Le catalogue du centre de documentation vous permet de chercher des documents dans l'ensemble des collections en rayon.
Fonds documentaire
Catalogue du fonds documentaire de l’IRF : https://catalogue-documentaire.chu-reims.fr
Base de données Em-Premium – revues numériques en ligne, abonnements IRF : https://www.em-premium.com
Recherche documentaire
Utilisation de bases de données (PubMed, etc.) - Utilisation Zotero - Rédaction de bibliographie
→ Accompagnement personnalisé (sur RDV) : cmoschetti@chu-reims.fr - 03 26 78 75 85
Normes bibliographiques (liens Université Montréal)
Normes Vancouver
Normes APA (7ème éd.)
Quelques bases de données documentaires
Em-Premium – Éditeur Elsevier – BDD médicale et paramédicale
LiSSa – Littérature scientifique en santé – Moteur de recherche (articles scientifiques en français dans le domaine de la Santé)
HAL – Archives ouvertes (thèses, articles scientifiques de niveau recherche)
PubMed – Base de données en biologie et médecine – Accès à la base biblio. MEDLINE
Cochrane – Ressource experte de revues systématiques en soins de santé
ScienceDirect – Base de données de revues pluridisciplinaire produite par Elsevier
Cairn - Base de données en sciences humaines et sociales
Centre de Documentation
- Horaires
Du lundi au jeudi : 8h-17h
Vendredi : 8h-13h
Contact
Tél : 03 26 83 28 24
Email : bibliotheque@chu-reims.fr
Informations pratiques
Prêts
5 documents
2 semaines de prêt
1 renouvellement de 2 semaines (accueil-mail-tél.)
Retard: suspension de prêt d'une durée égale au retard
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les étagères virtuelles... | Votre compte |
Sexologies . vol.28 n°3Mention de date : juillet septembre 2019Paru le : 01/07/2019 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierSexualité entre femmes : une clinique particulière ? Éléments de compréhension pour une meilleure prise en charge des FSF (femmes ayant des rapports sexuels avec d’autres femmes) en santé sexuelle / C. Delebarre in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Sexualité entre femmes : une clinique particulière ? Éléments de compréhension pour une meilleure prise en charge des FSF (femmes ayant des rapports sexuels avec d’autres femmes) en santé sexuelle [revue] / C. Delebarre, Auteur . - 2019 . - p.96-103.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.96-103
Mots-clés : femme
lesbianisme
psychologie
santé sexuelle
sexologie
sexualitéRésumé : Considérée comme une sexualité à faibles risques, notamment vis-à-vis du VIH, la sexualité entre femmes est l’une des grandes absentes des discours de prévention, et plus globalement des dispositifs professionnels de santé sexuelle. Cette absence participe à l’invisibilité et l’invisibilisation des sexualités entre femmes et des FSF elles-mêmes et concourent à un moindre recours aux soins et aux suivis en santé sexuelle. [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.96-103
Titre : Sexualité entre femmes : une clinique particulière ? Éléments de compréhension pour une meilleure prise en charge des FSF (femmes ayant des rapports sexuels avec d’autres femmes) en santé sexuelle Type de document : revue Auteurs : C. Delebarre, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.96-103 Langues : Français Mots-clés : femme
lesbianisme
psychologie
santé sexuelle
sexologie
sexualitéRésumé : Considérée comme une sexualité à faibles risques, notamment vis-à-vis du VIH, la sexualité entre femmes est l’une des grandes absentes des discours de prévention, et plus globalement des dispositifs professionnels de santé sexuelle. Cette absence participe à l’invisibilité et l’invisibilisation des sexualités entre femmes et des FSF elles-mêmes et concourent à un moindre recours aux soins et aux suivis en santé sexuelle. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Sexualité, plaisir et infection à VIH : les scripts de la contamination chez des hommes ayant une sexualité entre hommes (HSH) en France / G. Domenech-Dorca in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Sexualité, plaisir et infection à VIH : les scripts de la contamination chez des hommes ayant une sexualité entre hommes (HSH) en France [revue] / G. Domenech-Dorca, Auteur ; Alain Giami, Auteur . - 2019 . - p.104-113.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.104-113
