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Sages-femmes . vol.16 n°3Mention de date : juin 2017Paru le : 01/06/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierSanté gynécologique de la femme jeune. État des lieux auprès des étudiantes de 18 à 25 ans de l’université de Lorraine en 2014 / A. Crociati in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Santé gynécologique de la femme jeune. État des lieux auprès des étudiantes de 18 à 25 ans de l’université de Lorraine en 2014 [revue] / A. Crociati, Auteur ; Laurence Galliot, Auteur ; Julie Flenghi, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.175-179.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.175-179
Mots-clés : étudiant
femme
gynécologie
sage femme
santé sexuelleRésumé :
Introduction : Les étudiants constituent une population en bonne santé mais qui adoptent des comportements à risque notamment dans le domaine de la sexualité. Ce constat a justifié la multiplication de campagnes de prévention et d’information ciblant chez les 18–25 ans la prévention des IST et des grossesses non désirées. Pourtant, certains indicateurs tels que le taux de recours à l’IVG ou l’incidence des infections sexuellement transmissibles restent préoccupants.
Objectif : Établir un diagnostic de l’état de santé gynécologique des étudiantes de 18 à 25 ans à Nancy en 2014 et situer la profession de sage-femme dans le suivi de cette population.
Méthodes : Réalisation d’une étude observationnelle, descriptive, transversale par questionnaire auprès de 430 étudiantes de l’université de Lorraine entre octobre et décembre 2014.
Résultats : Au total, 84,9 % des étudiantes ont déjà bénéficié d’une consultation gynécologique mais 25 % ne consultent que lorsqu’elles l’estiment nécessaire. Le ressenti lors de cet examen est péjoratif. La sage-femme était jugée apte par 58,2 % des femmes à assurer le suivi gynécologique mais peu consultée (< 3 %), 53,6 % ont réalisé un dépistage des IST, 91,8 % ont bénéficié d’une information à la sexualité au cours de leur cursus.
Conclusion : Les étudiantes de la cohorte ont recours aux soins et sont dans l’ensemble bien suivies. Cependant, cette étude révèle une irrégularité dans le suivi, un ressenti péjoratif de la consultation de gynécologie et un recours faible aux examens de dépistage malgré la persistance de situations « à risque ». Face à la multiplication des supports d’information, on constate paradoxalement une évolution lente des comportements, une banalisation des messages de prévention et une méconnaissance concernant les IST. La sage-femme, qui devrait constituer un professionnel de premier recours pour les jeunes femmes en bonne santé, est peu sollicitée.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.175-179
Titre : Santé gynécologique de la femme jeune. État des lieux auprès des étudiantes de 18 à 25 ans de l’université de Lorraine en 2014 Type de document : revue Auteurs : A. Crociati, Auteur ; Laurence Galliot, Auteur ; Julie Flenghi, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.175-179 Langues : Français Mots-clés : étudiant
femme
gynécologie
sage femme
santé sexuelleRésumé :
Introduction : Les étudiants constituent une population en bonne santé mais qui adoptent des comportements à risque notamment dans le domaine de la sexualité. Ce constat a justifié la multiplication de campagnes de prévention et d’information ciblant chez les 18–25 ans la prévention des IST et des grossesses non désirées. Pourtant, certains indicateurs tels que le taux de recours à l’IVG ou l’incidence des infections sexuellement transmissibles restent préoccupants.
Objectif : Établir un diagnostic de l’état de santé gynécologique des étudiantes de 18 à 25 ans à Nancy en 2014 et situer la profession de sage-femme dans le suivi de cette population.
Méthodes : Réalisation d’une étude observationnelle, descriptive, transversale par questionnaire auprès de 430 étudiantes de l’université de Lorraine entre octobre et décembre 2014.
Résultats : Au total, 84,9 % des étudiantes ont déjà bénéficié d’une consultation gynécologique mais 25 % ne consultent que lorsqu’elles l’estiment nécessaire. Le ressenti lors de cet examen est péjoratif. La sage-femme était jugée apte par 58,2 % des femmes à assurer le suivi gynécologique mais peu consultée (< 3 %), 53,6 % ont réalisé un dépistage des IST, 91,8 % ont bénéficié d’une information à la sexualité au cours de leur cursus.
