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Sexologies . vol.26 n°3Mention de date : juillet septembre 2017Paru le : 01/07/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLes accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité / A. Grenier Genest in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité [revue] / A. Grenier Genest, Auteur ; F. Courtois, Auteur . - 2017 . - p.115-135.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.115-135
Mots-clés : AVC accident vasculaire cérébral
dysfonction sexuelle
sexualitéRésumé :
Introduction : Un accident vasculaire cérébral (AVC) est souvent associé à des dysfonctions sexuelles issues de la lésion ou associées à des facteurs secondaires physiques ou psychologiques interférant avec la fonction sexuelle. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces éléments pour répondre aux besoins des patients.
Objectif : Présenter une revue de littérature sur l’AVC et le fonctionnement sexuel afin de mieux comprendre les besoins des patients et mieux répondre aux besoins dans le cadre d’une prise en charge sexologique.
Méthode : Revue de la littérature sur les bases de données PubMed, PsycINFO et Google Scholar en utilisant les mots clés « Stroke », « Sexuality », « Sex » et « Sexual dysfunction ». Toute publication pertinente, ainsi que leurs références ont été considérées.
Résultats : Les études suggèrent une association entre l’AVC et une baisse du désir sexuel, baisse de la fréquence des activités sexuelles, des dysfonctions érectiles ou éjaculatoires chez l’homme, des troubles de l’excitation (lubrification) ou de l’orgasme chez la femme. Les dysfonctions sexuelles peuvent être associées à la lésion elle-même (latéralité, localisation, sévérité) ou à d’autres effets secondaires physiques (ex. incontinence urinaire, image corporelle, motricité) et psychologiques (ex. dépression, anxiété, bien-être général) impliqués dans la sexualité. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces divers impacts et offrir une approche proactive (ex. PLISSIT ou BETTER) offrant la « permission » aux patients de parler de sexualité, des informations sur l’impact de l’AVC sur leur fonctionnement sexuel, des stratégies pragmatiques pour surmonter certaines difficultés, voire une sexothérapie intensive pour traiter de dysfonctions plus marquées.
Conclusion : Le fonctionnement sexuel de patients doit être intégré comme composante du processus de réadaptation qui s’intègre dans la qualité de vie post-AVC. Une équipe multidisciplinaire dotée d’intervenants aux spécialités complémentaires peut répondre à la majorité des besoins.[article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.115-135
Titre : Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité Type de document : revue Auteurs : A. Grenier Genest, Auteur ; F. Courtois, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.115-135 Langues : Français Mots-clés : AVC accident vasculaire cérébral
dysfonction sexuelle
sexualitéRésumé :
Introduction : Un accident vasculaire cérébral (AVC) est souvent associé à des dysfonctions sexuelles issues de la lésion ou associées à des facteurs secondaires physiques ou psychologiques interférant avec la fonction sexuelle. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces éléments pour répondre aux besoins des patients.
Objectif : Présenter une revue de littérature sur l’AVC et le fonctionnement sexuel afin de mieux comprendre les besoins des patients et mieux répondre aux besoins dans le cadre d’une prise en charge sexologique.
Méthode : Revue de la littérature sur les bases de données PubMed, PsycINFO et Google Scholar en utilisant les mots clés « Stroke », « Sexuality », « Sex » et « Sexual dysfunction ». Toute publication pertinente, ainsi que leurs références ont été considérées.
Résultats : Les études suggèrent une association entre l’AVC et une baisse du désir sexuel, baisse de la fréquence des activités sexuelles, des dysfonctions érectiles ou éjaculatoires chez l’homme, des troubles de l’excitation (lubrification) ou de l’orgasme chez la femme. Les dysfonctions sexuelles peuvent être associées à la lésion elle-même (latéralité, localisation, sévérité) ou à d’autres effets secondaires physiques (ex. incontinence urinaire, image corporelle, motricité) et psychologiques (ex. dépression, anxiété, bien-être général) impliqués dans la sexualité. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces divers impacts et offrir une approche proactive (ex. PLISSIT ou BETTER) offrant la « permission » aux patients de parler de sexualité, des informations sur l’impact de l’AVC sur leur fonctionnement sexuel, des stratégies pragmatiques pour surmonter certaines difficultés, voire une sexothérapie intensive pour traiter de dysfonctions plus marquées.
