[article] Nouveautés dans la prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant [revue] / N. Bellon, Auteur . - 2023 . - P.177-185. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°5 (octobre 2023) . - P.177-185 Résumé : | La dermatite atopique (DA) est une maladie inflammatoire cutanée chronique prurigineuse évoluant par poussées, qui revêt différents aspects selon l’âge et le terrain. Elle est classiquement associée à un terrain de prédisposition à l’atopie, donc à la prédisposition génétique aux sensibilisations envers des allergènes, mais l’eczéma chronique peut être non atopique ou sans comorbidité atopique associée. Le prurit est constant, variable et peut être très invalidant, au point de retentir sur la qualité de vie, le sommeil et la croissance de l’enfant. Le fardeau de la DA est important : le prurit, la dépression, les troubles du sommeil et l’anxiété sont des manifestations classiques. Les traitements conventionnels doivent être systématiquement prescrits et leur observance réévaluée régulièrement : les émollients pour restaurer la barrière cutanée, particulièrement en cas de xérose, et les dermocorticoïdes pour leur effet anti-inflammatoire et anti-prurigineux, très efficaces dans la majorité des cas. Les pierres angulaires de ces traitements topiques sont l’éducation thérapeutique à chaque consultation et la lutte contre la corticophobie. En cas d’échec des traitements conventionnels, et après avoir revu les différents facteurs d’échec de ceux-ci (difficultés d’observance, eczéma de contact surajouté, etc.), les traitements systémiques peuvent être envisagés en cas de DA modérée à sévère, retentissant sur la qualité de vie, et en particulier s’il s’agit d’une forme chronique. En 2023, en pédiatrie, le dupilumab, anticorps anti-IL4R a l’AMM à partir de 6 mois; et le tralokinumab, anti-IL13 et l’upadacitinib, anti-JAK1, ont l’AMM à partir de 12 ans. D’autres molécules, topiques ou systémiques, orales ou injectables, sont attendues dans les prochaines années et permettront d’augmenter l’arsenal thérapeutique et de personnaliser les choix de traitements. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°5 (octobre 2023) . - P.177-185 Titre : | Nouveautés dans la prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant | Type de document : | revue | Auteurs : | N. Bellon, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | P.177-185 | Langues : | Français | Résumé : | La dermatite atopique (DA) est une maladie inflammatoire cutanée chronique prurigineuse évoluant par poussées, qui revêt différents aspects selon l’âge et le terrain. Elle est classiquement associée à un terrain de prédisposition à l’atopie, donc à la prédisposition génétique aux sensibilisations envers des allergènes, mais l’eczéma chronique peut être non atopique ou sans comorbidité atopique associée. Le prurit est constant, variable et peut être très invalidant, au point de retentir sur la qualité de vie, le sommeil et la croissance de l’enfant. Le fardeau de la DA est important : le prurit, la dépression, les troubles du sommeil et l’anxiété sont des manifestations classiques. Les traitements conventionnels doivent être systématiquement prescrits et leur observance réévaluée régulièrement : les émollients pour restaurer la barrière cutanée, particulièrement en cas de xérose, et les dermocorticoïdes pour leur effet anti-inflammatoire et anti-prurigineux, très efficaces dans la majorité des cas. Les pierres angulaires de ces traitements topiques sont l’éducation thérapeutique à chaque consultation et la lutte contre la corticophobie. En cas d’échec des traitements conventionnels, et après avoir revu les différents facteurs d’échec de ceux-ci (difficultés d’observance, eczéma de contact surajouté, etc.), les traitements systémiques peuvent être envisagés en cas de DA modérée à sévère, retentissant sur la qualité de vie, et en particulier s’il s’agit d’une forme chronique. En 2023, en pédiatrie, le dupilumab, anticorps anti-IL4R a l’AMM à partir de 6 mois; et le tralokinumab, anti-IL13 et l’upadacitinib, anti-JAK1, ont l’AMM à partir de 12 ans. D’autres molécules, topiques ou systémiques, orales ou injectables, sont attendues dans les prochaines années et permettront d’augmenter l’arsenal thérapeutique et de personnaliser les choix de traitements. |
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