Conclusion : Les étudiantes de la cohorte ont recours aux soins et sont dans l’ensemble bien suivies. Cependant, cette étude révèle une irrégularité dans le suivi, un ressenti péjoratif de la consultation de gynécologie et un recours faible aux examens de dépistage malgré la persistance de situations « à risque ». Face à la multiplication des supports d’information, on constate paradoxalement une évolution lente des comportements, une banalisation des messages de prévention et une méconnaissance concernant les IST. La sage-femme, qui devrait constituer un professionnel de premier recours pour les jeunes femmes en bonne santé, est peu sollicitée.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Analyse des représentations du couchage des nourrissons / Chloé Guitton in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Analyse des représentations du couchage des nourrissons [revue] / Chloé Guitton, Auteur ; Thomas Bouin, Auteur ; D. Oriot, Auteur . - 2017 . - p.180-186.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.180-186
Mots-clés : couchage
mort subite du nourrisson
recommandationRésumé : Objectif : Ces dix dernières années, le nombre annuel de morts inattendues du nourrisson stagne à 230 cas, et l’on estime que le tiers serait évitable si les conditions de couchages étaient conformes aux recommandations de prévention de la MIN. L’objectif principal de cette étude était de faire un état des lieux des représentations du couchage des nourrissons au sein des magazines et sites destinés aux parents, selon les recommandations de prévention de la MIN.
Matériels et méthodes : L’étude des trois revues parentales les plus diffusées et des trois sites les plus visités, ont été source de 200 images représentant des nourrissons en position de sommeil. L’analyse des représentations a été effectuée grâce à une échelle d’évaluation créée pour cette étude et établie à la lumière des recommandations de prévention de la MIN.
Résultats : La distribution des notes nous permettait d’affirmer que 85 % des photographies transmettaient aux lecteurs entre 3 et 5 messages contraires aux recommandations de prévention de la MIN. Dans près de 7 cas sur 10, le texte accompagnant l’image était néanmoins conforme aux recommandations de prévention de la MIN.
Conclusion : Dans la presse écrite et numérique, les bonnes habitudes de couchage, telles qu’énoncées selon les recommandations de prévention de la MIN, ne sont pas représentées dans la majorité des cas. L’impact de ces images sur les représentations et les comportements des parents pourrait être étudié dans la suite de notre étude.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.180-186
Titre : Analyse des représentations du couchage des nourrissons Type de document : revue Auteurs : Chloé Guitton, Auteur ; Thomas Bouin, Auteur ; D. Oriot, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.180-186 Langues : Français Mots-clés : couchage
mort subite du nourrisson
recommandationRésumé : Objectif : Ces dix dernières années, le nombre annuel de morts inattendues du nourrisson stagne à 230 cas, et l’on estime que le tiers serait évitable si les conditions de couchages étaient conformes aux recommandations de prévention de la MIN. L’objectif principal de cette étude était de faire un état des lieux des représentations du couchage des nourrissons au sein des magazines et sites destinés aux parents, selon les recommandations de prévention de la MIN.
Matériels et méthodes : L’étude des trois revues parentales les plus diffusées et des trois sites les plus visités, ont été source de 200 images représentant des nourrissons en position de sommeil. L’analyse des représentations a été effectuée grâce à une échelle d’évaluation créée pour cette étude et établie à la lumière des recommandations de prévention de la MIN.
Résultats : La distribution des notes nous permettait d’affirmer que 85 % des photographies transmettaient aux lecteurs entre 3 et 5 messages contraires aux recommandations de prévention de la MIN. Dans près de 7 cas sur 10, le texte accompagnant l’image était néanmoins conforme aux recommandations de prévention de la MIN.