Conclusion : Le fonctionnement sexuel de patients doit être intégré comme composante du processus de réadaptation qui s’intègre dans la qualité de vie post-AVC. Une équipe multidisciplinaire dotée d’intervenants aux spécialités complémentaires peut répondre à la majorité des besoins.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Ressenti des patients lorsque la sexualité est abordée par un médecin généraliste : étude qualitative sur 96 patients adultes du Languedoc-Roussillon, France / A. Zeler in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Ressenti des patients lorsque la sexualité est abordée par un médecin généraliste : étude qualitative sur 96 patients adultes du Languedoc-Roussillon, France [revue] / A. Zeler, Auteur ; C. Troadec, Auteur . - 2017 . - p.136-145.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.136-145
Mots-clés : dépistage
médecin généraliste
relation soignant soigné
sexualitéRésumé :
Objectif : De nombreux médecins évitent d’aborder la sexualité avec leurs patients, en particulier parce qu’ils craignent d’être intrusifs. L’objectif de ce travail est de déterminer la proportion de patients effectivement gênés par cette question.
Méthodologie : Une étude qualitative a été réalisée auprès de 96 patients de 18 à 86 ans répartis dans 4 cabinets médicaux du Languedoc-Roussillon. Durant des consultations de routine de médecine générale, la question « comment va la sexualité ? » a été posée par un médecin généraliste remplaçant. Dans un second temps, le ressenti des patients par rapport à cette question a été recueilli lors d’entretiens semi-directifs.
Résultats : Trente-quatre patients (35 %) ont été surpris par cette question. Sept patients (7 %) ont trouvé la question malvenue. Quatre-vingt-neuf patients (93 %) ont eu un ressenti neutre ou positif. Soixante-dix-huit patients (81 %) étaient pour que l’histoire sexuelle fasse partie intégrante de la consultation de médecine générale (50 % étaient favorables à un dépistage systématique des dysfonctions sexuelles, 31 % à un dépistage ciblé). Deux patients (2 %) ont trouvé que cette question les avait mis en confiance et avait renforcé le colloque singulier.
Discussion : Cette étude montre qu’il existe un décalage entre les croyances des médecins, qui craignent d’embarrasser leurs patients en abordant l’intimité sexuelle et les attentes des patients, qui ont accueilli, à 93 %, de manière favorable cette question.
Conclusion : La plupart des patients ne ressentent pas comme intrusif le fait d’être interrogés sur leur sexualité par le médecin généraliste, même s’ils sont venus consulter pour un motif différent. Aborder cette question nécessite un cadre approprié mêlant confiance, bienveillance et empathie. Si ces éléments sont réunis, le patient sera capable de dépasser sa surprise et saura qu’un espace de liberté lui est ouvert.[article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.136-145
Titre : Ressenti des patients lorsque la sexualité est abordée par un médecin généraliste : étude qualitative sur 96 patients adultes du Languedoc-Roussillon, France Type de document : revue Auteurs : A. Zeler, Auteur ; C. Troadec, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.136-145 Langues : Français Mots-clés : dépistage
médecin généraliste
relation soignant soigné
sexualitéRésumé :
Objectif : De nombreux médecins évitent d’aborder la sexualité avec leurs patients, en particulier parce qu’ils craignent d’être intrusifs. L’objectif de ce travail est de déterminer la proportion de patients effectivement gênés par cette question.
Méthodologie : Une étude qualitative a été réalisée auprès de 96 patients de 18 à 86 ans répartis dans 4 cabinets médicaux du Languedoc-Roussillon. Durant des consultations de routine de médecine générale, la question « comment va la sexualité ? » a été posée par un médecin généraliste remplaçant. Dans un second temps, le ressenti des patients par rapport à cette question a été recueilli lors d’entretiens semi-directifs.
Résultats : Trente-quatre patients (35 %) ont été surpris par cette question. Sept patients (7 %) ont trouvé la question malvenue. Quatre-vingt-neuf patients (93 %) ont eu un ressenti neutre ou positif. Soixante-dix-huit patients (81 %) étaient pour que l’histoire sexuelle fasse partie intégrante de la consultation de médecine générale (50 % étaient favorables à un dépistage systématique des dysfonctions sexuelles, 31 % à un dépistage ciblé). Deux patients (2 %) ont trouvé que cette question les avait mis en confiance et avait renforcé le colloque singulier.
Discussion : Cette étude montre qu’il existe un décalage entre les croyances des médecins, qui craignent d’embarrasser leurs patients en abordant l’intimité sexuelle et les attentes des patients, qui ont accueilli, à 93 %, de manière favorable cette question.
