vol.18 n°1 - L'éthique en pandémie mars 2021 vol.18 n°2 - De la necessaire distanciation à la nécessaire présence juin 2021 vol.18 n°3 - Pas d'éthique sans équipe septembre 2021 vol.18 n°4 - Le soin peut-il être violent ? décembre 2021 vol.19 n°1 - Incertitudes ? mars 2022 vol.19 n°2 - Souffrance, bien-être et normalité juin 2022 vol.19 n°3 - S'ajuster à autrui septembre 2022 Ethique et santé . vol.18 n°4 Le soin peut-il être violent ? Mention de date :  décembre 2021 Paru le :  01/10/2021

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Quelle éthique pour le soin des adolescents violents ? / T. Lebailly in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Quelle éthique pour le soin des adolescents violents ? [revue] / T. Lebailly, Auteur ; S. Saint-André, Auteur . - 2021 . - p.194-200. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.194-200 Mots-clés : adolescence éthique psychiatrie violence Résumé : Cet article s’intéresse à ce qui pourrait fonder l’éthique de la prise en charge médicale des adolescents violents. Deux perspectives médicales s’opposent dans cette problématique : l’une interventionniste et l’autre attentiste, toutes deux sous-tendues par des principes éthiques qui aménagent différemment l’aporie de la violence des institutions face à la violence des adolescents (non-violence versus contre-violence). Ce travail se fixe comme objectif d’étudier les principes éthiques qui permettraient de dépasser ces contradictions dans la prise en charge de ces adolescents. Il se propose de relativiser les principes éthiques qui opposent interventionnisme et attentisme par d’autres qui les lient : sollicitude, responsabilité pour autrui, confiance.Avec la sollicitude, principe fondamental du soin, qui va au-delà de l’empathie, en permettant une action concrète pour autrui. Avec la responsabilité pour autrui, dans une perspective Levinassienne, où l’on s’oblige, à se rendre et même à se donner responsable pour son prochain en tant qu’il est démuni faisant de nous alors son « obligé ». Avec le principe de confiance (en soi, en ses collègues, en son institution et en ses partenaires), qui s’impose pour que les principes précédents ne restent pas au stade des intentions les renvoyant à l’attentisme qu’elles prétendent dépasser, mais se traduisent en actions concrètes, qui conditionne la possibilité d’un interventionnisme éthique. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.194-200 Titre : Quelle éthique pour le soin des adolescents violents ? Type de document : revue Auteurs : T. Lebailly, Auteur ; S. Saint-André, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.194-200 Langues : Français Mots-clés : adolescence éthique psychiatrie violence Résumé : Cet article s’intéresse à ce qui pourrait fonder l’éthique de la prise en charge médicale des adolescents violents. Deux perspectives médicales s’opposent dans cette problématique : l’une interventionniste et l’autre attentiste, toutes deux sous-tendues par des principes éthiques qui aménagent différemment l’aporie de la violence des institutions face à la violence des adolescents (non-violence versus contre-violence). Ce travail se fixe comme objectif d’étudier les principes éthiques qui permettraient de dépasser ces contradictions dans la prise en charge de ces adolescents. Il se propose de relativiser les principes éthiques qui opposent interventionnisme et attentisme par d’autres qui les lient : sollicitude, responsabilité pour autrui, confiance.Avec la sollicitude, principe fondamental du soin, qui va au-delà de l’empathie, en permettant une action concrète pour autrui. Avec la responsabilité pour autrui, dans une perspective Levinassienne, où l’on s’oblige, à se rendre et même à se donner responsable pour son prochain en tant qu’il est démuni faisant de nous alors son « obligé ». Avec le principe de confiance (en soi, en ses collègues, en son institution et en ses partenaires), qui s’impose pour que les principes précédents ne restent pas au stade des intentions les renvoyant à l’attentisme qu’elles prétendent dépasser, mais se traduisent en actions concrètes, qui conditionne la possibilité d’un interventionnisme éthique.

