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journal de pédiatrie et de puériculture . vol.37 n°3Mention de date : juin 2024Paru le : 01/05/2024 |
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Ajouter le résultat dans votre panierPrincipes de l’antibiothérapie curative / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Principes de l’antibiothérapie curative [revue] / R. Cohen, Auteur ; E. Grimprel, Auteur ; A. Rybak, Auteur . - 2024 . - p.115-122.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - p.115-122
Résumé : Les connaissances sur les pathologies infectieuses et leurs traitements évoluent constamment. De nouveaux agents infectieux sont régulièrement découverts, essentiellement du fait de l’évolution des techniques d’identification notamment grâce au développement de la biologie moléculaire et de la spectrométrie de masse. Les modifications de l’épidémiologie des maladies infectieuses ne sont pas toujours explicables mais plusieurs facteurs jouent un rôle important comme l’histoire naturelle des maladies, l’impact des vaccinations, mais aussi l’usage trop souvent excessif et irrationnel des antibiotiques. La résistance aux antibiotiques est reconnue comme un des défis majeurs pour l’humanité d’autant plus que peu de nouvelles molécules ont été mises sur le marché ces dernières d’années. Celles-ci sont réservées à des infections graves dues à des bactéries résistantes aux autres antibiotiques et ne devraient pouvoir être prescrites que par des infectiologues formés à leur utilisation. La rationalisation de l’antibiothérapie est donc un des éléments clés pour réduire la résistance aux antibiotiques et la dissémination des bactéries résistantes. Dans ce guide, pour chaque situation clinique seront précisés, la ou les cibles bactériennes du traitement antibiotique, le choix antibiotique préférentiel, les alternatives thérapeutiques. Des commentaires concernant le diagnostic et le traitement de l’infection seront ajoutés si nécessaire. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - p.115-122
Titre : Principes de l’antibiothérapie curative Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; E. Grimprel, Auteur ; A. Rybak, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.115-122 Langues : Français Résumé : Les connaissances sur les pathologies infectieuses et leurs traitements évoluent constamment. De nouveaux agents infectieux sont régulièrement découverts, essentiellement du fait de l’évolution des techniques d’identification notamment grâce au développement de la biologie moléculaire et de la spectrométrie de masse. Les modifications de l’épidémiologie des maladies infectieuses ne sont pas toujours explicables mais plusieurs facteurs jouent un rôle important comme l’histoire naturelle des maladies, l’impact des vaccinations, mais aussi l’usage trop souvent excessif et irrationnel des antibiotiques. La résistance aux antibiotiques est reconnue comme un des défis majeurs pour l’humanité d’autant plus que peu de nouvelles molécules ont été mises sur le marché ces dernières d’années. Celles-ci sont réservées à des infections graves dues à des bactéries résistantes aux autres antibiotiques et ne devraient pouvoir être prescrites que par des infectiologues formés à leur utilisation. La rationalisation de l’antibiothérapie est donc un des éléments clés pour réduire la résistance aux antibiotiques et la dissémination des bactéries résistantes. Dans ce guide, pour chaque situation clinique seront précisés, la ou les cibles bactériennes du traitement antibiotique, le choix antibiotique préférentiel, les alternatives thérapeutiques. Des commentaires concernant le diagnostic et le traitement de l’infection seront ajoutés si nécessaire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique [revue] / R. Cohen, Auteur ; M. Tauzin, Auteur ; A. Rybak, Auteur . - 2024 . - P.123-128.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.123-128
Résumé : Depuis près d’un demi-siècle, de nombreuses études ont démontré la valeur des paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD) sériques pour prédire l’éradication bactérienne ou le succès thérapeutique, d’abord dans différents modèles animaux, puis chez l’homme. Ces paramètres sont désormais la pierre angulaire du développement des antibiotiques, de la détermination de la posologie et de l’intervalle d’administration, ainsi que pour l’établissement des concentrations minimales inhibitrices (CMI) dites « critiques » permettant de classer les souches dans la zone sensible ou résistante à un antibiotique donné. Les premières études qui ont conduit à la détermination de paramètres PK/PD prédictifs ont utilisé des modèles animaux dans lesquels les CMI des antibiotiques contre la souche infectante étaient connues, ainsi que les concentrations sériques à différents moments après l’administration. Dans tous ces modèles, la forme libre de l’antibiotique, qui correspond le plus souvent à la forme active, semblait mieux corrélée à l’efficacité que la concentration totale. Depuis, les données fournies par ces modèles animaux ont été confirmées dans diverses infections rencontrées en pratique clinique : infections respiratoires hautes et basses, bactériémies, infections de la peau et des tissus mous, infections intra-abdominales, infections osseuses et articulaires acquises dans la communauté. Pour d’autres infections (osseuses ou des voies urinaires supérieures), sans avoir obtenu le même niveau de preuve, il semble indispensable de prendre en compte les paramètres PK/PD sériques. Dans le cas d’infections de tissus dans lesquels les antibiotiques diffusent mal (liquide céphalorachidien, œil…) et pour les infections de prothèses, les paramètres PK/PD locaux sont les plus prédictifs. Le choix des antibiotiques, ainsi que les doses journalières et la fréquence d’administration sont largement influencés par les paramètres PK/PD. Ils doivent être particulièrement bien connus des infectiologues et des pédiatres travaillant dans les services de soins intensifs pour une prise en charge optimale des patients infectés par des souches bactériennes moins sensibles ou présentant des caractéristiques susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments (mucoviscidose, drépanocytose, insuffisance rénale, infections sévères, etc.). En effet, pour ces patients, en particulier lorsque l’infection concerne des souches résistantes aux antibiotiques, la prescription ne peut pas être uniquement basée sur la médecine factuelle en raison de la relative rareté de ces situations. Par ailleurs, la prescription doit tenir compte des caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des molécules administrées. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.123-128
