[article] Tics chez l’enfant, conduite à tenir [revue] / A. Hartmann, Auteur . - 2023 . - p.259-263. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°6 (décembre 2023) . - p.259-263 Résumé : | Les tics de l’enfant sont fréquents et touchent, à un moment ou un autre du développement, jusqu’à 20 % de la population. Dans environ 1 % des cas, ces tics deviennent chroniques et, s’il y a association de tics moteurs et vocaux, on parle du syndrome Gilles de la Tourette (SGT). Ce dernier est souvent léger, voire frustre, et ne correspond donc pas aux représentations dramatiques, voire caricaturale que l’on retrouve dans les médias et sur les réseaux sociaux. En particulier, la coprolalie est plutôt rare et n’est pas un symptôme obligatoire pour poser le diagnostic de SGT. Si les tics sont gênants, alors plusieurs modalités de traitements existent en passant par la psychoéducation, les thérapies comportementales, les médicaments, la toxine botulique et, dans les cas les plus sévères, la stimulation cérébrale profonde. Hormis les tics, il faut aussi s’intéresser aux possibles comorbidités des tics/du SGT qui s’inscrivent dans les troubles du neurodéveloppement (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité [TDA/H], troubles obsessionnels compulsifs, anxiété, crises de rage, automutilations, troubles de l’apprentissage ou troubles du spectre autistique) et faire appel à des spécialistes si besoin, en premier lieu les pédopsychiatres. Enfin, il est important d’insister sur le bon pronostic des tics à l’âge adulte et, en conséquence, une insertion socioprofessionnelle qui est généralement normale. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°6 (décembre 2023) . - p.259-263 Titre : | Tics chez l’enfant, conduite à tenir | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Hartmann, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p.259-263 | Langues : | Français | Résumé : | Les tics de l’enfant sont fréquents et touchent, à un moment ou un autre du développement, jusqu’à 20 % de la population. Dans environ 1 % des cas, ces tics deviennent chroniques et, s’il y a association de tics moteurs et vocaux, on parle du syndrome Gilles de la Tourette (SGT). Ce dernier est souvent léger, voire frustre, et ne correspond donc pas aux représentations dramatiques, voire caricaturale que l’on retrouve dans les médias et sur les réseaux sociaux. En particulier, la coprolalie est plutôt rare et n’est pas un symptôme obligatoire pour poser le diagnostic de SGT. Si les tics sont gênants, alors plusieurs modalités de traitements existent en passant par la psychoéducation, les thérapies comportementales, les médicaments, la toxine botulique et, dans les cas les plus sévères, la stimulation cérébrale profonde. Hormis les tics, il faut aussi s’intéresser aux possibles comorbidités des tics/du SGT qui s’inscrivent dans les troubles du neurodéveloppement (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité [TDA/H], troubles obsessionnels compulsifs, anxiété, crises de rage, automutilations, troubles de l’apprentissage ou troubles du spectre autistique) et faire appel à des spécialistes si besoin, en premier lieu les pédopsychiatres. Enfin, il est important d’insister sur le bon pronostic des tics à l’âge adulte et, en conséquence, une insertion socioprofessionnelle qui est généralement normale. |
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