Conclusion : La plupart des patients ne ressentent pas comme intrusif le fait d’être interrogés sur leur sexualité par le médecin généraliste, même s’ils sont venus consulter pour un motif différent. Aborder cette question nécessite un cadre approprié mêlant confiance, bienveillance et empathie. Si ces éléments sont réunis, le patient sera capable de dépasser sa surprise et saura qu’un espace de liberté lui est ouvert.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Évaluation du fonctionnement sexuel de la femme tunisienne dans sa relation avec l’ajustement conjugal / N. Charfi in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Évaluation du fonctionnement sexuel de la femme tunisienne dans sa relation avec l’ajustement conjugal [revue] / N. Charfi, Auteur ; M. Moalla, Auteur ; W. Abbes, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.146-152.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.146-152
Mots-clés : couple
dysfonction sexuelle
femme
satisfactionRésumé : Partant d’une approche globale du concept de fonctionnement sexuel (FS), on peut considérer qu’il existe une interaction entre les problèmes sexuels et les difficultés conjugales. Nos objectifs étaient d’évaluer le FS dans une population de femmes tunisiennes en activité sexuelle, de déterminer ses liens avec l’ajustement conjugal et d’identifier les facteurs sociodémographiques et cliniques qui lui sont associés. L’étude était de type transversal, descriptif et analytique, ayant concerné 116 femmes mariées depuis plus de six mois et consultant en médecine de première ligne. L’échelle Female Sexual Function Index (FSFI) a été utilisée pour l’évaluation du FS et l’échelle d’ajustement dyadique (EAD-16) pour la mesure de la satisfaction conjugale. La moyenne d’âge était de 34,52 ans (22–53 ans). Les participantes étaient mariées depuis 10,05 ans en moyenne. Elles étaient insatisfaites de leur vie conjugale dans 46,6 % des cas. Une dysfonction sexuelle a été trouvée chez 59,5 % des femmes. L’altération du FS global était corrélée à une moins bonne satisfaction conjugale (p=10−3), à l’augmentation de l’âge de la femme (p=10−3), à l’ancienneté du couple (p=10−3), l’accroissement du nombre d’enfants au-delà de deux et le non-usage de contraception (10−3˂p≤0,01). La dysfonction sexuelle féminine semble être fréquente, complexe et multifactorielle. Nos résultats soulèvent l’importance des facteurs conjugaux en particulier la satisfaction conjugale, dans le FS de la femme tunisienne, régi par un contexte socioculturel bien déterminé. [article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.146-152
Titre : Évaluation du fonctionnement sexuel de la femme tunisienne dans sa relation avec l’ajustement conjugal Type de document : revue Auteurs : N. Charfi, Auteur ; M. Moalla, Auteur ; W. Abbes, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.146-152 Langues : Français Mots-clés : couple
dysfonction sexuelle
femme
satisfactionRésumé : Partant d’une approche globale du concept de fonctionnement sexuel (FS), on peut considérer qu’il existe une interaction entre les problèmes sexuels et les difficultés conjugales. Nos objectifs étaient d’évaluer le FS dans une population de femmes tunisiennes en activité sexuelle, de déterminer ses liens avec l’ajustement conjugal et d’identifier les facteurs sociodémographiques et cliniques qui lui sont associés. L’étude était de type transversal, descriptif et analytique, ayant concerné 116 femmes mariées depuis plus de six mois et consultant en médecine de première ligne. L’échelle Female Sexual Function Index (FSFI) a été utilisée pour l’évaluation du FS et l’échelle d’ajustement dyadique (EAD-16) pour la mesure de la satisfaction conjugale. La moyenne d’âge était de 34,52 ans (22–53 ans). Les participantes étaient mariées depuis 10,05 ans en moyenne. Elles étaient insatisfaites de leur vie conjugale dans 46,6 % des cas. Une dysfonction sexuelle a été trouvée chez 59,5 % des femmes. L’altération du FS global était corrélée à une moins bonne satisfaction conjugale (p=10−3), à l’augmentation de l’âge de la femme (p=10−3), à l’ancienneté du couple (p=10−3), l’accroissement du nombre d’enfants au-delà de deux et le non-usage de contraception (10−3˂p≤0,01). La dysfonction sexuelle féminine semble être fréquente, complexe et multifactorielle. Nos résultats soulèvent l’importance des facteurs conjugaux en particulier la satisfaction conjugale, dans le FS de la femme tunisienne, régi par un contexte socioculturel bien déterminé. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Analyse processuelle des facteurs cognitifs du trouble de l’orgasme féminin / F. Adam in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Analyse processuelle des facteurs cognitifs du trouble de l’orgasme féminin [revue] / F. Adam, Auteur ; J Day, Auteur ; P. De sutter, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.153-160.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.153-160