Titre : Définitions et implications des paramètres pharmacocinétiques-pharmacodynamiques des antibiotiques en pratique clinique pédiatrique Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; M. Tauzin, Auteur ; A. Rybak, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.123-128 Langues : Français Résumé : Depuis près d’un demi-siècle, de nombreuses études ont démontré la valeur des paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD) sériques pour prédire l’éradication bactérienne ou le succès thérapeutique, d’abord dans différents modèles animaux, puis chez l’homme. Ces paramètres sont désormais la pierre angulaire du développement des antibiotiques, de la détermination de la posologie et de l’intervalle d’administration, ainsi que pour l’établissement des concentrations minimales inhibitrices (CMI) dites « critiques » permettant de classer les souches dans la zone sensible ou résistante à un antibiotique donné. Les premières études qui ont conduit à la détermination de paramètres PK/PD prédictifs ont utilisé des modèles animaux dans lesquels les CMI des antibiotiques contre la souche infectante étaient connues, ainsi que les concentrations sériques à différents moments après l’administration. Dans tous ces modèles, la forme libre de l’antibiotique, qui correspond le plus souvent à la forme active, semblait mieux corrélée à l’efficacité que la concentration totale. Depuis, les données fournies par ces modèles animaux ont été confirmées dans diverses infections rencontrées en pratique clinique : infections respiratoires hautes et basses, bactériémies, infections de la peau et des tissus mous, infections intra-abdominales, infections osseuses et articulaires acquises dans la communauté. Pour d’autres infections (osseuses ou des voies urinaires supérieures), sans avoir obtenu le même niveau de preuve, il semble indispensable de prendre en compte les paramètres PK/PD sériques. Dans le cas d’infections de tissus dans lesquels les antibiotiques diffusent mal (liquide céphalorachidien, œil…) et pour les infections de prothèses, les paramètres PK/PD locaux sont les plus prédictifs. Le choix des antibiotiques, ainsi que les doses journalières et la fréquence d’administration sont largement influencés par les paramètres PK/PD. Ils doivent être particulièrement bien connus des infectiologues et des pédiatres travaillant dans les services de soins intensifs pour une prise en charge optimale des patients infectés par des souches bactériennes moins sensibles ou présentant des caractéristiques susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments (mucoviscidose, drépanocytose, insuffisance rénale, infections sévères, etc.). En effet, pour ces patients, en particulier lorsque l’infection concerne des souches résistantes aux antibiotiques, la prescription ne peut pas être uniquement basée sur la médecine factuelle en raison de la relative rareté de ces situations. Par ailleurs, la prescription doit tenir compte des caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des molécules administrées. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibiothérapie des infections oto-rhino-laryngologiques / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibiothérapie des infections oto-rhino-laryngologiques [revue] / R. Cohen, Auteur ; F. Madhi, Auteur ; F. Thollot, Auteur . - 2024 . - P.129-140.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.129-140
Résumé : Les infections oto-rhino-laryngologiques (ORL) sont les plus fréquentes des infections de l’enfant et les premières causes de prescriptions d’antibiotiques. Dans l’immense majorité des cas, ces infections sont dues à des virus et même quand elles sont d’origine bactérienne, elles guérissent spontanément le plus souvent : le premier message à retenir est l’abstention de prescription d’antibiotique dans de très nombreuses situations d’infections des voies aériennes supérieures : rhinopharyngites, angines érythémateuses ou érythémato-pultacées non streptococciques, laryngites, otites congestives, otites séreuses. La décision de traitement antibiotique des angines repose essentiellement sur la positivité des tests de diagnostic rapide du streptocoque du groupe A (SGA). Concernant les otites, seules les otites moyennes aiguës purulentes (OMAP) survenant chez les enfants de moins de 2 ans et les formes d’OMAP compliquées ou les plus symptomatiques chez les enfants plus grands doivent être traitées par antibiotiques. L’amoxicilline est le traitement de première intention dans l’immense majorité des cas. Les infections ORL graves (mastoïdites, épiglottites, abcès rétro- et para-pharyngés, ethmoïdites) sont des urgences thérapeutiques justifiant une hospitalisation et une antibiothérapie intraveineuse initiale. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.129-140
