vol.93 n°2 février 2017 vol.93 n°3 mars 2017 vol.93 n°4 avril 2017 vol.93 n°5 mai 2017 vol.93 n°6 juin juillet 2017 vol.93 n°7 août septembre 2017 vol.93 n°8 octobre 2017 Information psychiatrique . vol.93 n°5 Mention de date :  mai 2017 Paru le :  01/05/2017

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Contexte et développement d’un programme de prise en charge des psychoses émergentes : Ecotone / François Monville in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Contexte et développement d’un programme de prise en charge des psychoses émergentes : Ecotone [revue] / François Monville, Auteur ; Sophie Tambour, Auteur ; Emmanuel Watrice, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.375-380. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.375-380 Mots-clés : Belgique case management continuité des soins jeune adulte prise en charge psychose réseau de soins rétablissement Résumé : Les programmes de prise en charge de la phase précoce des psychoses se développent à travers le monde, conjointement à une tentative de redéfinir les critères et les différentes phases de la psychose afin d’y apporter des soins spécifiques. Les auteurs proposent de décrire ces programmes et leurs effets et, plus particulièrement, celui développé en Wallonie : Ecotone. L’objectif de cet article est également d’envisager les questions importantes sur le diagnostic et les traitements prescrits dans la psychose, soulevées par ce type de projet. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.375-380 Titre : Contexte et développement d’un programme de prise en charge des psychoses émergentes : Ecotone Type de document : revue Auteurs : François Monville, Auteur ; Sophie Tambour, Auteur ; Emmanuel Watrice, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.375-380 Langues : Français Mots-clés : Belgique case management continuité des soins jeune adulte prise en charge psychose réseau de soins rétablissement Résumé : Les programmes de prise en charge de la phase précoce des psychoses se développent à travers le monde, conjointement à une tentative de redéfinir les critères et les différentes phases de la psychose afin d’y apporter des soins spécifiques. Les auteurs proposent de décrire ces programmes et leurs effets et, plus particulièrement, celui développé en Wallonie : Ecotone. L’objectif de cet article est également d’envisager les questions importantes sur le diagnostic et les traitements prescrits dans la psychose, soulevées par ce type de projet.

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Les effets du programme de soin sur le processus thérapeutique / Valérie Lagarde in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Les effets du programme de soin sur le processus thérapeutique [revue] / Valérie Lagarde, Auteur ; Annie Msellati, Auteur . - 2017 . - p.381-386. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.381-386 Mots-clés : ambulatoire entretien information programme relation de soin soins sans consentement Résumé : Afin de mieux cerner les enjeux thérapeutiques autour du dispositif de soins ambulatoires sans consentement, les auteurs ont effectué une étude qualitative portant sur dix entretiens semi-dirigés réalisés auprès de patients suivis dans le cadre d’un programme de soin. À l’issue de cette étude, ils suggèrent la mise en place de groupes d’échange encadrés par des professionnels des systèmes de santé et juridique qui seraient ouverts aux patients et à leurs proches. Par ailleurs, ils s’interrogent sur l’absence d’alternative légale pour une graduation du niveau de contrainte. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.381-386 Titre : Les effets du programme de soin sur le processus thérapeutique Type de document : revue Auteurs : Valérie Lagarde, Auteur ; Annie Msellati, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.381-386 Langues : Français Mots-clés : ambulatoire entretien information programme relation de soin soins sans consentement Résumé : Afin de mieux cerner les enjeux thérapeutiques autour du dispositif de soins ambulatoires sans consentement, les auteurs ont effectué une étude qualitative portant sur dix entretiens semi-dirigés réalisés auprès de patients suivis dans le cadre d’un programme de soin. À l’issue de cette étude, ils suggèrent la mise en place de groupes d’échange encadrés par des professionnels des systèmes de santé et juridique qui seraient ouverts aux patients et à leurs proches. Par ailleurs, ils s’interrogent sur l’absence d’alternative légale pour une graduation du niveau de contrainte.