Mots-clés : anorgasmie
attention
cognition
distraction
dysfonction sexuelleRésumé :
Objectifs : Cet article s’intéresse aux facteurs cognitifs responsables du trouble de l’orgasme et plus spécifiquement à la distraction cognitive ainsi que le rôle de l’attention dans l’atteinte de l’orgasme féminin. Le premier objectif est de présenter les déterminants du trouble de l’orgasme et plus particulièrement les déterminants psychologiques. Le deuxième objectif est de présenter les facteurs cognitifs dans les dysfonctions sexuelles féminines en vue de mieux comprendre le rôle des schémas cognitifs sexuels, des pensées automatiques négatives et des émotions négatives associées. Ensuite, il définit et conceptualise la distraction cognitive d’après le modèle de Barlow (1986) afin d’évaluer son impact sur la réponse sexuelle féminine et plus particulièrement chez les femmes anorgasmiques. Il présente aussi le rôle de l’attention dans l’atteinte de l’orgasme. Finalement, il tente de concrétiser le cercle vicieux du trouble de l’orgasme d’après une analyse processuelle. Cet article devrait permettre de réfléchir sur les stratégies sexothérapeutiques à mettre en place dans la prise charge du trouble de l’orgasme féminin.
Matériel et méthode : Analyse de la littérature de 1970 à 2015 dans la base de données scopus avec comme mots clefs : anorgasmie, attention, distraction et dysfonction sexuelle.
Résultats : Au regard de la littérature, les femmes anorgasmiques présentent davantage d’autoschémas sexuels négatifs ainsi que des pensées et des émotions négatives qui interfèrent avec l’atteinte de l’orgasme. Dans cette perspective, c’est l’analyse processuelle et non le diagnostic qui va guider les interventions sexothérapeutiques du trouble de l’orgasme. Celles-ci devraient principalement se centrer sur les processus dysfonctionnels (évitement expérientiel, biais cognitifs attentionnels, gestion des pensées et émotions négatives) dans la perspective de diminuer l’appréhension anxieuse, les émotions secondaires et ainsi faciliter l’atteinte de l’orgasme.
Conclusion : Il serait intéressant dans les études futures de proposer des interventions basées sur la pleine conscience pour le traitement du trouble de l’orgasme. En effet, la similitude des processus en jeu laisse penser que ce type d’intervention pourrait être pertinent pour le traitement du trouble de l’orgasme féminin.[article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.153-160
Titre : Analyse processuelle des facteurs cognitifs du trouble de l’orgasme féminin Type de document : revue Auteurs : F. Adam, Auteur ; J Day, Auteur ; P. De sutter, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.153-160 Langues : Français Mots-clés : anorgasmie
attention
cognition
distraction
dysfonction sexuelleRésumé :
Objectifs : Cet article s’intéresse aux facteurs cognitifs responsables du trouble de l’orgasme et plus spécifiquement à la distraction cognitive ainsi que le rôle de l’attention dans l’atteinte de l’orgasme féminin. Le premier objectif est de présenter les déterminants du trouble de l’orgasme et plus particulièrement les déterminants psychologiques. Le deuxième objectif est de présenter les facteurs cognitifs dans les dysfonctions sexuelles féminines en vue de mieux comprendre le rôle des schémas cognitifs sexuels, des pensées automatiques négatives et des émotions négatives associées. Ensuite, il définit et conceptualise la distraction cognitive d’après le modèle de Barlow (1986) afin d’évaluer son impact sur la réponse sexuelle féminine et plus particulièrement chez les femmes anorgasmiques. Il présente aussi le rôle de l’attention dans l’atteinte de l’orgasme. Finalement, il tente de concrétiser le cercle vicieux du trouble de l’orgasme d’après une analyse processuelle. Cet article devrait permettre de réfléchir sur les stratégies sexothérapeutiques à mettre en place dans la prise charge du trouble de l’orgasme féminin.
Matériel et méthode : Analyse de la littérature de 1970 à 2015 dans la base de données scopus avec comme mots clefs : anorgasmie, attention, distraction et dysfonction sexuelle.