Titre : Antibiothérapie des infections oto-rhino-laryngologiques Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; F. Madhi, Auteur ; F. Thollot, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.129-140 Langues : Français Résumé : Les infections oto-rhino-laryngologiques (ORL) sont les plus fréquentes des infections de l’enfant et les premières causes de prescriptions d’antibiotiques. Dans l’immense majorité des cas, ces infections sont dues à des virus et même quand elles sont d’origine bactérienne, elles guérissent spontanément le plus souvent : le premier message à retenir est l’abstention de prescription d’antibiotique dans de très nombreuses situations d’infections des voies aériennes supérieures : rhinopharyngites, angines érythémateuses ou érythémato-pultacées non streptococciques, laryngites, otites congestives, otites séreuses. La décision de traitement antibiotique des angines repose essentiellement sur la positivité des tests de diagnostic rapide du streptocoque du groupe A (SGA). Concernant les otites, seules les otites moyennes aiguës purulentes (OMAP) survenant chez les enfants de moins de 2 ans et les formes d’OMAP compliquées ou les plus symptomatiques chez les enfants plus grands doivent être traitées par antibiotiques. L’amoxicilline est le traitement de première intention dans l’immense majorité des cas. Les infections ORL graves (mastoïdites, épiglottites, abcès rétro- et para-pharyngés, ethmoïdites) sont des urgences thérapeutiques justifiant une hospitalisation et une antibiothérapie intraveineuse initiale. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibiothérapie des infections respiratoires basses de l’enfant / F. Madhi in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibiothérapie des infections respiratoires basses de l’enfant [revue] / F. Madhi, Auteur ; L. Panetta, Auteur ; L. De Pontual, Auteur . - 2024 . - P.141-149.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.141-149
Résumé : Les infections des voies respiratoires inférieures recouvrent un large éventail de syndromes cliniques, notamment les bronchiolites, les bronchites et les pneumonies. Les infections des voies respiratoires inférieures sont la deuxième cause de prescription d’antibiotiques. La grande majorité de ces infections sont dues à des virus (ou déclenchées par eux) et/ou sont des maladies spontanément résolutives. Cependant, les pneumonies chez les enfants sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité importantes dans le monde. Pour les cliniciens, l’une des principales difficultés est de poser le diagnostic de pneumonie chez les enfants fébriles avec (ou sans) toux. En effet, le diagnostic doit être posé sur la base de l’anamnèse, de l’examen clinique et parfois d’examens complémentaires, la radiographie ou l’échographie thoracique et les marqueurs biologiques étant importants. L’épidémiologie bactérienne de la pneumonie et de l’empyème a évolué ces dernières années depuis la mise en place du PCV13 : où l’on observe une diminution de l’implication du pneumocoque, ainsi qu’une diminution de la résistance aux pénicillines, qui reste extrêmement faible. En 2021, selon les données du Centre national de référence des pneumocoques, 6 % des souches isolées à partir d’hémocultures chez l’enfant sont résistantes à l’amoxicilline. Les choix thérapeutiques proposés dans cet article respectent les recommandations officielles françaises antérieures. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.141-149
Titre : Antibiothérapie des infections respiratoires basses de l’enfant Type de document : revue Auteurs : F. Madhi, Auteur ; L. Panetta, Auteur ; L. De Pontual, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.141-149 Langues : Français Résumé : Les infections des voies respiratoires inférieures recouvrent un large éventail de syndromes cliniques, notamment les bronchiolites, les bronchites et les pneumonies. Les infections des voies respiratoires inférieures sont la deuxième cause de prescription d’antibiotiques. La grande majorité de ces infections sont dues à des virus (ou déclenchées par eux) et/ou sont des maladies spontanément résolutives. Cependant, les pneumonies chez les enfants sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité importantes dans le monde. Pour les cliniciens, l’une des principales difficultés est de poser le diagnostic de pneumonie chez les enfants fébriles avec (ou sans) toux. En effet, le diagnostic doit être posé sur la base de l’anamnèse, de l’examen clinique et parfois d’examens complémentaires, la radiographie ou l’échographie thoracique et les marqueurs biologiques étant importants. L’épidémiologie bactérienne de la pneumonie et de l’empyème a évolué ces dernières années depuis la mise en place du PCV13 : où l’on observe une diminution de l’implication du pneumocoque, ainsi qu’une diminution de la résistance aux pénicillines, qui reste extrêmement faible. En 2021, selon les données du Centre national de référence des pneumocoques, 6 % des souches isolées à partir d’hémocultures chez l’enfant sont résistantes à l’amoxicilline. Les choix thérapeutiques proposés dans cet article respectent les recommandations officielles françaises antérieures. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibiothérapies curatives des infections urinaires de l’enfant / F. Madhi in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibiothérapies curatives des infections urinaires de l’enfant [revue] / F. Madhi, Auteur ; A. Rybak, Auteur ; R. Basmaci, Auteur . - 2024 . - P.150-157.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.150-157
Résumé : Les infections urinaires représentent les infections bactériennes les plus fréquemment documentées en pédiatrie. Les choix thérapeutiques proposés dans ce guide sont issus des recommandations publiées par le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), la Société française de pédiatrie (SFP) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). En dehors de situations particulières (nouveau-né, neutropénie, sepsis), une bandelette urinaire positive pour les leucocytes ou les nitrites doit précéder la réalisation d’un examen cytobactériologique des urines et toute antibiothérapie. Après avoir augmenté régulièrement entre 2000 et 2012, la proportion de souches de Escherichia coli résistantes par production de ß-lactamases à spectre étendu (E-BLSE) est stable ces dix dernières années, entre 7 et 10 % en pédiatrie. Cependant, il n’est pas exceptionnel qu’aucun antibiotique administrable par voie orale ne soit actif, conduisant soit à prolonger le traitement parentéral, soit à utiliser une association non-orthodoxe comme céfixime+acide-clavulanique. Dans l’objectif d’épargner les antibiotiques de la classe des pénèmes et de favoriser la prise en charge ambulatoire, ce guide privilégie un traitement initial des infections urinaires fébriles en cas de suspicion ou d’infection à E-BLSE, par l’amikacine. Celle-ci reste active sur la majorité des souches d’enterobacterales productrices de ß-lactamases à spectre étendu. Elle est donnée en monothérapie pour les patients pris en charge aux urgences pédiatriques ou hospitalisés. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.150-157