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Les directives anticipées en situation palliative : un outil pour l’autonomie ? / C. Lamouille-Chevalier in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Les directives anticipées en situation palliative : un outil pour l’autonomie ? [revue] / C. Lamouille-Chevalier, Auteur ; L. Demarche, Auteur ; T. Rivasseau-Jonveaux, Auteur . - 2021 . - p.202-208. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.202-208 Mots-clés : autonomie décision directive anticipée fin de vie soins palliatifs Résumé : Les directives anticipées sont encore peu utilisées en l’état actuel des choses. Très peu de recherches ont été entreprises à ce jour pour identifier les raisons pour lesquelles la rédaction de directives anticipées est si peu fréquente en France. L’objectif de la présente étude est d’identifier les freins et les leviers à la rédaction de directives anticipées par les patients en soins palliatifs et par les proches. Des entretiens individuels semi-structurés ont été réalisés auprès de patients en soins palliatifs hospitalisés en unité de soins palliatifs ou suivis en consultation de médecine palliative et auprès de leurs proches. Douze patients et dix proches ont été interrogés. Leurs points de vue étaient similaires. Notre étude a révélé que le modèle de directives écrites ne répondait pas aux attentes des personnes interrogées et que la rédaction des DA n’était pas un objectif prioritaire chez nos interviewés. Les participants ont privilégié les aspects relationnels avec les équipes soignantes et les proches, dans une approche dynamique qui respecte leur temporalité et leur capacité d’adaptation aux différents événements de vie. Si les discussions anticipées et répétées sont privilégiées, il reste à construire un modèle d’entretiens afin de pouvoir recueillir des informations qui représentent réellement les souhaits des patients et qui soient utiles à la pratique médicale. Les discussions anticipées s’inscrivent dans une approche plus systémique des personnes en situation palliative et constituent un outil relationnel pertinent pour la pratique des soins. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.202-208 Titre : Les directives anticipées en situation palliative : un outil pour l’autonomie ? Type de document : revue Auteurs : C. Lamouille-Chevalier, Auteur ; L. Demarche, Auteur ; T. Rivasseau-Jonveaux, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.202-208 Langues : Français Mots-clés : autonomie décision directive anticipée fin de vie soins palliatifs Résumé : Les directives anticipées sont encore peu utilisées en l’état actuel des choses. Très peu de recherches ont été entreprises à ce jour pour identifier les raisons pour lesquelles la rédaction de directives anticipées est si peu fréquente en France. L’objectif de la présente étude est d’identifier les freins et les leviers à la rédaction de directives anticipées par les patients en soins palliatifs et par les proches. Des entretiens individuels semi-structurés ont été réalisés auprès de patients en soins palliatifs hospitalisés en unité de soins palliatifs ou suivis en consultation de médecine palliative et auprès de leurs proches. Douze patients et dix proches ont été interrogés. Leurs points de vue étaient similaires. Notre étude a révélé que le modèle de directives écrites ne répondait pas aux attentes des personnes interrogées et que la rédaction des DA n’était pas un objectif prioritaire chez nos interviewés. Les participants ont privilégié les aspects relationnels avec les équipes soignantes et les proches, dans une approche dynamique qui respecte leur temporalité et leur capacité d’adaptation aux différents événements de vie. Si les discussions anticipées et répétées sont privilégiées, il reste à construire un modèle d’entretiens afin de pouvoir recueillir des informations qui représentent réellement les souhaits des patients et qui soient utiles à la pratique médicale. Les discussions anticipées s’inscrivent dans une approche plus systémique des personnes en situation palliative et constituent un outil relationnel pertinent pour la pratique des soins.

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Une clinique narrative des soins palliatifs : écriture créative ou intrusive ? / V. Avérous in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Une clinique narrative des soins palliatifs : écriture créative ou intrusive ? [revue] / V. Avérous, Auteur ; I. Galichon, Auteur . - 2021 . - p.209-216. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.209-216 Mots-clés : honte médecine narrative soins palliatifs traumatisme Résumé : Nous proposons dans cet article d’envisager la possibilité d’une clinique narrative en soins palliatifs dans la perspective d’une amélioration des soins. Il s’agira alors de caractériser, à l’aune des travaux menés en littérature et philosophie, la valeur et la fonction que le récit pourrait revêtir pour les patients. À partir de deux expériences menées en services de soins palliatifs, nous tâcherons de discerner ce qui peut relever d’un accompagnement, d’un support de soin et ce qui peut être perçu comme une intrusion, réveillant honte et trauma. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.209-216 Titre : Une clinique narrative des soins palliatifs : écriture créative ou intrusive ? Type de document : revue Auteurs : V. Avérous, Auteur ; I. Galichon, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.209-216 Langues : Français Mots-clés : honte médecine narrative soins palliatifs traumatisme Résumé : Nous proposons dans cet article d’envisager la possibilité d’une clinique narrative en soins palliatifs dans la perspective d’une amélioration des soins. Il s’agira alors de caractériser, à l’aune des travaux menés en littérature et philosophie, la valeur et la fonction que le récit pourrait revêtir pour les patients. À partir de deux expériences menées en services de soins palliatifs, nous tâcherons de discerner ce qui peut relever d’un accompagnement, d’un support de soin et ce qui peut être perçu comme une intrusion, réveillant honte et trauma.

