[article] Les relations sexuelles des seniors vivant avec le VIH [revue] / M. Banens, Auteur . - 2016 . - p.122-127. Langues : Français in Sexologies > vol.25 n°3 (juillet septembre 2016) . - p.122-127 Mots-clés : | bisexuel hétérosexuel homosexualité relation sexuelle sujet âgé VIH virus d'immunodéficience humaine
| Résumé : | L’article interroge l’activité sexuelle des seniors vivant avec le VIH ainsi que son contexte conjugal et social. L’activité sexuelle des seniors séropositifs est l’une des préoccupations suscitées par le rapide vieillissement de la population séropositive. Elle est considérée comme l’une des dimensions de bien-être et d’intégration sociale. Plus ou moins étroitement liée à la conjugalité, elle renseigne également sur l’éventuelle prise en charge des seniors séropositifs quand le besoin se fera sentir. Une enquête a été menée auprès de 125 séropositifs suivis dans les hôpitaux du COREVIH Vallée du Rhône (co-financeur de l’enquête), dont 80 par questionnaire et 45 par entretien approfondi. Au total, 80 seniors (50ans et plus) ont été étudiés et comparés à 45 séropositifs plus jeunes. L’échantillon est constitué de façon aléatoire selon les rendez-vous à l’hôpital, mais le taux de refus est trop élevé pour considérer l’échantillon comme représentatif. Il a permis néanmoins de décrire une grande variété de situations et de repérer des régularités à l’intérieur des différentes catégories de seniors séropositifs. Ainsi, hommes et femmes hétérosexuels, HSH et bisexuels constituent quatre configurations contrastées. Les hommes hétérosexuels ont tendance à continuer de vivre dans leur environnement familial (femme, enfants, parfois petits-enfants), mais sur un mode conflictuel et sans activité sexuelle. Les femmes hétérosexuelles vivent souvent seules – comme au moment de leur contamination – mais en bons termes avec leurs enfants. Les HSH vivent le plus souvent en couple séroconcordant, couple post-dépistage, affectif, harmonieux, mais peu sexuel. Les hommes bisexuels, enfin, vivent souvent seuls, sans activité sexuelle, en situation conflictuelle avec enfants et ex-compagnes. Ils semblent les plus isolés socialement et les plus fragiles psychologiquement. |
[article] in Sexologies > vol.25 n°3 (juillet septembre 2016) . - p.122-127 Titre : | Les relations sexuelles des seniors vivant avec le VIH | Type de document : | revue | Auteurs : | M. Banens, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.122-127 | Langues : | Français | Mots-clés : | bisexuel hétérosexuel homosexualité relation sexuelle sujet âgé VIH virus d'immunodéficience humaine
| Résumé : | L’article interroge l’activité sexuelle des seniors vivant avec le VIH ainsi que son contexte conjugal et social. L’activité sexuelle des seniors séropositifs est l’une des préoccupations suscitées par le rapide vieillissement de la population séropositive. Elle est considérée comme l’une des dimensions de bien-être et d’intégration sociale. Plus ou moins étroitement liée à la conjugalité, elle renseigne également sur l’éventuelle prise en charge des seniors séropositifs quand le besoin se fera sentir. Une enquête a été menée auprès de 125 séropositifs suivis dans les hôpitaux du COREVIH Vallée du Rhône (co-financeur de l’enquête), dont 80 par questionnaire et 45 par entretien approfondi. Au total, 80 seniors (50ans et plus) ont été étudiés et comparés à 45 séropositifs plus jeunes. L’échantillon est constitué de façon aléatoire selon les rendez-vous à l’hôpital, mais le taux de refus est trop élevé pour considérer l’échantillon comme représentatif. Il a permis néanmoins de décrire une grande variété de situations et de repérer des régularités à l’intérieur des différentes catégories de seniors séropositifs. Ainsi, hommes et femmes hétérosexuels, HSH et bisexuels constituent quatre configurations contrastées. Les hommes hétérosexuels ont tendance à continuer de vivre dans leur environnement familial (femme, enfants, parfois petits-enfants), mais sur un mode conflictuel et sans activité sexuelle. Les femmes hétérosexuelles vivent souvent seules – comme au moment de leur contamination – mais en bons termes avec leurs enfants. Les HSH vivent le plus souvent en couple séroconcordant, couple post-dépistage, affectif, harmonieux, mais peu sexuel. Les hommes bisexuels, enfin, vivent souvent seuls, sans activité sexuelle, en situation conflictuelle avec enfants et ex-compagnes. Ils semblent les plus isolés socialement et les plus fragiles psychologiquement. |
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