Conclusion : Dans la presse écrite et numérique, les bonnes habitudes de couchage, telles qu’énoncées selon les recommandations de prévention de la MIN, ne sont pas représentées dans la majorité des cas. L’impact de ces images sur les représentations et les comportements des parents pourrait être étudié dans la suite de notre étude.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible L’ocytocine et la dépression du post-partum / C. Cardaillac in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] L’ocytocine et la dépression du post-partum [revue] / C. Cardaillac, Auteur ; C. Rua, Auteur ; E. G. Simon, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.187-196.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.187-196
Mots-clés : dépression
dépression du post-partum
ocytocine[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.187-196
Titre : L’ocytocine et la dépression du post-partum Type de document : revue Auteurs : C. Cardaillac, Auteur ; C. Rua, Auteur ; E. G. Simon, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.187-196 Langues : Français Mots-clés : dépression
dépression du post-partum
ocytocineExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée / Patrick Rozenberg in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée [revue] / Patrick Rozenberg, Auteur . - 2017 . - p.197-204.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.197-204
Mots-clés : césarienne
déclenchement
dystocie
épaule
macrosomie foetaleRésumé : La macrosomie fœtale est un facteur de risque de complications obstétricales, et notamment de dystocie des épaules, responsable d’une lourde morbidité néonatale. En présence d’une macrosomie fœtale, 3 options se présentent : (i) la césarienne élective, mais celle-ci n’est recommandée que lorsque le poids fœtal est estimé à plus de 4500 g pour les femmes diabétiques et de 5000 g pour les femmes non diabétiques ; (ii) l’expectative, mais les enfants ayant un poids de naissance ≥ 4500 ont des risques significativement augmenté de mortalité périnatale, d’asphyxie néonatale, de traumatismes à l’accouchement, et d’accouchement par césarienne ; (iii) le déclenchement artificiel du travail qui, en réduisant la possibilité de croissance du fœtus, diminuerait le risque de césarienne pour disproportion céphalopelvienne et de dystocie des épaules. Deux anciens essais n’ayant pas montré de bénéfice maternel ou néonatal au déclenchement artificiel du travail pour macrosomie fœtale, celui-ci n’a donc pas été recommandé. Cependant, ces 2 études présentaient des échantillons de petite taille (273 et 40 femmes) et une méthodologie limitant leur capacité à montrer une différence justifiant de réaliser un large essai multicentrique randomisé contrôlé. Cet essai a été réalisé par Boulvain et al. et les résultats publiés en 2015 dans le Lancet. Les critères d’inclusion étaient : une grossesse unique en présentation céphalique, et une suspicion de macrosomie fœtale définie par une estimation échographique du poids > 95e percentile entre 36 et 38 SA. Les femmes ont été randomisées entre déclenchement artificiel du travail entre 37+0 et 38+6 SA dans les 3 jours suivant la randomisation (n = 409) ou attitude expectative (n = 413). La prise en charge expectative a été poursuivie jusqu’au travail spontané ou à la survenue d’une condition nécessitant un déclenchement artificiel du travail. Le critère de jugement principal était un composite critère comprenant : la dystocie des épaules sévère, la fracture de la clavicule ou d’un os long, la lésion du plexus brachial, l’hémorragie intracrânienne, ou la mort. Les caractéristiques de base étaient similaires entre les groupes. Le poids de naissance moyen (± DS) était de 3831 (± 324) g dans le groupe déclenchement et 4118 (± 392) g dans le groupe expectative. Le critère de jugement principal composite a été observé parmi 8/407 (2 %) accouchements dans le groupe déclenchement et 25/411 (6 %) accouchements dans le groupe expectative (p = 0,004). Le nombre nécessaire à traiter était de 25 (IC 95 % : 15–70). L’incidence des césariennes et des extractions instrumentales ne différait pas significativement entre les 2 groupes. Cependant, la probabilité d’un accouchement par voie basse spontané augmentait de manière significative dans le groupe déclenchement (59 % vs 52 %, RR : 1,14 ; IC 95 % : 1,01–1,29). Au total, les résultats de l’essai de Boulvain et al. justifient de proposer le déclenchement artificiel du travail en cas de suspicion de macrosomie > 95e percentile : le déclenchement réduit le risque de dystocie sévère des épaules et n’augmente pas le risque de césarienne. Il augmente même la probabilité d’un accouchement par voie basse spontanée. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.197-204
Titre : En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée Type de document : revue Auteurs : Patrick Rozenberg, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.197-204 Langues : Français Mots-clés : césarienne
déclenchement
dystocie
épaule