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États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin / D. Fourel in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin [revue] / D. Fourel, Auteur ; A. Segondi, Auteur ; M. Delaunay, Auteur . - 2021 . - p.217-223. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.217-223 Mots-clés : Covid-19 émotion psychologie réanimation triage vocation Résumé : La pandémie à Covid-19 installe des émotions qui peuvent être comprises au sens pathologique de trouble psychique et/ou au sens heuristique d’une dimension morale. Qu’en est-il donc de cette distinction dans les services de soins critiques et de réanimation dont les soignants sont aux avant-postes des événements ? Que faire des émotions ? L’objectif de ce travail est de poser sur ces questions un regard médicopsychologique et éthique en partant de l’hypothèse que les émotions ont une utilité propre pendant la pandémie. Il s’agira dans un premier temps de montrer que l’angoisse et la peur, bien que différentes d’un point de vue épistémologique, surgissent d’un même lieu historique qui est le discours du monde médical avec la mort. La prise de conscience de l’inéluctable fait partager un même besoin du soignant et du citoyen d’une économie psychique qui va conduire à différencier deux réactions possibles face aux émotions : un « faire front » et un « composer avec ». Cet entredeux psychique, inhérent au contexte pandémique, interpelle le soin critique sur une dimension morale en rapport avec la problématique d’abandon de la personne humaine et la notion mal connue de « mort en masse ». Une réponse à cette difficulté se trouverait dans le concept d’« être-soignant-proche » mais son application suppose aussi une réflexion éthique sur les exutoires et les vertus personnelles. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.217-223 Titre : États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin Type de document : revue Auteurs : D. Fourel, Auteur ; A. Segondi, Auteur ; M. Delaunay, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.217-223 Langues : Français Mots-clés : Covid-19 émotion psychologie réanimation triage vocation Résumé : La pandémie à Covid-19 installe des émotions qui peuvent être comprises au sens pathologique de trouble psychique et/ou au sens heuristique d’une dimension morale. Qu’en est-il donc de cette distinction dans les services de soins critiques et de réanimation dont les soignants sont aux avant-postes des événements ? Que faire des émotions ? L’objectif de ce travail est de poser sur ces questions un regard médicopsychologique et éthique en partant de l’hypothèse que les émotions ont une utilité propre pendant la pandémie. Il s’agira dans un premier temps de montrer que l’angoisse et la peur, bien que différentes d’un point de vue épistémologique, surgissent d’un même lieu historique qui est le discours du monde médical avec la mort. La prise de conscience de l’inéluctable fait partager un même besoin du soignant et du citoyen d’une économie psychique qui va conduire à différencier deux réactions possibles face aux émotions : un « faire front » et un « composer avec ». Cet entredeux psychique, inhérent au contexte pandémique, interpelle le soin critique sur une dimension morale en rapport avec la problématique d’abandon de la personne humaine et la notion mal connue de « mort en masse ». Une réponse à cette difficulté se trouverait dans le concept d’« être-soignant-proche » mais son application suppose aussi une réflexion éthique sur les exutoires et les vertus personnelles.

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Démarches réglementaires et éthiques : thèses et Départements de Médecine Générale : un vrai casse-tête / B. Frèche in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Démarches réglementaires et éthiques : thèses et Départements de Médecine Générale : un vrai casse-tête [revue] / B. Frèche, Auteur ; M. Besnier, Auteur ; J.-B. Almecija, Auteur . - 2021 . - p.224-229. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.224-229 Mots-clés : éthique étudiant législation médecine générale recherche biomédicale thèse Résumé : Différents textes fondateurs de l’éthique en recherche biomédicale ont vu le jour. Le premier fut le Code de Nuremberg en 1947, suivi par la Déclaration d’Helsinki en 1964. En 1997, le Conseil d’État européen adopta la Convention d’Oviedo, réaffirmant les principes fondamentaux pour la protection des êtres humains impliqués dans ces recherches. Une évolution récente en France a fait suite à la loi dite « Jardé » du 5 mars 2012. Les travaux de recherches des thèses d’exercices en Médecine sont soumis à cette loi. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.224-229 Titre : Démarches réglementaires et éthiques : thèses et Départements de Médecine Générale : un vrai casse-tête Type de document : revue Auteurs : B. Frèche, Auteur ; M. Besnier, Auteur ; J.-B. Almecija, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.224-229 Langues : Français Mots-clés : éthique étudiant législation médecine générale recherche biomédicale thèse Résumé : Différents textes fondateurs de l’éthique en recherche biomédicale ont vu le jour. Le premier fut le Code de Nuremberg en 1947, suivi par la Déclaration d’Helsinki en 1964. En 1997, le Conseil d’État européen adopta la Convention d’Oviedo, réaffirmant les principes fondamentaux pour la protection des êtres humains impliqués dans ces recherches. Une évolution récente en France a fait suite à la loi dite « Jardé » du 5 mars 2012. Les travaux de recherches des thèses d’exercices en Médecine sont soumis à cette loi.