Mots-clés : contamination
homme
plaisir
préservatif
prophylaxie pré-exposition (PrEP)
sexualité
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Les personnes les plus informées des modes de prévention à l’égard de la contamination par le VIH, les hommes ayant une sexualité avec d’autres hommes (HSH), restent en France la population ayant le plus grand nombre de nouvelles déclarations de contaminations au VIH... [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.104-113
Titre : Sexualité, plaisir et infection à VIH : les scripts de la contamination chez des hommes ayant une sexualité entre hommes (HSH) en France Type de document : revue Auteurs : G. Domenech-Dorca, Auteur ; Alain Giami, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.104-113 Langues : Français Mots-clés : contamination
homme
plaisir
préservatif
prophylaxie pré-exposition (PrEP)
sexualité
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Les personnes les plus informées des modes de prévention à l’égard de la contamination par le VIH, les hommes ayant une sexualité avec d’autres hommes (HSH), restent en France la population ayant le plus grand nombre de nouvelles déclarations de contaminations au VIH... Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Comment aborder le travail clinique avec les clients bisexuels âgés et leurs partenaires ? / S. Eleuteri in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Comment aborder le travail clinique avec les clients bisexuels âgés et leurs partenaires ? [revue] / S. Eleuteri, Auteur ; R. Rossi, Auteur ; C. Simonelli, Auteur . - 2019 . - p.114-119.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.114-119
Mots-clés : bisexualité
couple
orientation sexuelle
thérapie
vieillissementRésumé : Vieillir en bonne santé n’est pas simple dans notre société. Vieillir avec succès et être bisexuel, est une sorte de défi. Des attitudes négatives envers les bisexuels ont été documentées chez les hétérosexuels aussi bien que chez les homosexuels. Les personnes âgées bisexuelles peuvent alors être victimes de diverses formes de discrimination qui les marginalisent et les rendent invisibles. La formation et le maintien d’une identité bisexuelle dans une culture sexuellement dichotomique est une tâche complexe et difficile qui exige de la résilience pour contrer l’isolement. Les bisexuels plus âgés ont différents types de relations. De plus, leurs familles reflètent des arrangements très différents. Une bonne communication au sujet de la bisexualité et d’autres questions conjugales s’est avérée être la clé de la satisfaction du couple. Les couples à orientation mixte font face à des problèmes découlant de la dichotomisation de la sexualité, des mythes et des stéréotypes négatifs et du manque de sensibilisation aux modèles et aux ressources. Cela peut être particulièrement problématique lorsque la bisexualité d’un partenaire est abordée pour la première fois dans le cadre d’une relation engagée, surtout si des problèmes sexologiques surviennent. Dans cette revue narrative de la littérature, les auteurs présentent certains des aspects clés du vieillissement des bisexuels dans les relations pertinentes pour les professionnels de la santé sexuelle, en mettant l’accent sur les questions les plus importantes soulignées dans la documentation. Diverses stratégies thérapeutiques sont maintenant disponibles, toutes devraient être appliquées dans le cadre d’une approche intégrative. Les tâches thérapeutiques dans ces couples comprennent l’étude de la sexualité et des relations dans le contexte du vieillissement dans le contexte de la stigmatisation, l’évaluation des antécédents sexuels et de la relation, la clarification des significations personnelles de la bisexualité, l’éducation et la fourniture de ressources. Si le besoin s’en fait sentir, il est important de faciliter les négociations concernant les rapports sexuels protégés et le polyamour. La thérapie permet d’affirmer la bisexualité et de valider les différents types de relations. Le thérapeute joue un rôle important dans l’acceptation de la bisexualité, servant à contrer l’invisibilité bisexuelle, tout en facilitant l’exploration des sentiments et des besoins des deux partenaires. [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.114-119