Résultats : Au regard de la littérature, les femmes anorgasmiques présentent davantage d’autoschémas sexuels négatifs ainsi que des pensées et des émotions négatives qui interfèrent avec l’atteinte de l’orgasme. Dans cette perspective, c’est l’analyse processuelle et non le diagnostic qui va guider les interventions sexothérapeutiques du trouble de l’orgasme. Celles-ci devraient principalement se centrer sur les processus dysfonctionnels (évitement expérientiel, biais cognitifs attentionnels, gestion des pensées et émotions négatives) dans la perspective de diminuer l’appréhension anxieuse, les émotions secondaires et ainsi faciliter l’atteinte de l’orgasme.
Conclusion : Il serait intéressant dans les études futures de proposer des interventions basées sur la pleine conscience pour le traitement du trouble de l’orgasme. En effet, la similitude des processus en jeu laisse penser que ce type d’intervention pourrait être pertinent pour le traitement du trouble de l’orgasme féminin.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La circoncision : une mutilation ? / G. Zwang in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] La circoncision : une mutilation ? [revue] / G. Zwang, Auteur . - 2017 . - p.161-168.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.161-168
Mots-clés : circoncision
infection génitale
mutilation génitale
physiologie
religionRésumé : L’auteur de ce travail présente les arguments selon lesquels on peut considérer que l’ablation systématique du prépuce des enfants mâles est une mutilation sexuelle fondée sur le sacrifice métaphysique. Il en fait un retranchement douloureux, sanglant, mais partiel infligé à un organe destiné au plaisir. Cela implique que toutes les autres justifications, depuis l’hygiène jusqu’au renforcement de la virilité, sont controuvées, sans qu’on puisse les appuyer sur des valeurs scientifiques. Née en Afrique subsaharienne dès avant l’ère biblique, la circoncision gagna la vallée du Nil, la Nubie, l’Égypte et tout le Moyen-Orient. Bien que prescrite par l’Ancien Testament comme agréable à Dieu, la valeur morale de la circoncision fut mise en doute par Paul de Tarse. C’est ainsi que les chrétiens, par voie de conséquence les Européens furent préservés de la pratique. Aujourd’hui encore les coutumes africaines et deux religions monothéistes continuent de l’exiger. Elle persiste dans les pays laïques, malgré leur législation, confirmée en Europe par la résolution 1952 (2013) adoptée le 2 octobre 2013 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui traite du droit des enfants à l’intégrité physique. La circoncision traditionnelle peut trouver sa place dans les rites anachroniques, à l’image de la coutume chinoise du bandage des pieds des petites filles. On peut proposer des procédés alternatifs de marquage de la verge. [article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.161-168
Titre : La circoncision : une mutilation ? Type de document : revue Auteurs : G. Zwang, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.161-168 Langues : Français Mots-clés : circoncision
infection génitale
mutilation génitale
physiologie
religionRésumé : L’auteur de ce travail présente les arguments selon lesquels on peut considérer que l’ablation systématique du prépuce des enfants mâles est une mutilation sexuelle fondée sur le sacrifice métaphysique. Il en fait un retranchement douloureux, sanglant, mais partiel infligé à un organe destiné au plaisir. Cela implique que toutes les autres justifications, depuis l’hygiène jusqu’au renforcement de la virilité, sont controuvées, sans qu’on puisse les appuyer sur des valeurs scientifiques. Née en Afrique subsaharienne dès avant l’ère biblique, la circoncision gagna la vallée du Nil, la Nubie, l’Égypte et tout le Moyen-Orient. Bien que prescrite par l’Ancien Testament comme agréable à Dieu, la valeur morale de la circoncision fut mise en doute par Paul de Tarse. C’est ainsi que les chrétiens, par voie de conséquence les Européens furent préservés de la pratique. Aujourd’hui encore les coutumes africaines et deux religions monothéistes continuent de l’exiger. Elle persiste dans les pays laïques, malgré leur législation, confirmée en Europe par la résolution 1952 (2013) adoptée le 2 octobre 2013 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui traite du droit des enfants à l’intégrité physique. La circoncision traditionnelle peut trouver sa place dans les rites anachroniques, à l’image de la coutume chinoise du bandage des pieds des petites filles. On peut proposer des procédés alternatifs de marquage de la verge. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Prise en charge des complications de la circoncision / I. Diabaté in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Prise en charge des complications de la circoncision [revue] / I. Diabaté, Auteur ; C.Z. Ondo, Auteur ; H.D. Diallo, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.169-175.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.169-175
Mots-clés : circoncision
facteur de risque
Sénégal
thérapeutiqueRésumé :
Objectifs : Étudier les aspects anatomo-cliniques des complications de la circoncision au centre hospitalier de Louga (Sénégal) et évaluer les résultats de la prise en charge.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive réalisée au service d’urologie du centre hospitalier régional Amadou Sakhir MBaye de Louga, entre novembre 2009 et novembre 2015. Elle a porté sur 29 patients qui présentaient une complication de la circoncision avec une indication chirurgicale mais n’ayant jamais été prise en charge auparavant.