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Prise en charge des patients suicidants au CHU, en service de psychiatrie universitaire : quelle efficacité pour la prévention du risque suicidaire ? / Gaël Fournis in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Prise en charge des patients suicidants au CHU, en service de psychiatrie universitaire : quelle efficacité pour la prévention du risque suicidaire ? [revue] / Gaël Fournis, Auteur ; Clémence Avril, Auteur ; Lysandre Delamarre, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.387-392. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.387-392 Mots-clés : CHU centre hospitalier universitaire évaluation prévention prise en charge psychiatrie risque suicidaire tentative suicide Résumé : Contexte. En 2014, l’InVS estimait à 200 000 le nombre de tentatives de suicide médicalisées, en France. La même année, le CHU d’Angers ouvrait une unité d’hospitalisation médicopsychiatrique, afin de répondre à une demande de prise en charge des patients suicidants. Objectif. Ce travail a pour objectif d’évaluer l’efficacité de cette unité dans la prévention tertiaire du risque suicidaire. Méthode. Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, du 1er juin 2014 au 30 novembre 2015, afin d’estimer le taux de récidive des gestes suicidaires chez les patients hospitalisés dans notre unité. Résultats. 173 patients ont été hospitalisés pour une tentative de suicide, parmi eux, 5 (2,9 %) ont été ré-hospitalisés dans les six mois et aucun patient ne s’est suicidé. Nous n’avons par ailleurs pas retrouvé de facteur commun aux patients qui composaient cet échantillon de patients récidivants. Discussion. Nous retrouvons un taux de récidive suicidaire inférieur à 3 % à six mois, alors que l’InVS estime le taux de ré-hospitalisation pour tentative de suicide à 3,8 % à un mois. Conclusion. Les résultats de notre étude suggèrent que la prise en charge de la crise suicidaire en service MCO est efficace sous certaines conditions. Ces résultats sont discutés au regard de la littérature actuelle et de l’organisation de notre unité. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.387-392 Titre : Prise en charge des patients suicidants au CHU, en service de psychiatrie universitaire : quelle efficacité pour la prévention du risque suicidaire ? Type de document : revue Auteurs : Gaël Fournis, Auteur ; Clémence Avril, Auteur ; Lysandre Delamarre, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.387-392 Langues : Français Mots-clés : CHU centre hospitalier universitaire évaluation prévention prise en charge psychiatrie risque suicidaire tentative suicide Résumé : Contexte. En 2014, l’InVS estimait à 200 000 le nombre de tentatives de suicide médicalisées, en France. La même année, le CHU d’Angers ouvrait une unité d’hospitalisation médicopsychiatrique, afin de répondre à une demande de prise en charge des patients suicidants. Objectif. Ce travail a pour objectif d’évaluer l’efficacité de cette unité dans la prévention tertiaire du risque suicidaire. Méthode. Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, du 1er juin 2014 au 30 novembre 2015, afin d’estimer le taux de récidive des gestes suicidaires chez les patients hospitalisés dans notre unité. Résultats. 173 patients ont été hospitalisés pour une tentative de suicide, parmi eux, 5 (2,9 %) ont été ré-hospitalisés dans les six mois et aucun patient ne s’est suicidé. Nous n’avons par ailleurs pas retrouvé de facteur commun aux patients qui composaient cet échantillon de patients récidivants. Discussion. Nous retrouvons un taux de récidive suicidaire inférieur à 3 % à six mois, alors que l’InVS estime le taux de ré-hospitalisation pour tentative de suicide à 3,8 % à un mois. Conclusion. Les résultats de notre étude suggèrent que la prise en charge de la crise suicidaire en service MCO est efficace sous certaines conditions. Ces résultats sont discutés au regard de la littérature actuelle et de l’organisation de notre unité.

