[article] Anesthésie et maladie de Parkinson [revue] / Inanna Gabriel, Auteur . - 2024 . - 11-21. Langues : Français in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.28 n°1 (février 2024) . - 11-21 Mots-clés : | dysautonomie maladie de Parkinson soins périopératoires
| Résumé : | La maladie de Parkinson (MP) est incurable et son traitement est symptomatique, essentiellement médicamenteux par voie orale, parfois chirurgical. Le traitement se complexifie avec la progression de la maladie et induit beaucoup d’effets secondaires. Sa mauvaise gestion est une cause majeure de détérioration clinique. La prise en charge périopératoire des patients souffrant de MP a pour objectif de ne pas déséquilibrer le traitement afin d’éviter des complications graves. En effet, l’état des patients parkinsoniens s’aggrave lors d’une hospitalisation, en particulier par méconnaissance des soignants, de la pathologie et des impératifs du traitement. En périopératoire, il ne doit pas être interrompu et un moyen alternatif d’administration doit être défini au préalable en cas de chirurgie longue et/ou de non-disponibilité de la voie digestive, par sonde gastrique, par voie sous-cutanée ou transdermique. Quand il existe un neurostimulateur, il doit être éteint avant la chirurgie et remis en route en postopératoire. En cas d’impossibilité, il doit faire l’objet des mêmes précautions qu’un stimulateur cardiaque. Les agents anesthésiques actuels ne présentent aucune contre-indication du fait de la MP. Les précautions et/ou contre-indications concernant certaines médications non anesthésiques sont à connaître en raison de leurs effets antidopaminergiques ou d’interactions avec un médicament spécifique. |
[article] in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.28 n°1 (février 2024) . - 11-21 Titre : | Anesthésie et maladie de Parkinson | Type de document : | revue | Auteurs : | Inanna Gabriel, Auteur | Année de publication : | 2024 | Article en page(s) : | 11-21 | Langues : | Français | Mots-clés : | dysautonomie maladie de Parkinson soins périopératoires
| Résumé : | La maladie de Parkinson (MP) est incurable et son traitement est symptomatique, essentiellement médicamenteux par voie orale, parfois chirurgical. Le traitement se complexifie avec la progression de la maladie et induit beaucoup d’effets secondaires. Sa mauvaise gestion est une cause majeure de détérioration clinique. La prise en charge périopératoire des patients souffrant de MP a pour objectif de ne pas déséquilibrer le traitement afin d’éviter des complications graves. En effet, l’état des patients parkinsoniens s’aggrave lors d’une hospitalisation, en particulier par méconnaissance des soignants, de la pathologie et des impératifs du traitement. En périopératoire, il ne doit pas être interrompu et un moyen alternatif d’administration doit être défini au préalable en cas de chirurgie longue et/ou de non-disponibilité de la voie digestive, par sonde gastrique, par voie sous-cutanée ou transdermique. Quand il existe un neurostimulateur, il doit être éteint avant la chirurgie et remis en route en postopératoire. En cas d’impossibilité, il doit faire l’objet des mêmes précautions qu’un stimulateur cardiaque. Les agents anesthésiques actuels ne présentent aucune contre-indication du fait de la MP. Les précautions et/ou contre-indications concernant certaines médications non anesthésiques sont à connaître en raison de leurs effets antidopaminergiques ou d’interactions avec un médicament spécifique. |
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