Résultats : La moyenne d’âge était de 7,15±3,19 (extrêmes 18 mois et 13 ans). Les circoncisions ont été faites par un personnel paramédical (n=27), en dehors d’un bloc opératoire (n=28), sous anesthésie locale (n=28). Toutes les circoncisions ont été réalisées selon la technique de la guillotine. Les complications observées et leur traitement étaient : des amputations du gland (n=3) traitées par réimplantation (n=1) et méatoplasties (n=2) ; une dénudation de la verge qui a nécessité une autogreffe du fourreau excisé ; des hémorragies (n=5) qui ont conduit à une exploration chirurgicale suivie de l’hémostase (un cas d’hémorragie chez un hémophile a été transféré dans un autre centre) ; des complications infectieuses (n=9) avec une prise en charge qui a associé la réanimation à l’antibiothérapie et au débridement ; des fistules urétro-cutanées péniennes (n=7) qui ont été opérées selon la technique du dédoublement puis sutures en deux plans (n=6) en plus d’une urétrorraphie termino-terminale après résection segmentaire (n=1) ; des sténoses du méat urétral externe (n=3)ont été toutes traitées par méatotomie. Aucun décès n’a été enregistré. Deux patients étaient perdus de vue. Les résultats du traitement ont été évalués et jugés chez 26 patients. Ils ont été qualifiés de bons (n=23), moyens (n=2) sur le plan esthétique et urinaire. Un échec a été enregistré (n=1).
Conclusion : Les complications de la circoncision rencontrées dans notre institution sont essentiellement les infections, les hémorragies, les fistules péniennes sans oublier les amputations. Leur prise en charge adéquate a conduit à de bons résultats, toutefois le véritable enjeu demeure la prévention par la formation à la pratique de la circoncision dans le respect des conditions d’une intervention chirurgicale.[article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.169-175
Titre : Prise en charge des complications de la circoncision Type de document : revue Auteurs : I. Diabaté, Auteur ; C.Z. Ondo, Auteur ; H.D. Diallo, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.169-175 Langues : Français Mots-clés : circoncision
facteur de risque
Sénégal
thérapeutiqueRésumé :
Objectifs : Étudier les aspects anatomo-cliniques des complications de la circoncision au centre hospitalier de Louga (Sénégal) et évaluer les résultats de la prise en charge.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive réalisée au service d’urologie du centre hospitalier régional Amadou Sakhir MBaye de Louga, entre novembre 2009 et novembre 2015. Elle a porté sur 29 patients qui présentaient une complication de la circoncision avec une indication chirurgicale mais n’ayant jamais été prise en charge auparavant.
Résultats : La moyenne d’âge était de 7,15±3,19 (extrêmes 18 mois et 13 ans). Les circoncisions ont été faites par un personnel paramédical (n=27), en dehors d’un bloc opératoire (n=28), sous anesthésie locale (n=28). Toutes les circoncisions ont été réalisées selon la technique de la guillotine. Les complications observées et leur traitement étaient : des amputations du gland (n=3) traitées par réimplantation (n=1) et méatoplasties (n=2) ; une dénudation de la verge qui a nécessité une autogreffe du fourreau excisé ; des hémorragies (n=5) qui ont conduit à une exploration chirurgicale suivie de l’hémostase (un cas d’hémorragie chez un hémophile a été transféré dans un autre centre) ; des complications infectieuses (n=9) avec une prise en charge qui a associé la réanimation à l’antibiothérapie et au débridement ; des fistules urétro-cutanées péniennes (n=7) qui ont été opérées selon la technique du dédoublement puis sutures en deux plans (n=6) en plus d’une urétrorraphie termino-terminale après résection segmentaire (n=1) ; des sténoses du méat urétral externe (n=3)ont été toutes traitées par méatotomie. Aucun décès n’a été enregistré. Deux patients étaient perdus de vue. Les résultats du traitement ont été évalués et jugés chez 26 patients. Ils ont été qualifiés de bons (n=23), moyens (n=2) sur le plan esthétique et urinaire. Un échec a été enregistré (n=1).