Titre : Antibiothérapies curatives des infections urinaires de l’enfant Type de document : revue Auteurs : F. Madhi, Auteur ; A. Rybak, Auteur ; R. Basmaci, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.150-157 Langues : Français Résumé : Les infections urinaires représentent les infections bactériennes les plus fréquemment documentées en pédiatrie. Les choix thérapeutiques proposés dans ce guide sont issus des recommandations publiées par le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), la Société française de pédiatrie (SFP) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). En dehors de situations particulières (nouveau-né, neutropénie, sepsis), une bandelette urinaire positive pour les leucocytes ou les nitrites doit précéder la réalisation d’un examen cytobactériologique des urines et toute antibiothérapie. Après avoir augmenté régulièrement entre 2000 et 2012, la proportion de souches de Escherichia coli résistantes par production de ß-lactamases à spectre étendu (E-BLSE) est stable ces dix dernières années, entre 7 et 10 % en pédiatrie. Cependant, il n’est pas exceptionnel qu’aucun antibiotique administrable par voie orale ne soit actif, conduisant soit à prolonger le traitement parentéral, soit à utiliser une association non-orthodoxe comme céfixime+acide-clavulanique. Dans l’objectif d’épargner les antibiotiques de la classe des pénèmes et de favoriser la prise en charge ambulatoire, ce guide privilégie un traitement initial des infections urinaires fébriles en cas de suspicion ou d’infection à E-BLSE, par l’amikacine. Celle-ci reste active sur la majorité des souches d’enterobacterales productrices de ß-lactamases à spectre étendu. Elle est donnée en monothérapie pour les patients pris en charge aux urgences pédiatriques ou hospitalisés. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Traitement anti-infectieux des infections digestives chez l’enfant / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Traitement anti-infectieux des infections digestives chez l’enfant [revue] / R. Cohen, Auteur ; P. Minodier, Auteur ; I. Hau, Auteur . - 2024 . - P.158-165.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.158-165
Résumé : Les gastro-entérites sont le plus souvent d’origine virale, rotavirus et norovirus étant les virus les plus fréquemment en cause chez les jeunes enfants. Les PCR multiplex effectuées à partir des selles permettent de détecter des bactéries, des virus ou des parasites responsables ou non de la gastro-entérite. Si le profil étiologique de ces infections digestives a grandement bénéficié de la PCR, la présence de pathogènes potentiels ne justifie pas de traitement anti-infectieux en dehors de pathologies sous-jacentes. En effet, parmi les causes bactériennes, très peu nécessitent un traitement antibiotique en dehors des shigelloses, des formes graves de salmonellose et une partie des infections à Campylobacter sp . L’évolution de la résistance aux antibiotiques des salmonelles, shigelles et campylobacter est préoccupante dans le monde, limitant les options thérapeutiques. Les antibiotiques proposés dans ce guide sont en accord avec les recommandations communes de l’European Society of Pediatric Infectious Diseases et l’European Society of Pediatric Gastroenterology and Nutrition. L’azithromycine est préférentiellement utilisée pour traiter les infections à Shigella sp . ou à Campylobacter sp . La ceftriaxone et la ciprofloxacine sont recommandées pour traiter les salmonelloses nécessitant une antibiothérapie. Les traitements empiriques, sans identification bactérienne, ne sont pas indiqués en dehors d’un sepsis sévère ou chez des sujets à risque (drépanocytose par exemple). La prescription de métronidazole pour une amibiase intestinale aiguë ne doit être faite qu’après confirmation microbiologique. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.158-165
Titre : Traitement anti-infectieux des infections digestives chez l’enfant Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; P. Minodier, Auteur ; I. Hau, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.158-165 Langues : Français Résumé : Les gastro-entérites sont le plus souvent d’origine virale, rotavirus et norovirus étant les virus les plus fréquemment en cause chez les jeunes enfants. Les PCR multiplex effectuées à partir des selles permettent de détecter des bactéries, des virus ou des parasites responsables ou non de la gastro-entérite. Si le profil étiologique de ces infections digestives a grandement bénéficié de la PCR, la présence de pathogènes potentiels ne justifie pas de traitement anti-infectieux en dehors de pathologies sous-jacentes. En effet, parmi les causes bactériennes, très peu nécessitent un traitement antibiotique en dehors des shigelloses, des formes graves de salmonellose et une partie des infections à Campylobacter sp . L’évolution de la résistance aux antibiotiques des salmonelles, shigelles et campylobacter est préoccupante dans le monde, limitant les options thérapeutiques. Les antibiotiques proposés dans ce guide sont en accord avec les recommandations communes de l’European Society of Pediatric Infectious Diseases et l’European Society of Pediatric Gastroenterology and Nutrition. L’azithromycine est préférentiellement utilisée pour traiter les infections à Shigella sp . ou à Campylobacter sp . La ceftriaxone et la ciprofloxacine sont recommandées pour traiter les salmonelloses nécessitant une antibiothérapie. Les traitements empiriques, sans identification bactérienne, ne sont pas indiqués en dehors d’un sepsis sévère ou chez des sujets à risque (drépanocytose par exemple). La prescription de métronidazole pour une amibiase intestinale aiguë ne doit être faite qu’après confirmation microbiologique. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibiothérapie des infections cutanées / Y. Gillet in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibiothérapie des infections cutanées [revue] / Y. Gillet, Auteur ; M. Lorrot, Auteur ; P. Minodier, Auteur . - 2024 . - P.166-173.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.166-173
