[article] Éléments pour une clinique de la co-incidence [revue] / David Fauvel, Auteur . - 2017 . - p.464-470. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°6 (juin juillet 2017) . - p.464-470 Mots-clés : | déterminisme ontologie prise en charge subjectivité
| Résumé : | Le concept de co-incidence désignant l’incidence, la transformation plus ou moins silencieuse, réciproque et simultanée entre l’être et le monde, son monde – Umwelt –, entre parents et enfants, entre conjoints, entre soignant et soigné, entre professionnels, etc., permet de proposer quelques éléments pour une clinique qui tienne compte de la complexité et de la globalité non exhaustive de l’être humain. Comment ne pas oublier que les « processus de soin » se composent de façon tout aussi complexe et délicate que la pathologie elle-même ? Comment rencontrer le patient ? Le comprendre ? À suivre le philosophe Henri Maldiney, la compréhension est une forme constitutive de la présence, de la co-présence – en l’occurrence du clinicien et du patient –, selon les dimensions pathiques dont ils sont l’un l’autre passibles. Si l’existence d’un être se trouve tout en « déploiement », en présence transitionnelle au monde, alors, l’environnement humain et non-humain d’un patient, son « milieu », sont à penser comme partie intégrante de son être, et prendre soin de lui implique de prendre également en compte son « entourage »... Cette clinique de la co-incidence s’avère en définitive un plaidoyer pour une approche subjective, intersubjective, narrative et humaniste, c’est une clinique de la singularité imprévisible. Telle apparaît l’« ouverture de champ » d’une « ontologie psychanalytique », dont le domaine de validité est la subjectivité et la dimension pathique, situant le clinicien comme composante intrinsèque de la situation clinique dans laquelle il travaille... dialectiquement. |
[article] in Information psychiatrique > vol.93 n°6 (juin juillet 2017) . - p.464-470 Titre : | Éléments pour une clinique de la co-incidence | Type de document : | revue | Auteurs : | David Fauvel, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.464-470 | Langues : | Français | Mots-clés : | déterminisme ontologie prise en charge subjectivité
| Résumé : | Le concept de co-incidence désignant l’incidence, la transformation plus ou moins silencieuse, réciproque et simultanée entre l’être et le monde, son monde – Umwelt –, entre parents et enfants, entre conjoints, entre soignant et soigné, entre professionnels, etc., permet de proposer quelques éléments pour une clinique qui tienne compte de la complexité et de la globalité non exhaustive de l’être humain. Comment ne pas oublier que les « processus de soin » se composent de façon tout aussi complexe et délicate que la pathologie elle-même ? Comment rencontrer le patient ? Le comprendre ? À suivre le philosophe Henri Maldiney, la compréhension est une forme constitutive de la présence, de la co-présence – en l’occurrence du clinicien et du patient –, selon les dimensions pathiques dont ils sont l’un l’autre passibles. Si l’existence d’un être se trouve tout en « déploiement », en présence transitionnelle au monde, alors, l’environnement humain et non-humain d’un patient, son « milieu », sont à penser comme partie intégrante de son être, et prendre soin de lui implique de prendre également en compte son « entourage »... Cette clinique de la co-incidence s’avère en définitive un plaidoyer pour une approche subjective, intersubjective, narrative et humaniste, c’est une clinique de la singularité imprévisible. Telle apparaît l’« ouverture de champ » d’une « ontologie psychanalytique », dont le domaine de validité est la subjectivité et la dimension pathique, situant le clinicien comme composante intrinsèque de la situation clinique dans laquelle il travaille... dialectiquement. |
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