[article] Activités physiques et sportives de l’enfant et de l’adolescent : des croyances aux recommandations sanitaires [revue] / C. Tanné, Auteur . - 2023 . - p.58-69. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°2 (avril 2023) . - p.58-69 Mots-clés : | adolescent APS activité physique et sportive enfant prévention
| Résumé : | Pour préserver la santé des jeunes de la classe d’âge 5–17 ans, l’Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux d’activité physique consistant à cumuler au moins 60minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue. En France, les jeunes forment le groupe d’âge le plus actif et sont globalement en bonne santé, mais leur niveau d’activité physique et/ou sportive est insuffisant et baisse de génération en génération. L’éducation physique et sportive et les pratiques sportives de loisirs ne suffisent pas à compenser la baisse de l’activité physique dans la vie quotidienne. Les analyses démontrent que l’inactivité est un fort contributeur de la surcharge pondérale et d’obésité, facteurs qui eux sont délétères pour la santé. De plus, il est reconnu que le niveau d’activité physique dans l’enfance/adolescence conditionne le niveau d’activité à l’âge adulte. Les filles et les garçons ont les mêmes aptitudes physiques avant la puberté. Leur potentiel en endurance aérobie étant très élevé, il n’y a pas lieu de les brider par crainte de fatigue ou d’épuisement au cours d’efforts inférieurs à 10 à 15minutes. En revanche, leur potentiel de force reste modeste, et le potentiel de résistance est faible. L’enfant est « prêt » à la compétition sportive lorsqu’il recherche de lui-même à comparer ses habiletés à celles de ses pairs. Pour les sports d’équipe, l’enfant doit de plus comprendre ce qui est sous-jacent au processus compétitif : stratégie et coopération au sein du groupe. Cela n’advient généralement qu’entre 10 et 12 ans. Blessures de surutilisation, syndrome de surentraînement, voire burn out sont possibles chez le jeune sportif. Les séquelles de ces troubles pouvant être importantes sur la croissance osseuse et le développement psychologique du jeune, il convient d’être vigilant et réactif dès l’apparition des prodromes. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°2 (avril 2023) . - p.58-69 Titre : | Activités physiques et sportives de l’enfant et de l’adolescent : des croyances aux recommandations sanitaires | Type de document : | revue | Auteurs : | C. Tanné, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p.58-69 | Langues : | Français | Mots-clés : | adolescent APS activité physique et sportive enfant prévention
| Résumé : | Pour préserver la santé des jeunes de la classe d’âge 5–17 ans, l’Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux d’activité physique consistant à cumuler au moins 60minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue. En France, les jeunes forment le groupe d’âge le plus actif et sont globalement en bonne santé, mais leur niveau d’activité physique et/ou sportive est insuffisant et baisse de génération en génération. L’éducation physique et sportive et les pratiques sportives de loisirs ne suffisent pas à compenser la baisse de l’activité physique dans la vie quotidienne. Les analyses démontrent que l’inactivité est un fort contributeur de la surcharge pondérale et d’obésité, facteurs qui eux sont délétères pour la santé. De plus, il est reconnu que le niveau d’activité physique dans l’enfance/adolescence conditionne le niveau d’activité à l’âge adulte. Les filles et les garçons ont les mêmes aptitudes physiques avant la puberté. Leur potentiel en endurance aérobie étant très élevé, il n’y a pas lieu de les brider par crainte de fatigue ou d’épuisement au cours d’efforts inférieurs à 10 à 15minutes. En revanche, leur potentiel de force reste modeste, et le potentiel de résistance est faible. L’enfant est « prêt » à la compétition sportive lorsqu’il recherche de lui-même à comparer ses habiletés à celles de ses pairs. Pour les sports d’équipe, l’enfant doit de plus comprendre ce qui est sous-jacent au processus compétitif : stratégie et coopération au sein du groupe. Cela n’advient généralement qu’entre 10 et 12 ans. Blessures de surutilisation, syndrome de surentraînement, voire burn out sont possibles chez le jeune sportif. Les séquelles de ces troubles pouvant être importantes sur la croissance osseuse et le développement psychologique du jeune, il convient d’être vigilant et réactif dès l’apparition des prodromes. |
|