Résumé : Les infections cutanées bactériennes sont fréquentes chez l’enfant et ne nécessitent pas toujours une antibiothérapie par voie générale notamment pour les formes superficielles. Le lavage (à l’eau et au savon) et le rinçage soigneux de la lésion sont alors les points clés du traitement. Une analyse sémiologique doit précéder toute décision thérapeutique pour évaluer la pertinence de l’antibiothérapie, la nécessité ou non d’un drainage qui peut être spontané ou chirurgical et l’existence éventuelle de signes toxiniques qui constituent toujours des signes de gravité. Les germes les plus fréquemment en cause chez l’enfant sont Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes . En raison de la faible incidence des S. aureus résistants à la méthicilline en France (<10 %), l’antibiothérapie de première intention est l’amoxicilline-acide clavulanique à laquelle on pourra ajouter un traitement anti-toxinique comme la clindamycine pour les patients présentant des signes toxiniques manifestes. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.166-173
Titre : Antibiothérapie des infections cutanées Type de document : revue Auteurs : Y. Gillet, Auteur ; M. Lorrot, Auteur ; P. Minodier, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.166-173 Langues : Français Résumé : Les infections cutanées bactériennes sont fréquentes chez l’enfant et ne nécessitent pas toujours une antibiothérapie par voie générale notamment pour les formes superficielles. Le lavage (à l’eau et au savon) et le rinçage soigneux de la lésion sont alors les points clés du traitement. Une analyse sémiologique doit précéder toute décision thérapeutique pour évaluer la pertinence de l’antibiothérapie, la nécessité ou non d’un drainage qui peut être spontané ou chirurgical et l’existence éventuelle de signes toxiniques qui constituent toujours des signes de gravité. Les germes les plus fréquemment en cause chez l’enfant sont Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes . En raison de la faible incidence des S. aureus résistants à la méthicilline en France (<10 %), l’antibiothérapie de première intention est l’amoxicilline-acide clavulanique à laquelle on pourra ajouter un traitement anti-toxinique comme la clindamycine pour les patients présentant des signes toxiniques manifestes. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible L’antibiothérapie des infections ostéoarticulaires en 2023 : propositions du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) / M. Lorrot in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] L’antibiothérapie des infections ostéoarticulaires en 2023 : propositions du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) [revue] / M. Lorrot, Auteur ; Y. Gillet, Auteur ; R. Basmaci, Auteur . - 2024 . - P.174-181.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.174-181
Résumé : La plupart des infections ostéo-articulaires (IOA) surviennent par voie hématogène, touchent les enfants de moins de 5 ans et comprennent l’ostéomyélite, l’arthrite septique, l’ostéo-athite et la spondylodiscite. Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont nécessaires pour éviter les complications. Les enfants chez lesquels on suspecte une IOA doivent être hospitalisés dès le début du traitement. Le drainage chirurgical est indiqué chez les patients souffrant d’arthrite septique ou d’abcès périostique. Staphylococcus aureus est impliqué dans l’IOA chez les enfants de tous âges ; Kingella kingae est un agent pathogène très commun chez les enfants de 6 mois à 4 ans. Le Groupe français d’infectiologie pédiatrique recommande une antibiothérapie empirique avec une couverture appropriée contre les S. aureus sensibles à la méthicilline. S. aureus (MSSA) avec de fortes doses (150mg/kg/j) de céfazoline intraveineuse. Chez la plupart des enfants présentant une IOA non compliquée présentant une évolution favorable (disparition de la fièvre et de la douleur), une antibiothérapie intraveineuse courte pendant 3j peut être suivie d’un traitement oral. En l’absence d’identification bactériologique, le relais oral se fait avec l’association amoxicilline/clavulanate (80mg/kg/j d’amoxicilline) ou la céfalexine (150mg/kg/j). Si l’espèce bactérienne est identifiée, l’antibiothérapie sera adaptée à la sensibilité aux antibiotiques. La durée totale minimale de l’antibiothérapie doit être de 14j pour les arthrites septiques, de 3 semaines pour les ostéomyélites et de 4 à 6 semaines pour les ostéoarthrites du bassin, les spondylodiscites et les ostéoarthrites plus sévères, ainsi que celles qui évoluent lentement sous traitement ou qui présentent une pathologie sous-jacente (nouveau-né, nourrisson de moins de 3 mois, patients immunodéprimés). Le traitement de la spondylodiscite et de l’IOA sévère nécessite un avis orthopédique systématique. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.174-181
Titre : L’antibiothérapie des infections ostéoarticulaires en 2023 : propositions du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) Type de document : revue Auteurs : M. Lorrot, Auteur ; Y. Gillet, Auteur ; R. Basmaci, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.174-181 Langues : Français Résumé : La plupart des infections ostéo-articulaires (IOA) surviennent par voie hématogène, touchent les enfants de moins de 5 ans et comprennent l’ostéomyélite, l’arthrite septique, l’ostéo-athite et la spondylodiscite. Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont nécessaires pour éviter les complications. Les enfants chez lesquels on suspecte une IOA doivent être hospitalisés dès le début du traitement. Le drainage chirurgical est indiqué chez les patients souffrant d’arthrite septique ou d’abcès périostique. Staphylococcus aureus est impliqué dans l’IOA chez les enfants de tous âges ; Kingella kingae est un agent pathogène très commun chez les enfants de 6 mois à 4 ans. Le Groupe français d’infectiologie pédiatrique recommande une antibiothérapie empirique avec une couverture appropriée contre les S. aureus sensibles à la méthicilline. S. aureus (MSSA) avec de fortes doses (150mg/kg/j) de céfazoline intraveineuse. Chez la plupart des enfants présentant une IOA non compliquée présentant une évolution favorable (disparition de la fièvre et de la douleur), une antibiothérapie intraveineuse courte pendant 3j peut être suivie d’un traitement oral. En l’absence d’identification bactériologique, le relais oral se fait avec l’association amoxicilline/clavulanate (80mg/kg/j d’amoxicilline) ou la céfalexine (150mg/kg/j). Si l’espèce bactérienne est identifiée, l’antibiothérapie sera adaptée à la sensibilité aux antibiotiques. La durée totale minimale de l’antibiothérapie doit être de 14j pour les arthrites septiques, de 3 semaines pour les ostéomyélites et de 4 à 6 semaines pour les ostéoarthrites du bassin, les spondylodiscites et les ostéoarthrites plus sévères, ainsi que celles qui évoluent lentement sous traitement ou qui présentent une pathologie sous-jacente (nouveau-né, nourrisson de moins de 3 mois, patients immunodéprimés). Le traitement de la spondylodiscite et de l’IOA sévère nécessite un avis orthopédique systématique. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibiothérapie des méningites bactériennes / Y. Gillet in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibiothérapie des méningites bactériennes [revue] / Y. Gillet, Auteur ; E. Grimprel, Auteur ; H. Haas, Auteur . - 2024 . - P.182-189.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.182-189
Résumé : La vaccination pneumococcique conjuguée (7- puis 13-valente) a considérablement modifié le profil des méningites à pneumocoque en faisant disparaître les souches virulentes les plus résistantes aux bêtalactamines en France. L’observatoire national des méningites bactériennes de l’enfant du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) de la Société française de pédiatrie ainsi que le Centre national de référence des pneumocoques n’ont pas répertorié de cas de méningite due à des pneumocoques résistants aux céphalosporines de troisième génération (C3G), même si des souches de profil moins favorable (sérotype 15) ont semblé émerger en 2021. Ces données récentes justifient de reconduire les recommandations de 2016 et à limiter l’usage de la vancomycine à la phase secondaire de traitement des méningites à pneumocoque lorsque la CMI de la souche isolée vis-à-vis des C3G injectables est>0,5 mg/L. La seule modification notable proposée par le GPIP dans cette actualisation 2023 de ses recommandations porte sur la suppression de l’association de la ciprofloxacine au céfotaxime dans les méningites à Escherichia coli du nouveau-né et du jeune nourrisson. L’observatoire national des méningites de l’enfant est un outil précieux en raison de sa bonne exhaustivité et de sa pérennité depuis 15 ans. Le maintien de la surveillance épidémiologique permettra d’adapter si nécessaire, les nouveaux schémas thérapeutiques à l’évolution des profils de sensibilité des pneumocoques et aux changements sérotypiques éventuels à venir. Les abcès cérébraux communautaires sont des maladies rares, mais leur prise en charge nécessite une approche rigoureuse : une imagerie de qualité, un prélèvement bactériologique avant l’antibiothérapie dans la mesure du possible, et un traitement antibiotique incluant le métronidazole en plus du céfotaxime. Ces abcès cérébraux nécessitent toujours une collaboration multidisciplinaire, incluant les professionnels des maladies infectieuses et un avis neurochirurgical. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.182-189
Titre : Antibiothérapie des méningites bactériennes Type de document : revue Auteurs : Y. Gillet, Auteur ; E. Grimprel, Auteur ; H. Haas, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.182-189 Langues : Français Résumé : La vaccination pneumococcique conjuguée (7- puis 13-valente) a considérablement modifié le profil des méningites à pneumocoque en faisant disparaître les souches virulentes les plus résistantes aux bêtalactamines en France. L’observatoire national des méningites bactériennes de l’enfant du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) de la Société française de pédiatrie ainsi que le Centre national de référence des pneumocoques n’ont pas répertorié de cas de méningite due à des pneumocoques résistants aux céphalosporines de troisième génération (C3G), même si des souches de profil moins favorable (sérotype 15) ont semblé émerger en 2021. Ces données récentes justifient de reconduire les recommandations de 2016 et à limiter l’usage de la vancomycine à la phase secondaire de traitement des méningites à pneumocoque lorsque la CMI de la souche isolée vis-à-vis des C3G injectables est>0,5 mg/L. La seule modification notable proposée par le GPIP dans cette actualisation 2023 de ses recommandations porte sur la suppression de l’association de la ciprofloxacine au céfotaxime dans les méningites à Escherichia coli du nouveau-né et du jeune nourrisson. L’observatoire national des méningites de l’enfant est un outil précieux en raison de sa bonne exhaustivité et de sa pérennité depuis 15 ans. Le maintien de la surveillance épidémiologique permettra d’adapter si nécessaire, les nouveaux schémas thérapeutiques à l’évolution des profils de sensibilité des pneumocoques et aux changements sérotypiques éventuels à venir. Les abcès cérébraux communautaires sont des maladies rares, mais leur prise en charge nécessite une approche rigoureuse : une imagerie de qualité, un prélèvement bactériologique avant l’antibiothérapie dans la mesure du possible, et un traitement antibiotique incluant le métronidazole en plus du céfotaxime. Ces abcès cérébraux nécessitent toujours une collaboration multidisciplinaire, incluant les professionnels des maladies infectieuses et un avis neurochirurgical. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique [revue] / R. Cohen, Auteur ; O. Romain, Auteur ; M. Tauzin, Auteur . - 2024 . - P.190-198.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.190-198
