirme la grande pertinence et l’actualité du serment d’Hippocrate dans une perspective de bonne pratique cancérologique. Cet état de fait justifie une attention particulière, probablement plus soutenue envers le serment, à la fois lors des soutenances de thèse et tout au long de l’activité professionnelle. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible L’utilisation du placebo dans les essais cliniques est-elle légitime ? / G. Durand in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] L’utilisation du placebo dans les essais cliniques est-elle légitime ? [revue] / G. Durand, Auteur . - 2024 . - 225-232.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 225-232
Résumé : L’objectif de cet article est d’interroger la légitimité de l’utilisation d’un groupe placebo dans les essais cliniques randomisés (ECR). Après avoir distingué les questions scientifiques et épistémologiques des questions proprement éthiques autour de l’utilisation du placebo dans les ECR, l’auteur défend une plus grande place accordée à l’autonomie des malades : en leur permettant, premièrement, de décider plus librement à quels tests ils veulent participer. Deuxièmement, en améliorant les outils d’évaluation et de promotion de cette autonomie utilisés par les équipes de recherche. Troisièmement, en précisant, dans les directives anticipées, la question de la participation future à la recherche, afin de ne pas laisser la personne de confiance et les proches démunis. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 225-232
Titre : L’utilisation du placebo dans les essais cliniques est-elle légitime ? Type de document : revue Auteurs : G. Durand, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : 225-232 Langues : Français Résumé : L’objectif de cet article est d’interroger la légitimité de l’utilisation d’un groupe placebo dans les essais cliniques randomisés (ECR). Après avoir distingué les questions scientifiques et épistémologiques des questions proprement éthiques autour de l’utilisation du placebo dans les ECR, l’auteur défend une plus grande place accordée à l’autonomie des malades : en leur permettant, premièrement, de décider plus librement à quels tests ils veulent participer. Deuxièmement, en améliorant les outils d’évaluation et de promotion de cette autonomie utilisés par les équipes de recherche. Troisièmement, en précisant, dans les directives anticipées, la question de la participation future à la recherche, afin de ne pas laisser la personne de confiance et les proches démunis. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036649 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible La consécration légale de l’aide à mourir doit assurer la conciliation de l’intimité du malade et de l’approche collégiale de la fin de vie / C. Hazif-Thomas in Ethique et santé, vol.21 n°3 (septembre 2024)
[article] La consécration légale de l’aide à mourir doit assurer la conciliation de l’intimité du malade et de l’approche collégiale de la fin de vie [revue] / C. Hazif-Thomas, Auteur . - 2024 . - 233-243.
Langues : Français
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 233-243
Résumé : La légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté va-t-elle déchirer le principe de fraternité qui vient tempérer celui de l’autonomie tendue à l’extrême vers l’autodétermination ? Viendra-t-elle consacrer une mutilation de la loi Claeys-Leonetti ou promouvoir une avancée des libertés éclairant ses qualités propres à rassurer chacun dans notre démocratie sanitaire ? Ces questions recouvrent celle du recours à la collégialité dans la pratique de l’aide à mourir, comme impératif procédural, au risque de perdre le sens du dialogue intime du médecin avec le mourant. Revenir à la délibération éthique est d’autant plus précieux qu’elle engage chacun dans un dialogue approfondi et ouvert sur un projet qui s’adapte finement à chaque cas, sa casuistique donc étant d’un usage très souple. Faut-il légiférer dès lors tandis qu’on peut craindre qu’une loi ne puisse jamais être en mesure de résoudre l’ensemble des situations singulières ? L’équilibre à trouver est probablement des plus précaire entre l’incontournable respect de l’intimité et l’indispensable collégialité dans cette volonté d’instituer la mort choisie comme nouvelle règle du bien mourir. [article]
in Ethique et santé > vol.21 n°3 (septembre 2024) . - 233-243
Titre : La consécration légale de l’aide à mourir doit assurer la conciliation de l’intimité du malade et de l’approche collégiale de la fin de vie Type de document : revue Auteurs : C. Hazif-Thomas, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : 233-243 Langues : Français Résumé : La légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté va-t-elle déchirer le principe de fraternité qui vient tempérer celui de l’autonomie tendue à l’extrême vers l’autodétermination ? Viendra-t-elle consacrer une mutilation de la loi Claeys-Leonetti ou promouvoir une avancée des libertés éclairant ses qualités propres à rassurer chacun dans notre démocratie sanitaire ? Ces questions recouvrent celle du recours à la collégialité dans la pratique de l’aide à mourir, comme impératif procédural, au risque de perdre le sens du dialogue intime du médecin avec le mourant. Revenir à la délibération éthique est d’autant plus précieux qu’elle engage chacun dans un dialogue approfondi et ouvert sur un projet qui s’adapte finement à chaque cas, sa casuistique donc étant d’un usage très souple. Faut-il légiférer dès lors tandis qu’on peut craindre qu’une loi ne puisse jamais être en mesure de résoudre l’ensemble des situations singulières ? L’équilibre à trouver est probablement des plus précaire entre l’incontournable respect de l’intimité et l’indispensable collégialité dans cette volonté d’instituer la mort choisie comme nouvelle règle du bien mourir. Exemplaires
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