[article] Allergie à l’arachide : nouvelles perspectives [revue] / F. Amat, Auteur . - 2024 . - p.55-63. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°2 (avril 2024) . - p.55-63 Résumé : | L’allergie à l’arachide (AAr) est une des plus fréquentes des allergies alimentaires de l’enfant. Sa prévalence reste difficile à estimer car les études épidémiologiques ne reposent pas sur les mêmes principes méthodologiques. Elle est certainement proche de 2 % en France. Elle s’individualise des autres allergies par son potentiel anaphylactique qui est responsable d’un impact socioéconomique non négligeable. Son diagnostic, basé sur l’interrogatoire et les tests cutanés, est facilité par l’émergence de bilans biologiques de plus en plus performants. Il est encore difficile, néanmoins, de se passer du test de provocation par voie orale qui exige une pratique raisonnée, basée sur l’information de l’enfant et de sa famille et le recours à une surveillance hospitalière. Les solutions thérapeutiques, dont l’éviction demeure toujours au premier plan, sont de plus en plus nombreuses. Parmi elles, l’immunothérapie orale s’est développée mais impose de nombreuses contraintes. D’autres voies d’immunothérapie sont à l’étude, comme la voie épicutanée ou sublinguale, et pourraient apporter des alternatives, tout comme l’apport complémentaire d’anticorps monoclonaux. Quelle que soit la technique d’immunisation utilisée, celle-ci doit être prolongée sans certitude de guérison définitive de l’allergie. La prévention, passe par l’introduction précoce de cet aliment. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°2 (avril 2024) . - p.55-63 Titre : | Allergie à l’arachide : nouvelles perspectives | Type de document : | revue | Auteurs : | F. Amat, Auteur | Année de publication : | 2024 | Article en page(s) : | p.55-63 | Langues : | Français | Résumé : | L’allergie à l’arachide (AAr) est une des plus fréquentes des allergies alimentaires de l’enfant. Sa prévalence reste difficile à estimer car les études épidémiologiques ne reposent pas sur les mêmes principes méthodologiques. Elle est certainement proche de 2 % en France. Elle s’individualise des autres allergies par son potentiel anaphylactique qui est responsable d’un impact socioéconomique non négligeable. Son diagnostic, basé sur l’interrogatoire et les tests cutanés, est facilité par l’émergence de bilans biologiques de plus en plus performants. Il est encore difficile, néanmoins, de se passer du test de provocation par voie orale qui exige une pratique raisonnée, basée sur l’information de l’enfant et de sa famille et le recours à une surveillance hospitalière. Les solutions thérapeutiques, dont l’éviction demeure toujours au premier plan, sont de plus en plus nombreuses. Parmi elles, l’immunothérapie orale s’est développée mais impose de nombreuses contraintes. D’autres voies d’immunothérapie sont à l’étude, comme la voie épicutanée ou sublinguale, et pourraient apporter des alternatives, tout comme l’apport complémentaire d’anticorps monoclonaux. Quelle que soit la technique d’immunisation utilisée, celle-ci doit être prolongée sans certitude de guérison définitive de l’allergie. La prévention, passe par l’introduction précoce de cet aliment. |
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