[article] Faut-il contre-indiquer l’usage du tramadol en postopératoire de chirurgie pédiatrique ? [revue] / Nadège Salvi, Auteur ; Gilles Orliaguet, Auteur . - 2019 . - p.82-86. Langues : Français in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.23 n°2 (avril 2019) . - p.82-86 Mots-clés : | analgésie anesthésie chirurgie pédiatrique tramadol
| Résumé : | Le tramadol est le seul antalgique de palier II administrable par voie orale. C’est un médicament dont la pharmacologie est complexe, liée au cytochrome CYP 2D6 et donc soumis à une variabilité interindividuelle. Celle-ci peut être à l’origine soit d’une analgésie insuffisante, soit à l’opposé, de complications respiratoires potentiellement graves, à type de dépression respiratoire. Son utilisation chez l’enfant de moins de 12 ans et/ou porteur d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil ou une pathologie respiratoire et/ou dans les suites d’une adéno±amygdalectomie doit être évitée dans le cadre d’une chirurgie ambulatoire et, dans le cas contraire (absence d’alternative) impose une surveillance hospitalière. Sa prescription dans le traitement de la douleur postopératoire de l’enfant s’intègre dans un protocole d’analgésie multimodale associant paracétamol systématique, anti-inflammatoires non stéroïdiens dès que possible et/ou anesthésie locorégionale. Pour la forme orale, en suspension buvable, il est indispensable de prescrire en nombre de gouttes par unité de prise et pas en milligramme par kg. |
[article] in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.23 n°2 (avril 2019) . - p.82-86 Titre : | Faut-il contre-indiquer l’usage du tramadol en postopératoire de chirurgie pédiatrique ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Nadège Salvi, Auteur ; Gilles Orliaguet, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.82-86 | Langues : | Français | Mots-clés : | analgésie anesthésie chirurgie pédiatrique tramadol
| Résumé : | Le tramadol est le seul antalgique de palier II administrable par voie orale. C’est un médicament dont la pharmacologie est complexe, liée au cytochrome CYP 2D6 et donc soumis à une variabilité interindividuelle. Celle-ci peut être à l’origine soit d’une analgésie insuffisante, soit à l’opposé, de complications respiratoires potentiellement graves, à type de dépression respiratoire. Son utilisation chez l’enfant de moins de 12 ans et/ou porteur d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil ou une pathologie respiratoire et/ou dans les suites d’une adéno±amygdalectomie doit être évitée dans le cadre d’une chirurgie ambulatoire et, dans le cas contraire (absence d’alternative) impose une surveillance hospitalière. Sa prescription dans le traitement de la douleur postopératoire de l’enfant s’intègre dans un protocole d’analgésie multimodale associant paracétamol systématique, anti-inflammatoires non stéroïdiens dès que possible et/ou anesthésie locorégionale. Pour la forme orale, en suspension buvable, il est indispensable de prescrire en nombre de gouttes par unité de prise et pas en milligramme par kg. |
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