macrosomie foetaleRésumé : La macrosomie fœtale est un facteur de risque de complications obstétricales, et notamment de dystocie des épaules, responsable d’une lourde morbidité néonatale. En présence d’une macrosomie fœtale, 3 options se présentent : (i) la césarienne élective, mais celle-ci n’est recommandée que lorsque le poids fœtal est estimé à plus de 4500 g pour les femmes diabétiques et de 5000 g pour les femmes non diabétiques ; (ii) l’expectative, mais les enfants ayant un poids de naissance ≥ 4500 ont des risques significativement augmenté de mortalité périnatale, d’asphyxie néonatale, de traumatismes à l’accouchement, et d’accouchement par césarienne ; (iii) le déclenchement artificiel du travail qui, en réduisant la possibilité de croissance du fœtus, diminuerait le risque de césarienne pour disproportion céphalopelvienne et de dystocie des épaules. Deux anciens essais n’ayant pas montré de bénéfice maternel ou néonatal au déclenchement artificiel du travail pour macrosomie fœtale, celui-ci n’a donc pas été recommandé. Cependant, ces 2 études présentaient des échantillons de petite taille (273 et 40 femmes) et une méthodologie limitant leur capacité à montrer une différence justifiant de réaliser un large essai multicentrique randomisé contrôlé. Cet essai a été réalisé par Boulvain et al. et les résultats publiés en 2015 dans le Lancet. Les critères d’inclusion étaient : une grossesse unique en présentation céphalique, et une suspicion de macrosomie fœtale définie par une estimation échographique du poids > 95e percentile entre 36 et 38 SA. Les femmes ont été randomisées entre déclenchement artificiel du travail entre 37+0 et 38+6 SA dans les 3 jours suivant la randomisation (n = 409) ou attitude expectative (n = 413). La prise en charge expectative a été poursuivie jusqu’au travail spontané ou à la survenue d’une condition nécessitant un déclenchement artificiel du travail. Le critère de jugement principal était un composite critère comprenant : la dystocie des épaules sévère, la fracture de la clavicule ou d’un os long, la lésion du plexus brachial, l’hémorragie intracrânienne, ou la mort. Les caractéristiques de base étaient similaires entre les groupes. Le poids de naissance moyen (± DS) était de 3831 (± 324) g dans le groupe déclenchement et 4118 (± 392) g dans le groupe expectative. Le critère de jugement principal composite a été observé parmi 8/407 (2 %) accouchements dans le groupe déclenchement et 25/411 (6 %) accouchements dans le groupe expectative (p = 0,004). Le nombre nécessaire à traiter était de 25 (IC 95 % : 15–70). L’incidence des césariennes et des extractions instrumentales ne différait pas significativement entre les 2 groupes. Cependant, la probabilité d’un accouchement par voie basse spontané augmentait de manière significative dans le groupe déclenchement (59 % vs 52 %, RR : 1,14 ; IC 95 % : 1,01–1,29). Au total, les résultats de l’essai de Boulvain et al. justifient de proposer le déclenchement artificiel du travail en cas de suspicion de macrosomie > 95e percentile : le déclenchement réduit le risque de dystocie sévère des épaules et n’augmente pas le risque de césarienne. Il augmente même la probabilité d’un accouchement par voie basse spontanée. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Profil des effets indésirables de l’implant d’étonogestrel (Nexplanon®, Implanon®) déclarés en France / C. Simon in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Profil des effets indésirables de l’implant d’étonogestrel (Nexplanon®, Implanon®) déclarés en France [revue] / C. Simon, Auteur ; M. S. Agier, Auteur ; J. Béné, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.205-213.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.205-213
Mots-clés : effet indésirable
étonogestrel
implantRésumé :
But : L’objectif de cette étude était d’analyser les effets indésirables déclarés avec l’implant d’étonogestrel (Implanon® puis Nexplanon®) en France.
Matériel et méthodes : Tous les cas d’effets indésirables déclarés aux autorités de santé ou à la firme ont été analysés.
Résultats : En 10 ans, 789 grossesses et 5433 effets indésirables ont été déclarés. Seuls 388 (7 %) étaient graves. Il s’agissait de 1137 difficultés de retrait, échec de localisation ou migration, 430 difficultés de pose ou problème lors de la pose et 203 déformations, expulsion ou absence d’implant. Les 3663 autres effets indésirables étaient essentiellement gynécologiques (n = 1694), cutanés/allergiques (n = 524) ou métaboliques (n = 437). Depuis la mise à disposition de Nexplanon®, qui occasionne moins d’insertions trop profondes, l’incidence des problèmes de migration, de difficulté de retrait ou de pose a globalement diminué (0,92 vs 1,31/1000 patientes), en particulier l’incidence des difficultés de retrait, échecs de localisation ou migrations (0,12 vs 1,01/1000). Parmi les effets indésirables rares mais graves, figurent les complications infectieuses au site de l’implant et les grossesses. Les grossesses étaient secondaires à une inefficacité (n = 224), à une absence d’implant (n = 203), ou à une interaction médicamenteuse (n = 59).