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Contention physique en psychiatrie : étude qualitative du vécu des patients / Raphaël Carré in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Contention physique en psychiatrie : étude qualitative du vécu des patients [revue] / Raphaël Carré, Auteur ; Anne-Hélène Moncany, Auteur ; Laurent Schmitt, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.393-397. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.393-397 Mots-clés : contention évaluation malade mental psychiatrie relation soignant soigné violence Résumé : La contention physique reste une préoccupation majeure en psychiatrie. Une revue de la littérature révèle l’absence d’étude faisant la preuve de son efficacité clinique et montre au contraire qu’elle peut être responsable d’effets indésirables graves. L’objectif de cette étude qualitative est d’analyser le discours de patients ayant vécu la contention physique a posteriori de cette expérience. Les résultats révèlent un vécu essentiellement négatif avec la prédominance de thématiques d’impuissance, de perte d’autonomie, de solitude, de déshumanisation, de sanction/punition, d’humiliation, d’abandon et de violence. À la lumière de ces résultats, la question de l’utilisation de la contention comme mesure thérapeutique ou comme mesure de protection se pose et il semble nécessaire de limiter au maximum sa pratique. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.393-397 Titre : Contention physique en psychiatrie : étude qualitative du vécu des patients Type de document : revue Auteurs : Raphaël Carré, Auteur ; Anne-Hélène Moncany, Auteur ; Laurent Schmitt, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.393-397 Langues : Français Mots-clés : contention évaluation malade mental psychiatrie relation soignant soigné violence Résumé : La contention physique reste une préoccupation majeure en psychiatrie. Une revue de la littérature révèle l’absence d’étude faisant la preuve de son efficacité clinique et montre au contraire qu’elle peut être responsable d’effets indésirables graves. L’objectif de cette étude qualitative est d’analyser le discours de patients ayant vécu la contention physique a posteriori de cette expérience. Les résultats révèlent un vécu essentiellement négatif avec la prédominance de thématiques d’impuissance, de perte d’autonomie, de solitude, de déshumanisation, de sanction/punition, d’humiliation, d’abandon et de violence. À la lumière de ces résultats, la question de l’utilisation de la contention comme mesure thérapeutique ou comme mesure de protection se pose et il semble nécessaire de limiter au maximum sa pratique.

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Le concept de structure en question / Annabelle Montagne in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Le concept de structure en question [revue] / Annabelle Montagne, Auteur . - 2017 . - p.399-404. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.399-404 Mots-clés : diagnostic DSM diagnostic and statistical manual of mental disorders évaluation psychanalyse psychiatrie Résumé : Les notions de rupture et de continuum entre normal et pathologique évoluent, sous l’influence de la quête normative sociétale. En psychiatrie, l’évaluation diagnostique de la pathologie n’échappe pas à cette influence, et mobilise les diverses corps disciplinaires selon des angles de vues théoriques et pratiques différents. La notion de structure psychique illustre le hiatus actuel entre le corps psychologique et le corps médico-psychiatrique. Car si la tendance est actuellement à la classification à la mode américaine, la réalité du terrain conduit à considérer le sens du symptôme dans son acception psychanalytique. Au-delà des carcans restrictifs théoriques, comment articuler ces deux approches, celle du DSM et l’approche de type structurale, d’essence psychanalytique ? Comment mobiliser l’éthique de chaque professionnel, souvent confiné à un paradigme théorique non pas désuet, mais manquant parfois de souplesse. L’avenir du « fou » de nos sociétés en dépend. Il nous paraît pertinent de remettre en question nos schémas perceptifs de la maladie mentale et de poursuivre le mouvement de réhumanisation de la folie initié dans les années 50. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.399-404 Titre : Le concept de structure en question Type de document : revue Auteurs : Annabelle Montagne, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.399-404 Langues : Français Mots-clés : diagnostic DSM diagnostic and statistical manual of mental disorders évaluation psychanalyse psychiatrie Résumé : Les notions de rupture et de continuum entre normal et pathologique évoluent, sous l’influence de la quête normative sociétale. En psychiatrie, l’évaluation diagnostique de la pathologie n’échappe pas à cette influence, et mobilise les diverses corps disciplinaires selon des angles de vues théoriques et pratiques différents. La notion de structure psychique illustre le hiatus actuel entre le corps psychologique et le corps médico-psychiatrique. Car si la tendance est actuellement à la classification à la mode américaine, la réalité du terrain conduit à considérer le sens du symptôme dans son acception psychanalytique. Au-delà des carcans restrictifs théoriques, comment articuler ces deux approches, celle du DSM et l’approche de type structurale, d’essence psychanalytique ? Comment mobiliser l’éthique de chaque professionnel, souvent confiné à un paradigme théorique non pas désuet, mais manquant parfois de souplesse. L’avenir du « fou » de nos sociétés en dépend. Il nous paraît pertinent de remettre en question nos schémas perceptifs de la maladie mentale et de poursuivre le mouvement de réhumanisation de la folie initié dans les années 50.