Conclusion : Les complications de la circoncision rencontrées dans notre institution sont essentiellement les infections, les hémorragies, les fistules péniennes sans oublier les amputations. Leur prise en charge adéquate a conduit à de bons résultats, toutefois le véritable enjeu demeure la prévention par la formation à la pratique de la circoncision dans le respect des conditions d’une intervention chirurgicale.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La pornographie est-elle pathologique en soi ? Étude du rôle des profils d’attachement sur la relation pornographie–satisfaction sexuelle / B. Gouvernet in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] La pornographie est-elle pathologique en soi ? Étude du rôle des profils d’attachement sur la relation pornographie–satisfaction sexuelle [revue] / B. Gouvernet, Auteur ; T. Rebelo, Auteur ; F. Sebbe, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.176-185.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.176-185
Mots-clés : attachement
pornographie
satisfaction
sexualitéRésumé :
Objectifs : Cet article interroge l’impact de la pornographie sur la satisfaction sexuelle en fonction des profils d’attachement adulte.
Méthode : Cinq cent quatre-vingt-dix sujets (460 femmes, 130 hommes ; âge moyen : 24 ans), recrutés suivant les méthodes de snowball sampling, ont participé à une recherche en ligne investiguant leur consommation de pornographie, leur satisfaction sexuelle et leur profil d’attachement évalué à l’aide de l’Attachement Style Questionnaire.
Principaux résultats : Quarante pour cent des sujets (n=236) déclarent consommer de la pornographie. Les principaux médias utilisés sont les sites Internet, les films et la littérature. Les analyses bivariées montrent que les hommes tendent à davantage consommer de la pornographie que les femmes. La médiane du nombre de partenaire est plus importante pour les consommateurs de pornographie. Les analyses multivariées montrent (1) que les variables sociodémographique ne sont pas significativement associée à la satisfaction sexuelle, contrairement à l’attachement évitant qui a un impact négatif sur cette dernière (B=–0,423, p<0,001), (2) un effet de l’interaction entre les dimensions anxiété, évitement et consommation de pornographie sur la satisfaction sexuelle (B=0,868, p=0,001). Dans l’ensemble, les résultats soulignent l’impact différentiel de la consommation de pornographie sur la satisfaction sexuelle en fonction des styles d’attachement : celui-ci est quasi nul chez les sécures ; négatif chez les individus anxieux ou évitants, positif chez les individus craintifs.
Conclusion : Il paraît désormais évident que la pornographie ne puisse être pathogène per se. Si elle peut être vectrice de souffrance et affecter la santé, ce n’est qu’en fonction des particularités de chacun. Des implications cliniques sont envisagées.[article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.176-185
Titre : La pornographie est-elle pathologique en soi ? Étude du rôle des profils d’attachement sur la relation pornographie–satisfaction sexuelle Type de document : revue Auteurs : B. Gouvernet, Auteur ; T. Rebelo, Auteur ; F. Sebbe, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.176-185 Langues : Français Mots-clés : attachement
pornographie
satisfaction
sexualitéRésumé :
Objectifs : Cet article interroge l’impact de la pornographie sur la satisfaction sexuelle en fonction des profils d’attachement adulte.
Méthode : Cinq cent quatre-vingt-dix sujets (460 femmes, 130 hommes ; âge moyen : 24 ans), recrutés suivant les méthodes de snowball sampling, ont participé à une recherche en ligne investiguant leur consommation de pornographie, leur satisfaction sexuelle et leur profil d’attachement évalué à l’aide de l’Attachement Style Questionnaire.
Principaux résultats : Quarante pour cent des sujets (n=236) déclarent consommer de la pornographie. Les principaux médias utilisés sont les sites Internet, les films et la littérature. Les analyses bivariées montrent que les hommes tendent à davantage consommer de la pornographie que les femmes. La médiane du nombre de partenaire est plus importante pour les consommateurs de pornographie. Les analyses multivariées montrent (1) que les variables sociodémographique ne sont pas significativement associée à la satisfaction sexuelle, contrairement à l’attachement évitant qui a un impact négatif sur cette dernière (B=–0,423, p<0,001), (2) un effet de l’interaction entre les dimensions anxiété, évitement et consommation de pornographie sur la satisfaction sexuelle (B=0,868, p=0,001). Dans l’ensemble, les résultats soulignent l’impact différentiel de la consommation de pornographie sur la satisfaction sexuelle en fonction des styles d’attachement : celui-ci est quasi nul chez les sécures ; négatif chez les individus anxieux ou évitants, positif chez les individus craintifs.