Titre : Comment aborder le travail clinique avec les clients bisexuels âgés et leurs partenaires ? Type de document : revue Auteurs : S. Eleuteri, Auteur ; R. Rossi, Auteur ; C. Simonelli, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.114-119 Langues : Français Mots-clés : bisexualité
couple
orientation sexuelle
thérapie
vieillissementRésumé : Vieillir en bonne santé n’est pas simple dans notre société. Vieillir avec succès et être bisexuel, est une sorte de défi. Des attitudes négatives envers les bisexuels ont été documentées chez les hétérosexuels aussi bien que chez les homosexuels. Les personnes âgées bisexuelles peuvent alors être victimes de diverses formes de discrimination qui les marginalisent et les rendent invisibles. La formation et le maintien d’une identité bisexuelle dans une culture sexuellement dichotomique est une tâche complexe et difficile qui exige de la résilience pour contrer l’isolement. Les bisexuels plus âgés ont différents types de relations. De plus, leurs familles reflètent des arrangements très différents. Une bonne communication au sujet de la bisexualité et d’autres questions conjugales s’est avérée être la clé de la satisfaction du couple. Les couples à orientation mixte font face à des problèmes découlant de la dichotomisation de la sexualité, des mythes et des stéréotypes négatifs et du manque de sensibilisation aux modèles et aux ressources. Cela peut être particulièrement problématique lorsque la bisexualité d’un partenaire est abordée pour la première fois dans le cadre d’une relation engagée, surtout si des problèmes sexologiques surviennent. Dans cette revue narrative de la littérature, les auteurs présentent certains des aspects clés du vieillissement des bisexuels dans les relations pertinentes pour les professionnels de la santé sexuelle, en mettant l’accent sur les questions les plus importantes soulignées dans la documentation. Diverses stratégies thérapeutiques sont maintenant disponibles, toutes devraient être appliquées dans le cadre d’une approche intégrative. Les tâches thérapeutiques dans ces couples comprennent l’étude de la sexualité et des relations dans le contexte du vieillissement dans le contexte de la stigmatisation, l’évaluation des antécédents sexuels et de la relation, la clarification des significations personnelles de la bisexualité, l’éducation et la fourniture de ressources. Si le besoin s’en fait sentir, il est important de faciliter les négociations concernant les rapports sexuels protégés et le polyamour. La thérapie permet d’affirmer la bisexualité et de valider les différents types de relations. Le thérapeute joue un rôle important dans l’acceptation de la bisexualité, servant à contrer l’invisibilité bisexuelle, tout en facilitant l’exploration des sentiments et des besoins des deux partenaires. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Séropo super héros / Michel Ohayon in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Séropo super héros [revue] / Michel Ohayon, Auteur . - 2019 . - p.120-127.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.120-127
Mots-clés : homme
prophylaxie pré-exposition (PrEP)
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : L’évolution du pronostic de l’infection par le VIH et l’impact des stratégies biomédicales sur la prévention de la transmission ont renforcé la singularité de la situation des hommes vivant avec le VIH à l’intérieur des minorités homosexuelles. Au fur et à mesure que la question des devoirs, centrés sur la prévention, glissait vers celle du pouvoir, le séropositif, héros martyr des années 1980–1990 est devenu celui qui s’est affranchi de la peur du sida. La charge virale indétectable, standard du traitement, rend l’individu lui-même indétectable voire invisible. Au sein d’un groupe profondément marqué par l’histoire du