Résumé : Les infections bactériennes graves ont une incidence plus élevée dans la période néonatale qu’à tout autre âge pédiatrique et leur gravité est accrue en l’absence de diagnostic et de traitement précoces. L’incidence est encore plus importante chez les prématurés que chez les nouveau-nés à terme. Les signes cliniques induits sont peu spécifiques et parfois insignifiants, et les biomarqueurs sont peu performants au cours des 24 premières heures de l’infection. Pendant des décennies, cette situation a conduit à traiter trop d’enfants, pendant de longues périodes, avec des antibiotiques à large spectre. Aujourd’hui, le défi consiste à prescrire des traitements ciblés en identifiant les nouveau-nés réellement infectés. Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à des changements de paradigme majeurs dont il est essentiel de tenir compte. En effet, la prise de conscience croissante de l’impact écologique de l’antibiothérapie précoce, notamment sa contribution à la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques, implique de choisir l’antibiotique à spectre le plus étroit et des durées de traitement en adéquation réelle avec les signes d’infection. Parmi les tests biologiques, les plus importants sont les hémocultures. Au moins une hémoculture, réalisée dans des conditions d’asepsie, de volume suffisant (1 à 2mL) et avec des flacons pédiatriques, doit être effectuée dès que la décision de traiter est prise, avant de débuter toute antibiothérapie. Les bactéries responsables des infections bactériennes néonatales précoces (IBPN) n’ont pas évolué de manière significative au cours des dernières années et restent dominées par les Streptocoques du groupe B et Escherichia coli , qui sont les principales cibles du traitement. Le SGB est largement prédominant chez les enfants nés à terme, mais la proportion d’infections dues à E. coli augmente avec la prématurité. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.190-198
Titre : Infections bactériennes néonatales : diagnostic, épidémiologie bactérienne et traitement antibiotique Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; O. Romain, Auteur ; M. Tauzin, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.190-198 Langues : Français Résumé : Les infections bactériennes graves ont une incidence plus élevée dans la période néonatale qu’à tout autre âge pédiatrique et leur gravité est accrue en l’absence de diagnostic et de traitement précoces. L’incidence est encore plus importante chez les prématurés que chez les nouveau-nés à terme. Les signes cliniques induits sont peu spécifiques et parfois insignifiants, et les biomarqueurs sont peu performants au cours des 24 premières heures de l’infection. Pendant des décennies, cette situation a conduit à traiter trop d’enfants, pendant de longues périodes, avec des antibiotiques à large spectre. Aujourd’hui, le défi consiste à prescrire des traitements ciblés en identifiant les nouveau-nés réellement infectés. Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à des changements de paradigme majeurs dont il est essentiel de tenir compte. En effet, la prise de conscience croissante de l’impact écologique de l’antibiothérapie précoce, notamment sa contribution à la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques, implique de choisir l’antibiotique à spectre le plus étroit et des durées de traitement en adéquation réelle avec les signes d’infection. Parmi les tests biologiques, les plus importants sont les hémocultures. Au moins une hémoculture, réalisée dans des conditions d’asepsie, de volume suffisant (1 à 2mL) et avec des flacons pédiatriques, doit être effectuée dès que la décision de traiter est prise, avant de débuter toute antibiothérapie. Les bactéries responsables des infections bactériennes néonatales précoces (IBPN) n’ont pas évolué de manière significative au cours des dernières années et restent dominées par les Streptocoques du groupe B et Escherichia coli , qui sont les principales cibles du traitement. Le SGB est largement prédominant chez les enfants nés à terme, mais la proportion d’infections dues à E. coli augmente avec la prématurité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Traitement des infections dues à des bacilles à Gram négatif en pédiatrie / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Traitement des infections dues à des bacilles à Gram négatif en pédiatrie [revue] / R. Cohen, Auteur ; L. Dortet, Auteur ; M. Caseris, Auteur . - 2024 . - P.199-206.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.199-206
Résumé : La résistance des bactéries à Gram négatif aux antibiotiques, en particulier les β-lactamines, est désormais considérée comme un problème majeur de santé publique. Les principaux mécanismes de résistance aux β-lactamines chez les entérobactéries sont la production de β-lactamases à spectre étendu (BLSE) ou de carbapénémases, qui hydrolysent pratiquement toutes les β-lactamines. Cependant, une proportion substantielle de bacilles à Gram négatif résistants aux carbapénèmes ne produit pas de carbapénémase mais combine la surproduction d’une céphalosporinase et/ou d’une BLSE avec une très faible hydrolyse des pénèmes et une perméabilité réduite de la membrane externe. L’arrivée de nouveaux agents antibactériens actifs sur certaines de ces souches multirésistantes, comme les nouveaux inhibiteurs de β-lactamines, a marqué un tournant dans le traitement et représente un réel progrès. La connaissance approfondie des mécanismes de résistance est cruciale pour le choix de la molécule la plus efficace, et leur prescription nécessite une collaboration étroite entre microbiologistes, infectiologues, et médecins de soins intensifs. Si ces molécules sont significativement plus actives contre les souches résistantes que celles précédemment disponibles, leur spectre d’activité ne couvre pas l’ensemble des mécanismes de résistance chez les Gram négatifs, ni chez les autres espèces bactériennes potentiellement impliquées dans les infections polymicrobiennes. L’utilisation de ces nouveaux composés ne modifie pas les schémas antibiotiques en termes de durée et d’indication de l’antibiothérapie combinée, qui restent très limités. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.199-206
