[article] Les dangers de l’exposition précoce aux écrans : quelle prévention en pratique ? [revue] / V. Vincent, Auteur . - 2023 . - p.253-258. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°6 (décembre 2023) . - p.253-258 Résumé : | Les écrans ont progressivement envahi notre quotidien. Les enfants d’âge préscolaire y sont majoritairement exposés en dépit des recommandations officielles. Bien qu’incertain, l’impact d’une exposition avant 3 ans sur le développement du langage, des compétences académiques, de la motricité ou sur le plan cognitif et comportemental soulève des inquiétudes. Tout professionnel au contact des jeunes enfants joue un rôle dans la prévention et le dépistage du mésusage des écrans en apportant une guidance adaptée, basée sur l’état des connaissances scientifiques. Une approche basée sur la réduction des risques semble plus adaptée qu’une injonction d’interdiction totale des écrans avant 3 ans. Pour être efficaces, les messages de prévention doivent être adaptés et non culpabilisants. Il est important de rappeler aux parents que l’acquisition des compétences chez le jeune enfant ne peut être passive devant un écran. Le temps d’exposition doit donc être limité, particulièrement chez les plus petits, et ne doit pas empiéter sur le temps de jeu et d’interaction sociale. Les temps de repas, du lever et du coucher doivent être sans écran. Les contenus doivent être adaptés et l’interaction encouragée. Il est utile de promouvoir un plan de gestion des écrans au sein du foyer afin de définir des règles communes d’utilisation pour les adultes comme pour les enfants. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.36 n°6 (décembre 2023) . - p.253-258 Titre : | Les dangers de l’exposition précoce aux écrans : quelle prévention en pratique ? | Type de document : | revue | Auteurs : | V. Vincent, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p.253-258 | Langues : | Français | Résumé : | Les écrans ont progressivement envahi notre quotidien. Les enfants d’âge préscolaire y sont majoritairement exposés en dépit des recommandations officielles. Bien qu’incertain, l’impact d’une exposition avant 3 ans sur le développement du langage, des compétences académiques, de la motricité ou sur le plan cognitif et comportemental soulève des inquiétudes. Tout professionnel au contact des jeunes enfants joue un rôle dans la prévention et le dépistage du mésusage des écrans en apportant une guidance adaptée, basée sur l’état des connaissances scientifiques. Une approche basée sur la réduction des risques semble plus adaptée qu’une injonction d’interdiction totale des écrans avant 3 ans. Pour être efficaces, les messages de prévention doivent être adaptés et non culpabilisants. Il est important de rappeler aux parents que l’acquisition des compétences chez le jeune enfant ne peut être passive devant un écran. Le temps d’exposition doit donc être limité, particulièrement chez les plus petits, et ne doit pas empiéter sur le temps de jeu et d’interaction sociale. Les temps de repas, du lever et du coucher doivent être sans écran. Les contenus doivent être adaptés et l’interaction encouragée. Il est utile de promouvoir un plan de gestion des écrans au sein du foyer afin de définir des règles communes d’utilisation pour les adultes comme pour les enfants. |
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