sida, il s’agit là de superpouvoirs. Le séropo est donc devenu un superhéros. La clinique sexologique des gays vivant avec le VIH dit autre chose. Au-delà des adaptations bien connues de la sexualité, qu’il s’agisse d’une abstinence imposée, d’une modification des rôles sexuels, d’une limitation des relations à des partenaires de même statut ou de la constitution de couples parfois à tout prix, les gays séropositifs semblent aujourd’hui devoir négocier avec cette image qu’on leur a imposée, dans un contexte où la rencontre sexuelle adopte de plus en plus un modèle néolibéral. Injonction à jouir, à ne pas avoir de problème, à être satisfait de ces superpouvoirs acquis malgré soi, dans un contexte où l’invisibilité est exigée, n’aident pas les séropos à réparer les conséquences de leur infection sur leur sexualité. En adoptant les comportements qui leurs sont attribués, certains exercent leurs superpouvoirs et transgressent tous les interdits (pratiques sexuelles, drogues) pour pouvoir, enfin, ressentir à nouveau quelque chose. Il est probable que nos superhéros ne le sont que dans le regard des autres. La prise de distance des gays avec l’épidémie qu’on peut attendre, dans le futur, du développement de la PrEP, permettra-t-il de mettre fin à cette fabrication d’un fantasme qui colle à la peau des gays séropositifs et nourrit largement la clinique sexologique ? [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.120-127
Titre : Séropo super héros Type de document : revue Auteurs : Michel Ohayon, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.120-127 Langues : Français Mots-clés : homme
prophylaxie pré-exposition (PrEP)
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : L’évolution du pronostic de l’infection par le VIH et l’impact des stratégies biomédicales sur la prévention de la transmission ont renforcé la singularité de la situation des hommes vivant avec le VIH à l’intérieur des minorités homosexuelles. Au fur et à mesure que la question des devoirs, centrés sur la prévention, glissait vers celle du pouvoir, le séropositif, héros martyr des années 1980–1990 est devenu celui qui s’est affranchi de la peur du sida. La charge virale indétectable, standard du traitement, rend l’individu lui-même indétectable voire invisible. Au sein d’un groupe profondément marqué par l’histoire du sida, il s’agit là de superpouvoirs. Le séropo est donc devenu un superhéros. La clinique sexologique des gays vivant avec le VIH dit autre chose. Au-delà des adaptations bien connues de la sexualité, qu’il s’agisse d’une abstinence imposée, d’une modification des rôles sexuels, d’une limitation des relations à des partenaires de même statut ou de la constitution de couples parfois à tout prix, les gays séropositifs semblent aujourd’hui devoir négocier avec cette image qu’on leur a imposée, dans un contexte où la rencontre sexuelle adopte de plus en plus un modèle néolibéral. Injonction à jouir, à ne pas avoir de problème, à être satisfait de ces superpouvoirs acquis malgré soi, dans un contexte où l’invisibilité est exigée, n’aident pas les séropos à réparer les conséquences de leur infection sur leur sexualité. En adoptant les comportements qui leurs sont attribués, certains exercent leurs superpouvoirs et transgressent tous les interdits (pratiques sexuelles, drogues) pour pouvoir, enfin, ressentir à nouveau quelque chose. Il est probable que nos superhéros ne le sont que dans le regard des autres. La prise de distance des gays avec l’épidémie qu’on peut attendre, dans le futur, du développement de la PrEP, permettra-t-il de mettre fin à cette fabrication d’un fantasme qui colle à la peau des gays séropositifs et nourrit largement la clinique sexologique ? Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Drogue et sexualité gay sous influence : « Quand on prend ça, c’est fait pour » / L. Gaissad in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Drogue et sexualité gay sous influence : « Quand on prend ça, c’est fait pour » [revue] / L. Gaissad, Auteur ; A. Velter, Auteur . - 2019 . - p.128-134.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.128-134