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Éléments sur la responsabilité juridique de l’État en cas de crise sanitaire / H.-B. Pouillaude in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Éléments sur la responsabilité juridique de l’État en cas de crise sanitaire [revue] / H.-B. Pouillaude, Auteur . - 2021 . - p.230-235. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.230-235 Mots-clés : crise sanitaire responsabilité juridique Résumé : La question de la responsabilité de l’État dans le cadre de la crise sanitaire actuelle est posée par des acteurs politiques, des victimes de la COVID 19 ou des soignants. Distincte de la responsabilité pénale des dirigeants politiques, la responsabilité de l’État est soumise à un régime de droit administratif qui s’articule notamment autour de la notion de « carence ». Sa reconnaissance, dans la jurisprudence administrative, est soumise à des conditions qui, appliquées à la période actuelle, appelle un jugement nuancé. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.230-235 Titre : Éléments sur la responsabilité juridique de l’État en cas de crise sanitaire Type de document : revue Auteurs : H.-B. Pouillaude, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.230-235 Langues : Français Mots-clés : crise sanitaire responsabilité juridique Résumé : La question de la responsabilité de l’État dans le cadre de la crise sanitaire actuelle est posée par des acteurs politiques, des victimes de la COVID 19 ou des soignants. Distincte de la responsabilité pénale des dirigeants politiques, la responsabilité de l’État est soumise à un régime de droit administratif qui s’articule notamment autour de la notion de « carence ». Sa reconnaissance, dans la jurisprudence administrative, est soumise à des conditions qui, appliquées à la période actuelle, appelle un jugement nuancé.

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Égalité et équité dans le cadre de la nouvelle loi de bioéthique, visions croisées du juriste et du médecin de la reproduction / S. Tuffin in Ethique et santé, vol.18 n°4 (décembre 2021)

ISBD Public [article] Égalité et équité dans le cadre de la nouvelle loi de bioéthique, visions croisées du juriste et du médecin de la reproduction [revue] / S. Tuffin, Auteur ; F. Scheffler, Auteur ; D. Bosquet, Auteur . - 2021 . - p.236-244. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.236-244 Mots-clés : bioéthique droit égalité équité PMA procréation médicalement assistée Résumé : En 1994, avec sa première loi de bioéthique, la France a été le premier pays au Monde à encadrer les techniques scientifiques et médicales en matière d’Assistance Médicale à la Procréation. Avec la loi du 6 août 2004 modifiant celle de 1994, le terme de « bioéthique » apparaîtra pour la première fois en droit positif français. Au gré de ses révisions successives (2004 puis 2011), ces lois ont évolué principalement en fonction des avancées techniques dans ce domaine. C’est dans ce cadre que le gouvernement a proposé un projet de révision de la loi de bioéthique en 2019. Celui-ci pose entre autres propositions l’ouverture du droit à l’Assistance Médicale à la Procréation pour les couples de femmes et les femmes seules. Les questions soulevées par ce projet de révision éprouvent les notions d’égalité et d’équité dans un projet qui promeut ces principes essentiels. Nous nous sommes interrogés sur les limites posées par ces notions d’égalité et d’équité en croisant les regards et l’expérience d’un juriste et d’un médecin de la reproduction en nous intéressant au raisonnement éthique, aux faits biologiques, aux droits acquis et aux enjeux économiques et sociétaux. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°4 (décembre 2021) . - p.236-244 Titre : Égalité et équité dans le cadre de la nouvelle loi de bioéthique, visions croisées du juriste et du médecin de la reproduction Type de document : revue Auteurs : S. Tuffin, Auteur ; F. Scheffler, Auteur ; D. Bosquet, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.236-244 Langues : Français Mots-clés : bioéthique droit égalité équité PMA procréation médicalement assistée Résumé : En 1994, avec sa première loi de bioéthique, la France a été le premier pays au Monde à encadrer les techniques scientifiques et médicales en matière d’Assistance Médicale à la Procréation. Avec la loi du 6 août 2004 modifiant celle de 1994, le terme de « bioéthique » apparaîtra pour la première fois en droit positif français. Au gré de ses révisions successives (2004 puis 2011), ces lois ont évolué principalement en fonction des avancées techniques dans ce domaine. C’est dans ce cadre que le gouvernement a proposé un projet de révision de la loi de bioéthique en 2019. Celui-ci pose entre autres propositions l’ouverture du droit à l’Assistance Médicale à la Procréation pour les couples de femmes et les femmes seules. Les questions soulevées par ce projet de révision éprouvent les notions d’égalité et d’équité dans un projet qui promeut ces principes essentiels. Nous nous sommes interrogés sur les limites posées par ces notions d’égalité et d’équité en croisant les regards et l’expérience d’un juriste et d’un médecin de la reproduction en nous intéressant au raisonnement éthique, aux faits biologiques, aux droits acquis et aux enjeux économiques et sociétaux.

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