Titre : Traitement des infections dues à des bacilles à Gram négatif en pédiatrie Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; L. Dortet, Auteur ; M. Caseris, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.199-206 Langues : Français Résumé : La résistance des bactéries à Gram négatif aux antibiotiques, en particulier les β-lactamines, est désormais considérée comme un problème majeur de santé publique. Les principaux mécanismes de résistance aux β-lactamines chez les entérobactéries sont la production de β-lactamases à spectre étendu (BLSE) ou de carbapénémases, qui hydrolysent pratiquement toutes les β-lactamines. Cependant, une proportion substantielle de bacilles à Gram négatif résistants aux carbapénèmes ne produit pas de carbapénémase mais combine la surproduction d’une céphalosporinase et/ou d’une BLSE avec une très faible hydrolyse des pénèmes et une perméabilité réduite de la membrane externe. L’arrivée de nouveaux agents antibactériens actifs sur certaines de ces souches multirésistantes, comme les nouveaux inhibiteurs de β-lactamines, a marqué un tournant dans le traitement et représente un réel progrès. La connaissance approfondie des mécanismes de résistance est cruciale pour le choix de la molécule la plus efficace, et leur prescription nécessite une collaboration étroite entre microbiologistes, infectiologues, et médecins de soins intensifs. Si ces molécules sont significativement plus actives contre les souches résistantes que celles précédemment disponibles, leur spectre d’activité ne couvre pas l’ensemble des mécanismes de résistance chez les Gram négatifs, ni chez les autres espèces bactériennes potentiellement impliquées dans les infections polymicrobiennes. L’utilisation de ces nouveaux composés ne modifie pas les schémas antibiotiques en termes de durée et d’indication de l’antibiothérapie combinée, qui restent très limités. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Traitement des infections dues à des bactéries plus rarement rencontrées chez l’enfant ou plus résistantes aux antibiotiques / R. Cohen in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Traitement des infections dues à des bactéries plus rarement rencontrées chez l’enfant ou plus résistantes aux antibiotiques [revue] / R. Cohen, Auteur ; L. De Pontual, Auteur ; Y. Gillet, Auteur . - 2024 . - P.207-216.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.207-216
Résumé : Ce chapitre expose le traitement antimicrobien empirique des espèces bactériennes les moins fréquentes responsables d’infections, qu’elles soient d’origine communautaire ou liées aux soins de santé. Il y est précisé le rôle de ces bactéries dans les maladies, les antibiotiques recommandés pour y faire face en tenant compte de leur résistance naturelle et des résistances acquises les plus courantes, ainsi que des paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques. L’avis d’un infectiologue ou d’un microbiologiste est souvent nécessaire. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.207-216
Titre : Traitement des infections dues à des bactéries plus rarement rencontrées chez l’enfant ou plus résistantes aux antibiotiques Type de document : revue Auteurs : R. Cohen, Auteur ; L. De Pontual, Auteur ; Y. Gillet, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.207-216 Langues : Français Résumé : Ce chapitre expose le traitement antimicrobien empirique des espèces bactériennes les moins fréquentes responsables d’infections, qu’elles soient d’origine communautaire ou liées aux soins de santé. Il y est précisé le rôle de ces bactéries dans les maladies, les antibiotiques recommandés pour y faire face en tenant compte de leur résistance naturelle et des résistances acquises les plus courantes, ainsi que des paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques. L’avis d’un infectiologue ou d’un microbiologiste est souvent nécessaire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Antibioprophylaxie chirurgicale et medicale courte de l’enfant / H. Haas in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°3 (juin 2024)
[article] Antibioprophylaxie chirurgicale et medicale courte de l’enfant [revue] / H. Haas, Auteur ; M. Caseris, Auteur ; M. De Queiroz, Auteur . - 2024 . - P.217-231.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.217-231
Résumé : Une antibioprophylaxie vise à s’opposer à la prolifération bactérienne afin de réduire le risque d’infection chez un patient. L’émergence des bactéries multirésistantes pouvant aboutir à des impasses thérapeutiques amène la communauté médicale internationale à proposer régulièrement des programmes d’optimisation de l’utilisation des antibiotiques. Le GPIP a mis à jour les recommandations de bonne pratique en antibioprophylaxie chirurgicale de l’enfant, en collaboration avec la SFAR (Société française d’anesthésie réanimation), et l’antibioprophylaxie médicale courte. Ces recommandations proposent un cadre général issu de l’analyse de données nationales et internationales, voire le plus souvent d’avis d’experts, et entendent servir de support à la mise en place de protocoles locaux d’antibioprophylaxie propres à chaque équipe. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°3 (juin 2024) . - P.217-231
Titre : Antibioprophylaxie chirurgicale et medicale courte de l’enfant Type de document : revue Auteurs : H. Haas, Auteur ; M. Caseris, Auteur ; M. De Queiroz, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.217-231 Langues : Français Résumé : Une antibioprophylaxie vise à s’opposer à la prolifération bactérienne afin de réduire le risque d’infection chez un patient. L’émergence des bactéries multirésistantes pouvant aboutir à des impasses thérapeutiques amène la communauté médicale internationale à proposer régulièrement des programmes d’optimisation de l’utilisation des antibiotiques. Le GPIP a mis à jour les recommandations de bonne pratique en antibioprophylaxie chirurgicale de l’enfant, en collaboration avec la SFAR (Société française d’anesthésie réanimation), et l’antibioprophylaxie médicale courte. Ces recommandations proposent un cadre général issu de l’analyse de données nationales et internationales, voire le plus souvent d’avis d’experts, et entendent servir de support à la mise en place de protocoles locaux d’antibioprophylaxie propres à chaque équipe. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036852 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible
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