[article] Devenir des reins traumatisés chez l’enfant : étude prospective sur 6ans [revue] / F.B Balde, Auteur ; K. Khattala, Auteur ; Z. Benmassaoud, Auteur . - 2022 . - P.140-145. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.35 n°3 (juin 2022) . - P.140-145 Résumé : | L’objectif de notre travail est d’analyser le devenir du rein traumatisé chez l’enfant dans la perspective d’établir les facteurs prédictifs de survenue de séquelles.
Nous avons fait un suivi prospectif de tous les traumatismes rénaux répondant aux critères de sélection. Nous avons fait un suivi clinique (PA), biologique (urée, créatinine, hémoglobine) et radiologique (échographie, tomodensitométrie et scintigraphie rénale) selon un rythme régulier (48heures, un mois, trois mois, six mois, un an, deux ans, …, six ans).
Sur 6ans, 13 patients ont été suivis. L’âge moyen était de 7ans avec une prédominance masculine. Le rein droit était plus exposé et les lésions de grade III plus fréquentes. La régression des lésions débutait au dixième jour du traumatisme pour les lésions de grade I et II ; à la première année pour les grades III, IV et V. Pour le même grade III, nous avons observé une restitution du parenchyme pour les enfants de moins de 10ans, et une hypotrophie rénale pour les plus de 10ans. Cinq reins ont évolué vers une involution et à la scintigraphie, la fonction de filtration était normale chez 6/13 patients, inférieure à 40 % chez 4/13 patients et 3/13 avaient un rein muet.
Nous recommandons un suivi clinique (surveillance de la pression artérielle), biologique par le dosage trimestriel de l’urée et la créatinine sanguins. Enfin un contrôle radiologique une échographie abdominale au dixième jour du traumatisme ; un uro scanner à un mois, trois mois, six mois, puis chaque an jusqu’à disparition complète des lésions ou apparition des séquelles. La scintigraphie rénale au DMSA à partir de la deuxième année du traumatisme, mais lorsque la fonction d’excrétion était affectée à l’uro scanner nous avons préféré le DTPA. La survenue de séquelles après un traumatisme rénal est imprévisible ce qui impose un suivi long et régulier. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.35 n°3 (juin 2022) . - P.140-145 Titre : | Devenir des reins traumatisés chez l’enfant : étude prospective sur 6ans | Type de document : | revue | Auteurs : | F.B Balde, Auteur ; K. Khattala, Auteur ; Z. Benmassaoud, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | P.140-145 | Langues : | Français | Résumé : | L’objectif de notre travail est d’analyser le devenir du rein traumatisé chez l’enfant dans la perspective d’établir les facteurs prédictifs de survenue de séquelles.
Nous avons fait un suivi prospectif de tous les traumatismes rénaux répondant aux critères de sélection. Nous avons fait un suivi clinique (PA), biologique (urée, créatinine, hémoglobine) et radiologique (échographie, tomodensitométrie et scintigraphie rénale) selon un rythme régulier (48heures, un mois, trois mois, six mois, un an, deux ans, …, six ans).
Sur 6ans, 13 patients ont été suivis. L’âge moyen était de 7ans avec une prédominance masculine. Le rein droit était plus exposé et les lésions de grade III plus fréquentes. La régression des lésions débutait au dixième jour du traumatisme pour les lésions de grade I et II ; à la première année pour les grades III, IV et V. Pour le même grade III, nous avons observé une restitution du parenchyme pour les enfants de moins de 10ans, et une hypotrophie rénale pour les plus de 10ans. Cinq reins ont évolué vers une involution et à la scintigraphie, la fonction de filtration était normale chez 6/13 patients, inférieure à 40 % chez 4/13 patients et 3/13 avaient un rein muet.
Nous recommandons un suivi clinique (surveillance de la pression artérielle), biologique par le dosage trimestriel de l’urée et la créatinine sanguins. Enfin un contrôle radiologique une échographie abdominale au dixième jour du traumatisme ; un uro scanner à un mois, trois mois, six mois, puis chaque an jusqu’à disparition complète des lésions ou apparition des séquelles. La scintigraphie rénale au DMSA à partir de la deuxième année du traumatisme, mais lorsque la fonction d’excrétion était affectée à l’uro scanner nous avons préféré le DTPA. La survenue de séquelles après un traumatisme rénal est imprévisible ce qui impose un suivi long et régulier. |
|