Mots-clés : comportement sexuel à risque
drogue
homme
homosexualité
plaisir
santé sexuelle
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Les grandes enquêtes sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) en France, initiées par Michael Pollak et Marie-Ange Schiltz il y a trente ans dans la presse gay, ont introduit la consommation de drogues à partir de 1997, au lendemain de la mise sur le marché des combinaisons hautement actives de médicaments antirétroviraux (ARV), efficaces contre le VIH, et qui ont entraîné la chronicisation du sida. Si le chercheur australien Kane Race identifie ce moment comme le début d’une lifetime of drugs, l’intérêt des enquêtes pour l’usage de substances psychoactives chez les gays deviendra plus courant à la décennie suivante, lorsqu’on découvre que les ARV maintiennent la charge virale à un seuil indétectable chez les sujets séropositifs qui, dans ces conditions, ne transmettent plus le virus. Au tournant des années 2010, la consommation de drogues devient une thématique prépondérante dans les enquêtes sur la sexualité gay et plus particulièrement leur usage en contexte sexuel désigné par le terme de chemsex (pour chemical sex). Le profil des hommes s’adonnant à cette pratique se caractérise par une sexualité intense avec un très grand nombre de partenaires sexuels dans les derniers 12 mois, une fréquentation régulière de plusieurs lieux de rencontres sexuels, des pratiques sexuelles spécifiques, l’abandon du préservatif pour les pénétrations anales, et par l’implication majoritaire d’HSH séropositifs au VIH, mais aussi d’HSH négatifs sous PrEP. À ce jour, les nombreuses recherches et publications n’appréhendent la pratique du chemsex que sous le prisme des risques associés en termes d’addiction et de compulsivité. Nous nous proposons ici de montrer comment l’émergence d’une littérature scientifique sur le chemsex contribue aujourd’hui à masquer les comportements strictement sexuels associés. Pour ce faire, nous nous appuierons sur deux types de matériaux complémentaires. D’une part, plusieurs enquêtes quantitatives sur les comportements sexuels et préventifs du VIH auprès des gays et autres HSH (Prevagay 2015, enquête rapport au sexe 2017). D’autre part, les premiers résultats de l’enquête Attentes et PArcours liés au CHEmSex (APACHES), menée à partir d’entretiens biographiques pour le compte de l’OFDT en 2018, et centrée sur les scripts sexuels, en même temps que sur la place du plaisir et des modes contemporains de socialisation dans cette subculture. [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.128-134
Titre : Drogue et sexualité gay sous influence : « Quand on prend ça, c’est fait pour » Type de document : revue Auteurs : L. Gaissad, Auteur ; A. Velter, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.128-134 Langues : Français Mots-clés : comportement sexuel à risque
drogue
homme
homosexualité
plaisir
santé sexuelle
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Les grandes enquêtes sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) en France, initiées par Michael Pollak et Marie-Ange Schiltz il y a trente ans dans la presse gay, ont introduit la consommation de drogues à partir de 1997, au lendemain de la mise sur le marché des combinaisons hautement actives de médicaments antirétroviraux (ARV), efficaces contre le VIH, et qui ont entraîné la chronicisation du sida. Si le chercheur australien Kane Race identifie ce moment comme le début d’une lifetime of drugs, l’intérêt des enquêtes pour l’usage de substances psychoactives chez les gays deviendra plus courant à la décennie suivante, lorsqu’on découvre que les ARV maintiennent la charge virale à un seuil indétectable chez les sujets séropositifs qui, dans ces conditions, ne transmettent plus le virus. Au tournant des années 2010, la consommation de drogues devient une thématique prépondérante dans les enquêtes sur la sexualité gay et plus particulièrement leur usage en contexte sexuel désigné par le terme de chemsex (pour chemical sex). Le profil des hommes s’adonnant à cette pratique se caractérise par une sexualité intense avec un très grand nombre