Conclusion : Il paraît désormais évident que la pornographie ne puisse être pathogène per se. Si elle peut être vectrice de souffrance et affecter la santé, ce n’est qu’en fonction des particularités de chacun. Des implications cliniques sont envisagées.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Traumatisme fantasme et mémoire dans la pathogenèse des problématiques sexuelles / C. Esturgie in Sexologies, vol.26 n°3 (juillet septembre 2017)
[article] Traumatisme fantasme et mémoire dans la pathogenèse des problématiques sexuelles [revue] / C. Esturgie, Auteur . - 2017 . - p.186-190.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.186-190
Mots-clés : fantasme
inconscient
sexualité
souvenir
traumatismeRésumé : Cet article souhaite souligner une évolution de la prise en charge des problématiques sexuelles et de leur étiologie qui apparaît à l’auteur comme une involution : en effet, depuis quelques décennies, l’affirmation et la recherche de plus en plus habituelles de pathogenèses directement traumatiques semblent remettre en question les acquis de la psychanalyse, quand Freud a abandonné sa première théorie de la séduction. Il est basé sur une expérience de 10 ans en patientèle de ville, avec la prise en charge de 48 cas de dysfonctions sexuelles majoritairement féminines. Il repose sur l’apport des neurosciences concernant la fiabilité de la mémoire, dont Freud avait déjà compris les aléas, ainsi que sur l’analyse de certaines réactions intersubjectives dans la relation thérapeutique. À travers quelques cas cliniques simples, il veut attirer l’attention sur les pièges à éviter : oublier l’importance du fantasme inconscient, favoriser la création de faux-souvenirs, s’arrêter sur un souvenir-écran, négliger le rôle de l’inconscient aussi bien celui du thérapeute que celui du patient. Même si, avec Ferenczi, on ne peut nier la gravité d’un abus sexuel réel, cela laisse toute leur place à des étiologies plus complexes. Certaines méthodes actuellement très en vogue auprès du grand public, comme l’hypnose ou plus récemment l’EMDR, peuvent être recherchées par les patient(e)s comme des thérapies de dévoilement de traumatismes oubliés ou soi-disant refoulés, dans l’attente d’une guérison magique. Ces pseudo solutions, séduisantes par leur facilité, présentent le risque majeur d’enfermer les patient(e)s dans une quête sans fin à la recherche de la toute-puissance d’un thérapeute ou d’une thérapie particulière. [article]
in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.186-190
Titre : Traumatisme fantasme et mémoire dans la pathogenèse des problématiques sexuelles Type de document : revue Auteurs : C. Esturgie, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.186-190 Langues : Français Mots-clés : fantasme
inconscient
sexualité
souvenir
traumatismeRésumé : Cet article souhaite souligner une évolution de la prise en charge des problématiques sexuelles et de leur étiologie qui apparaît à l’auteur comme une involution : en effet, depuis quelques décennies, l’affirmation et la recherche de plus en plus habituelles de pathogenèses directement traumatiques semblent remettre en question les acquis de la psychanalyse, quand Freud a abandonné sa première théorie de la séduction. Il est basé sur une expérience de 10 ans en patientèle de ville, avec la prise en charge de 48 cas de dysfonctions sexuelles majoritairement féminines. Il repose sur l’apport des neurosciences concernant la fiabilité de la mémoire, dont Freud avait déjà compris les aléas, ainsi que sur l’analyse de certaines réactions intersubjectives dans la relation thérapeutique. À travers quelques cas cliniques simples, il veut attirer l’attention sur les pièges à éviter : oublier l’importance du fantasme inconscient, favoriser la création de faux-souvenirs, s’arrêter sur un souvenir-écran, négliger le rôle de l’inconscient aussi bien celui du thérapeute que celui du patient. Même si, avec Ferenczi, on ne peut nier la gravité d’un abus sexuel réel, cela laisse toute leur place à des étiologies plus complexes. Certaines méthodes actuellement très en vogue auprès du grand public, comme l’hypnose ou plus récemment l’EMDR, peuvent être recherchées par les patient(e)s comme des thérapies de dévoilement de traumatismes oubliés ou soi-disant refoulés, dans l’attente d’une guérison magique. Ces pseudo solutions, séduisantes par leur facilité, présentent le risque majeur d’enfermer les patient(e)s dans une quête sans fin à la recherche de la toute-puissance d’un thérapeute ou d’une thérapie particulière. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031192 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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00031192 | Rev | Revue | Centre de documentation | Archive | Disponible |
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