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Centralité du corps et du travail en accueil familial thérapeutique : à propos d’un cas / Frédérique Debout in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Centralité du corps et du travail en accueil familial thérapeutique : à propos d’un cas [revue] / Frédérique Debout, Auteur . - 2017 . - p.405-410. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.405-410 Mots-clés : cas clinique famille d'accueil lien social psychodynamie schizophrénie Résumé : Autour du cas clinique d’un jeune homme présentant des troubles schizophréniques pris en charge en accueil familial thérapeutique, l’auteure propose d’éclairer l’amendement du syndrome déficitaire. Selon elle, cela s’appuie sur un cadre spécifique de soin qui n’est possible qu’à certaines conditions organisationnelles en psychiatrie relevées dans le cadre de l’article mais également par la référence à une théorie du travail pour penser l’action spécifique des accueillants familiaux. Les références théoriques mobilisées que sont la psychodynamique du travail et la psychanalyse l’amènent à interroger sous un angle nouveau le soin en psychiatrie adulte, en général, et la psychopathologie des troubles schizophréniques, en particulier. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.405-410 Titre : Centralité du corps et du travail en accueil familial thérapeutique : à propos d’un cas Type de document : revue Auteurs : Frédérique Debout, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.405-410 Langues : Français Mots-clés : cas clinique famille d'accueil lien social psychodynamie schizophrénie Résumé : Autour du cas clinique d’un jeune homme présentant des troubles schizophréniques pris en charge en accueil familial thérapeutique, l’auteure propose d’éclairer l’amendement du syndrome déficitaire. Selon elle, cela s’appuie sur un cadre spécifique de soin qui n’est possible qu’à certaines conditions organisationnelles en psychiatrie relevées dans le cadre de l’article mais également par la référence à une théorie du travail pour penser l’action spécifique des accueillants familiaux. Les références théoriques mobilisées que sont la psychodynamique du travail et la psychanalyse l’amènent à interroger sous un angle nouveau le soin en psychiatrie adulte, en général, et la psychopathologie des troubles schizophréniques, en particulier.

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Alternatives thérapeutiques des symptômes positifs de la schizophrénie résistante réfractaire à la clozapine / Agnès Lévi in Information psychiatrique, vol.93 n°5 (mai 2017)