de partenaires sexuels dans les derniers 12 mois, une fréquentation régulière de plusieurs lieux de rencontres sexuels, des pratiques sexuelles spécifiques, l’abandon du préservatif pour les pénétrations anales, et par l’implication majoritaire d’HSH séropositifs au VIH, mais aussi d’HSH négatifs sous PrEP. À ce jour, les nombreuses recherches et publications n’appréhendent la pratique du chemsex que sous le prisme des risques associés en termes d’addiction et de compulsivité. Nous nous proposons ici de montrer comment l’émergence d’une littérature scientifique sur le chemsex contribue aujourd’hui à masquer les comportements strictement sexuels associés. Pour ce faire, nous nous appuierons sur deux types de matériaux complémentaires. D’une part, plusieurs enquêtes quantitatives sur les comportements sexuels et préventifs du VIH auprès des gays et autres HSH (Prevagay 2015, enquête rapport au sexe 2017). D’autre part, les premiers résultats de l’enquête Attentes et PArcours liés au CHEmSex (APACHES), menée à partir d’entretiens biographiques pour le compte de l’OFDT en 2018, et centrée sur les scripts sexuels, en même temps que sur la place du plaisir et des modes contemporains de socialisation dans cette subculture. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La pathologisation de la sexualité des personnes trans : racines historiques et implications pour la consultation sexologique avec des clients transgenres / A. Prunas in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] La pathologisation de la sexualité des personnes trans : racines historiques et implications pour la consultation sexologique avec des clients transgenres [revue] / A. Prunas, Auteur . - 2019 . - p.135-141.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.135-141
Mots-clés : consultation
genre
personne transgenre
sexualitéRésumé : Depuis que des interventions médicales de réassignation de sexe ont été mises à la disposition de personnes transgenres (1951), il est apparu nécessaire d’identifier les candidats qui pourraient bénéficier de ces interventions. Cela a ouvert la voie à l’élaboration de lignes directrices cliniques très strictes pour l’identification des typologies de personnes transsexuelles, mettant l’accent sur le « diagnostic différentiel » entre les « vrais transsexuels » et le reste de la population transgenre qui demande une prise en charge clinique. Ces lignes directrices ont ouvert la voie à une « pathologisation » de la vie sexuelle des personnes transsexuelles de la part des professionnels de la santé mentale. La présente étude vise à donner un aperçu des racines historiques qui sont à l’origine de ces préjugés et de mettre en évidence les transformations progressives qui ont abouti à la notion de « confirmation de genre ». [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.135-141
Titre : La pathologisation de la sexualité des personnes trans : racines historiques et implications pour la consultation sexologique avec des clients transgenres Type de document : revue Auteurs : A. Prunas, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.135-141 Langues : Français Mots-clés : consultation
genre
personne transgenre
sexualitéRésumé : Depuis que des interventions médicales de réassignation de sexe ont été mises à la disposition de personnes transgenres (1951), il est apparu nécessaire d’identifier les candidats qui pourraient bénéficier de ces interventions. Cela a ouvert la voie à l’élaboration de lignes directrices cliniques très strictes pour l’identification des typologies de personnes transsexuelles, mettant l’accent sur le « diagnostic différentiel » entre les « vrais transsexuels » et le reste de la population transgenre qui demande une prise en charge clinique. Ces lignes directrices ont ouvert la voie à une « pathologisation » de la vie sexuelle des personnes transsexuelles de la part des professionnels de la santé mentale. La présente étude vise à donner un aperçu des racines historiques qui sont à l’origine de ces préjugés et de mettre en évidence les transformations progressives qui ont abouti à la notion de « confirmation de genre ». Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Une étude qualitative sur le stress minoritaire ressenti par les personnes transgenres et de genre non conforme en Italie / C. Scandurra in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Une étude qualitative sur le stress minoritaire ressenti par les personnes transgenres et de genre non conforme en Italie [revue] / C. Scandurra, Auteur ; R. Vitelli, Auteur ; N.M. Maldonato, Auteur . - 2019 . - p.142-146.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.142-146