Conclusion : Cette étude confirme le profil des effets indésirables de cet implant, qui sont fréquents mais non graves, en dehors des grossesses. L’incidence des complications liées à l’insertion a diminué avec Nexplanon®. Parmi les autres risques évitables figure la perte de l’effet contraceptif secondaire à une interaction médicamenteuse, qui nécessiterait d’être mieux connue des prescripteurs.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.205-213
Titre : Profil des effets indésirables de l’implant d’étonogestrel (Nexplanon®, Implanon®) déclarés en France Type de document : revue Auteurs : C. Simon, Auteur ; M. S. Agier, Auteur ; J. Béné, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.205-213 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
étonogestrel
implantRésumé :
But : L’objectif de cette étude était d’analyser les effets indésirables déclarés avec l’implant d’étonogestrel (Implanon® puis Nexplanon®) en France.
Matériel et méthodes : Tous les cas d’effets indésirables déclarés aux autorités de santé ou à la firme ont été analysés.
Résultats : En 10 ans, 789 grossesses et 5433 effets indésirables ont été déclarés. Seuls 388 (7 %) étaient graves. Il s’agissait de 1137 difficultés de retrait, échec de localisation ou migration, 430 difficultés de pose ou problème lors de la pose et 203 déformations, expulsion ou absence d’implant. Les 3663 autres effets indésirables étaient essentiellement gynécologiques (n = 1694), cutanés/allergiques (n = 524) ou métaboliques (n = 437). Depuis la mise à disposition de Nexplanon®, qui occasionne moins d’insertions trop profondes, l’incidence des problèmes de migration, de difficulté de retrait ou de pose a globalement diminué (0,92 vs 1,31/1000 patientes), en particulier l’incidence des difficultés de retrait, échecs de localisation ou migrations (0,12 vs 1,01/1000). Parmi les effets indésirables rares mais graves, figurent les complications infectieuses au site de l’implant et les grossesses. Les grossesses étaient secondaires à une inefficacité (n = 224), à une absence d’implant (n = 203), ou à une interaction médicamenteuse (n = 59).
Conclusion : Cette étude confirme le profil des effets indésirables de cet implant, qui sont fréquents mais non graves, en dehors des grossesses. L’incidence des complications liées à l’insertion a diminué avec Nexplanon®. Parmi les autres risques évitables figure la perte de l’effet contraceptif secondaire à une interaction médicamenteuse, qui nécessiterait d’être mieux connue des prescripteurs.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Zoom sur : la Société française de néonatologie / C. Blanchot-Isola in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Zoom sur : la Société française de néonatologie [revue] / C. Blanchot-Isola, Auteur . - 2017 . - p.214-216.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.214-216
Mots-clés : néonatalogie [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.214-216
Titre : Zoom sur : la Société française de néonatologie Type de document : revue Auteurs : C. Blanchot-Isola, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.214-216 Langues : Français Mots-clés : néonatalogie Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? / Patrick Rozenberg in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? [revue] / Patrick Rozenberg, Auteur . - 2017 . - p.217-225.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.217-225
Mots-clés : accouchement prématuré
col de l'utérus
dépistage néonatal
échographie
progestérone
tailleRésumé : La mesure échographique par voie vaginale de la longueur du col avec un seuil de 15 mm est actuellement la meilleure méthode permettant d’identifier un groupe de femmes asymptomatiques en population générale à risque d’accouchement prématuré spontané, et notamment parmi les patientes asymptomatiques présentant une grossesse monofœtale sans antécédent. Le cerclage et la 17 alpha-hydroxyprogestérone caproate (17OHP-C) sont des traitements inefficaces pour réduire le risque d’accouchement prématuré parmi les patientes asymptomatiques ayant un col court à l’échographie au second trimestre de la grossesse. En revanche, la progestérone vaginale (sous forme de capsule à 200 mg ou de gel à 90 mg) a été démontrée efficace dans 2 larges essais randomisés pour réduire le risque d’accouchement prématuré et possiblement la morbidité et mortalité périnatale composite associée parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court sélectionnées en population générale par une échographie du col au second trimestre de la grossesse. Trois analyses médico-économiques sont convergentes pour montrer que le dépistage universel de la longueur cervicale avec traitement par progestérone vaginale semble être coût-efficace par rapport à l’absence de dépistage. Toutefois, il est encore prématuré de conclure définitivement que ce dépistage universel est justifié pour plusieurs raisons : un grand nombre de femmes doivent être dépistées afin de prévenir un nombre relativement faible d’accouchements