ISBD Public [article] Alternatives thérapeutiques des symptômes positifs de la schizophrénie résistante réfractaire à la clozapine [revue] / Agnès Lévi, Auteur . - 2017 . - p.427-432. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.427-432 Mots-clés : clozapine neuropsychiatrie schizophrénie sismothérapie stimulation magnétique transcrânienne TCC thérapie cognitive et comportementale Résumé : La schizophrénie est une maladie psychiatrique grave chronique associant symptômes positifs, symptômes négatifs et troubles cognitifs. La clozapine est indiquée en 3e ligne pour les formes résistantes (30 % des malades) mais 30 % des patients n’y répondront pas et présenteront des symptômes positifs résiduels : hallucinations auditives, délire, désorganisation etc., générant détresse et anxiété, avec un impact notable sur la qualité de vie. Actuellement la physiopathologie de la maladie est incomplètement élucidée mais de nombreuses anomalies sont identifiées : hyperdopaminergie mésolimbique associée aux symptômes positifs et hypodopaminergie mésocorticale au niveau du cortex frontal. Des modèles neuropsychologiques imputant le délire à des biais cognitifs et à des anomalies du monitoring de la source ont également été créés. Issues des données actuelles de la science, des alternatives thérapeutiques non pharmacologiques des symptômes positifs de la schizophrénie résistante réfractaire à la clozapine sont en plein essor : la thérapie cognitivocomportementale, la thérapie métacognitive, la sismothérapie associée à la clozapine, la stimulation magnétique transcrânienne rTMS du cortex temporopariétal supérieur gauche et la stimulation transcrânienne à courant direct rtDCS du cortex préfrontal dorsolatéral gauche et du cortex temporopariétal supérieur gauche. La méthode apparaissant la plus efficace reste les ECT avec environ 50 % de répondeurs. Cependant, malgré une efficacité retrouvée sur les symptômes positifs, notamment les hallucinations auditives, les résultats restent équivoques selon les études avec une grande variabilité intra-individuelle. Les perspectives thérapeutiques dans les années à venir restent doubles ; d’une part optimiser ces traitements en améliorant la méthodologie (fréquence magnétique individualisée, ciblage de régions à l’IRM stéréotaxique pour la rTMS et tDCS, création de protocoles standardisés, etc.), voire en associant les procédures entre elles ; d’autre part trouver des critères cliniques, biologiques ou à l’imagerie permettant de sélectionner les populations de patients répondeurs à telle ou telle technique. En attendant, la schizophrénie étant une maladie chronique, la tolérance de certains symptômes reste à définir. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°5 (mai 2017) . - p.427-432 Titre : Alternatives thérapeutiques des symptômes positifs de la schizophrénie résistante réfractaire à la clozapine Type de document : revue Auteurs : Agnès Lévi, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.427-432 Langues : Français Mots-clés : clozapine neuropsychiatrie schizophrénie sismothérapie stimulation magnétique transcrânienne TCC thérapie cognitive et comportementale Résumé : La schizophrénie est une maladie psychiatrique grave chronique associant symptômes positifs, symptômes négatifs et troubles cognitifs. La clozapine est indiquée en 3e ligne pour les formes résistantes (30 % des malades) mais 30 % des patients n’y répondront pas et présenteront des symptômes positifs résiduels : hallucinations auditives, délire, désorganisation etc., générant détresse et anxiété, avec un impact notable sur la qualité de vie. Actuellement la physiopathologie de la maladie est incomplètement élucidée mais de nombreuses anomalies sont identifiées : hyperdopaminergie mésolimbique associée aux symptômes positifs et hypodopaminergie mésocorticale au niveau du cortex frontal. Des modèles neuropsychologiques imputant le délire à des biais cognitifs et à des anomalies du monitoring de la source ont également été créés. Issues des données actuelles de la science, des alternatives thérapeutiques non pharmacologiques des symptômes positifs de la schizophrénie résistante réfractaire à la clozapine sont en plein essor : la thérapie cognitivocomportementale, la thérapie métacognitive, la sismothérapie associée à la clozapine, la stimulation magnétique transcrânienne rTMS du cortex temporopariétal supérieur gauche et la stimulation transcrânienne à courant direct rtDCS du cortex préfrontal dorsolatéral gauche et du cortex temporopariétal supérieur gauche. La méthode apparaissant la plus efficace reste les ECT avec environ 50 % de répondeurs. Cependant, malgré une efficacité retrouvée sur les symptômes positifs, notamment les hallucinations auditives, les résultats restent équivoques selon les études avec une grande variabilité intra-individuelle. Les perspectives thérapeutiques dans les années à venir restent doubles ; d’une part optimiser ces traitements en améliorant la méthodologie (fréquence magnétique individualisée, ciblage de régions à l’IRM stéréotaxique pour la rTMS et tDCS, création de protocoles standardisés, etc.), voire en associant les procédures entre elles ; d’autre part trouver des critères cliniques, biologiques ou à l’imagerie permettant de sélectionner les populations de patients répondeurs à telle ou telle technique. En attendant, la schizophrénie étant une maladie chronique, la tolérance de certains symptômes reste à définir.

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