Mots-clés : coping
Italie
personne transgenre
santé
stigmatisation
stressRésumé : De nombreuses recherches quantitatives ont largement démontré que les personnes transgenres et de genre non conforme (TGNC) connaissent des taux élevés de stress minoritaire, contre lequel elles sont capables de faire preuve de résilience et d’utiliser des stratégies adaptatives afin d’en atténuer les effets négatifs sur leur santé. Néanmoins, les études qualitatives sur la façon dont les membres de la communauté TGNC subissent subjectivement le stress minoritaire sont encore rares. Cette étude vise à explorer les expériences subjectives du stress minoritaire par le biais d’un focus group composé de 8 membres de la communauté TGNC italienne (5 male-to-female, 2 female-to-male et 1 genderqueer ; M=25 ; ET=5). Les récits ont été analysés au moyen de l’analyse thématique déductive. L’analyse a permis de dégager quatre catégories principales : (1) rejet de la famille ; (2) visibilité du corps ; (3) effets négatifs de la violence familiale sur la santé ; et (4) intégration de l’identité TGNC. Les résultats offrent une exploration approfondie des processus de stress minoritaire chez les membres de la communauté TGNC, de son impact sur la santé ainsi que des stratégies d’adaptation pour faire face à la stigmatisation. Des suggestions pour la pratique clinique sont discutées. [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.142-146
Titre : Une étude qualitative sur le stress minoritaire ressenti par les personnes transgenres et de genre non conforme en Italie Type de document : revue Auteurs : C. Scandurra, Auteur ; R. Vitelli, Auteur ; N.M. Maldonato, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.142-146 Langues : Français Mots-clés : coping
Italie
personne transgenre
santé
stigmatisation
stressRésumé : De nombreuses recherches quantitatives ont largement démontré que les personnes transgenres et de genre non conforme (TGNC) connaissent des taux élevés de stress minoritaire, contre lequel elles sont capables de faire preuve de résilience et d’utiliser des stratégies adaptatives afin d’en atténuer les effets négatifs sur leur santé. Néanmoins, les études qualitatives sur la façon dont les membres de la communauté TGNC subissent subjectivement le stress minoritaire sont encore rares. Cette étude vise à explorer les expériences subjectives du stress minoritaire par le biais d’un focus group composé de 8 membres de la communauté TGNC italienne (5 male-to-female, 2 female-to-male et 1 genderqueer ; M=25 ; ET=5). Les récits ont été analysés au moyen de l’analyse thématique déductive. L’analyse a permis de dégager quatre catégories principales : (1) rejet de la famille ; (2) visibilité du corps ; (3) effets négatifs de la violence familiale sur la santé ; et (4) intégration de l’identité TGNC. Les résultats offrent une exploration approfondie des processus de stress minoritaire chez les membres de la communauté TGNC, de son impact sur la santé ainsi que des stratégies d’adaptation pour faire face à la stigmatisation. Des suggestions pour la pratique clinique sont discutées. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Attitudes à l’égard des droits sexuels des personnes lesbiennes, gay et bisexuelles : facteurs de reconnaissance et de déni / M. Silvaggi in Sexologies, vol.28 n°3 (juillet septembre 2019)
[article] Attitudes à l’égard des droits sexuels des personnes lesbiennes, gay et bisexuelles : facteurs de reconnaissance et de déni [revue] / M. Silvaggi, Auteur ; S. Eleuteri, Auteur ; M. Colombo, Auteur ; V. Fava, Auteur ; C. Malandrino, Auteur . - 2019 . - p.147-155.