prématurés. De plus, l’épidémiologie des accouchements prématurés est telle que l’utilisation de la progestérone parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court dépisté par une échographie du col au second trimestre de la grossesse en population générale ne réduira pas sensiblement la prévalence des accouchements prématurés ; il n’y a pas de donnée comparant l’efficacité du dépistage échographique universel suivi d’un traitement par progestérone vaginale en cas de col court par rapport à l’absence de dépistage universel associée à un traitement par progestérone des cols courts de découverte fortuite ; le dépistage échographique universel peut ne pas produire les mêmes résultats dans la pratique que ceux observés dans les essais randomisés publiés, du fait de différences de population, de glissement dans les critères d’éligibilité, ou « d’étirement » du seuil définissant le col court. De plus, l’institution de traitements non évalués ou non recommandés tels que le repos au lit, les tocolytiques, la 17OHP-C ou le cerclage, peuvent potentiellement entraîner des conséquences délétères non intentionnelles et diminuer le rapport coût–efficacité ; les analyses coût–efficacité évaluant le dépistage universel de la longueur du col présentent des incertitudes sur des variables critiques dont, notamment, la prévalence du col court et l’efficacité de la progestérone. En conclusion, bien que la mise en œuvre d’une telle stratégie de dépistage puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être mandaté universellement. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.217-225
Titre : Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? Type de document : revue Auteurs : Patrick Rozenberg, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.217-225 Langues : Français Mots-clés : accouchement prématuré
col de l'utérus
dépistage néonatal
échographie
progestérone
tailleRésumé : La mesure échographique par voie vaginale de la longueur du col avec un seuil de 15 mm est actuellement la meilleure méthode permettant d’identifier un groupe de femmes asymptomatiques en population générale à risque d’accouchement prématuré spontané, et notamment parmi les patientes asymptomatiques présentant une grossesse monofœtale sans antécédent. Le cerclage et la 17 alpha-hydroxyprogestérone caproate (17OHP-C) sont des traitements inefficaces pour réduire le risque d’accouchement prématuré parmi les patientes asymptomatiques ayant un col court à l’échographie au second trimestre de la grossesse. En revanche, la progestérone vaginale (sous forme de capsule à 200 mg ou de gel à 90 mg) a été démontrée efficace dans 2 larges essais randomisés pour réduire le risque d’accouchement prématuré et possiblement la morbidité et mortalité périnatale composite associée parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court sélectionnées en population générale par une échographie du col au second trimestre de la grossesse. Trois analyses médico-économiques sont convergentes pour montrer que le dépistage universel de la longueur cervicale avec traitement par progestérone vaginale semble être coût-efficace par rapport à l’absence de dépistage. Toutefois, il est encore prématuré de conclure définitivement que ce dépistage universel est justifié pour plusieurs raisons : un grand nombre de femmes doivent être dépistées afin de prévenir un nombre relativement faible d’accouchements prématurés. De plus, l’épidémiologie des accouchements prématurés est telle que l’utilisation de la progestérone parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court dépisté par une échographie du col au second trimestre de la grossesse en population générale ne réduira pas sensiblement la prévalence des accouchements prématurés ; il n’y a pas de donnée comparant l’efficacité du dépistage échographique universel suivi d’un traitement par progestérone vaginale en cas de col court par rapport à l’absence de dépistage universel associée à un traitement par progestérone des cols courts de découverte fortuite ; le dépistage échographique universel peut ne pas produire les mêmes résultats dans la pratique que ceux observés dans les essais randomisés publiés, du fait de différences de population, de glissement dans les critères d’éligibilité, ou « d’étirement » du seuil définissant le col court. De plus, l’institution de traitements non évalués ou non recommandés tels que le repos au lit, les tocolytiques, la 17OHP-C ou le cerclage, peuvent potentiellement entraîner des conséquences délétères non intentionnelles et diminuer le rapport coût–efficacité ; les analyses coût–efficacité évaluant le dépistage universel de la longueur du col présentent des incertitudes sur des variables critiques dont, notamment, la prévalence du col court et l’efficacité de la progestérone. En conclusion, bien que la mise en œuvre d’une telle stratégie de dépistage puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être mandaté universellement. Exemplaires
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