Langues : Français
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.147-155
Mots-clés : bisexualité
droit sexuel
homoparentalité
homosexualité
LGBTRésumé : Les droits sexuels (DS) sont fondés sur les droits humains universels. Cependant, malgré les progrès récents en matière d’égalité, de nombreuses personnes et de nombreux couples LGB (lesbiennes, gais, bisexuels) sont toujours victimes de discrimination. Le but de cette étude était d’analyser le niveau d’accord de la population générale italienne avec les droits sexuels des personnes et couples LGB. Un autre objectif était de mieux comprendre les caractéristiques sociodémographiques associées aux différents niveaux de reconnaissance des Droits sexuels des personnes LGB. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne pour recueillir des données démographiques et des informations sur le niveau d’accord ou de désaccord, codé sur une échelle de vraisemblance de 6 points, avec des déclarations concernant les droits des personnes hétérosexuelles et LGB. Mille sept personnes sur l’ensemble des personnes ayant eu accès au questionnaire répondaient aux critères d’inclusion. L’échantillon recueilli a fait apparaître des niveaux globalement modérés à élevés d’accord avec les DS des hommes et des femmes LGB dans des pourcentages élevés, et plus de 85 % se sont déclarés favorables au droit, pour les personnes LGB, d’avoir une sexualité satisfaisante. Toutefois, les participants sont moins fréquemment d’accord en ce qui concerne l’adoption d’enfants par des couples LGB. Les plus discriminés sont les bisexuels des deux sexes. En ce qui concerne les variables sociodémographiques, les données indiquent que le fait d’être de sexe féminin et diplômé est lié à une plus grande reconnaissance des droits considérés. En revanche, le fait d’être croyant, et dans une plus large mesure, d’être un croyant pratiquant, est corrélé à une moindre reconnaissance des droits LGB. Les données montrent à quel point il est crucial pour la santé sexuelle et générale des personnes LGB de développer une meilleure connaissance de l’orientation sexuelle afin de surmonter les stéréotypes fondés sur l’ignorance. [article]
in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.147-155
Titre : Attitudes à l’égard des droits sexuels des personnes lesbiennes, gay et bisexuelles : facteurs de reconnaissance et de déni Type de document : revue Auteurs : M. Silvaggi, Auteur ; S. Eleuteri, Auteur ; M. Colombo, Auteur ; V. Fava, Auteur ; C. Malandrino, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.147-155 Langues : Français Mots-clés : bisexualité
droit sexuel
homoparentalité
homosexualité
LGBTRésumé : Les droits sexuels (DS) sont fondés sur les droits humains universels. Cependant, malgré les progrès récents en matière d’égalité, de nombreuses personnes et de nombreux couples LGB (lesbiennes, gais, bisexuels) sont toujours victimes de discrimination. Le but de cette étude était d’analyser le niveau d’accord de la population générale italienne avec les droits sexuels des personnes et couples LGB. Un autre objectif était de mieux comprendre les caractéristiques sociodémographiques associées aux différents niveaux de reconnaissance des Droits sexuels des personnes LGB. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne pour recueillir des données démographiques et des informations sur le niveau d’accord ou de désaccord, codé sur une échelle de vraisemblance de 6 points, avec des déclarations concernant les droits des personnes hétérosexuelles et LGB. Mille sept personnes sur l’ensemble des personnes ayant eu accès au questionnaire répondaient aux critères d’inclusion. L’échantillon recueilli a fait apparaître des niveaux globalement modérés à élevés d’accord avec les DS des hommes et des femmes LGB dans des pourcentages élevés, et plus de 85 % se sont déclarés favorables au droit, pour les personnes LGB, d’avoir une sexualité satisfaisante. Toutefois, les participants sont moins fréquemment d’accord en ce qui concerne l’adoption d’enfants par des couples LGB. Les plus discriminés sont les bisexuels des deux sexes. En ce qui concerne les variables sociodémographiques, les données indiquent que le fait d’être de sexe féminin et diplômé est lié à une plus grande reconnaissance des droits considérés. En revanche, le fait d’être croyant, et dans une plus large mesure, d’être un croyant pratiquant, est corrélé à une moindre reconnaissance des droits LGB. Les données montrent à quel point il est crucial pour la santé sexuelle et générale des personnes LGB de développer une meilleure connaissance de l’orientation sexuelle afin de surmonter les stéréotypes fondés sur l’ignorance. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032801 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
00032801 | Rev | Revue | Centre de documentation | Archive | Disponible |
Centre de documentation (IRF)
Se connecter
Mot de passe oublié ?Adresse
Centre de documentation (IRF)Centre de Documentation Institut Régional de Formation - CHU de REIMS 45, rue Cognacq Jay 51100 Reims
Reims
France
contact