[article] De quelques problèmes éthiques posés par le dépistage préconceptionnel [revue] / G. Cogan, Auteur . - 2023 . - p.23-29. Langues : Français in Ethique et santé > vol.20 n°1 (mars 2023) . - p.23-29 Mots-clés : | autonomie dépistage discrimination éthique préconceptionnel
| Résumé : | L’autorisation du dépistage préconceptionnel en population générale a été discutée lors des dernières lois de bioéthique. Il permettrait à tout couple ayant un projet de grossesse d’accéder, sur une base volontaire, à son risque de transmettre une maladie génétique à transmission autosomique récessive. Les différentes instances éthiques françaises ont été amenées à se positionner sur le sujet : si le Conseil d’État et l’OPECST ont émis des avis réservés, le CCNE, l’ABM, le rapporteur de l’Assemblée nationale ainsi que la SFMPP semblent plus favorables à une ouverture des droits. Néanmoins, les différents enjeux éthiques ne sont, selon nous, pas assez développés dans ces avis en raison du grand nombre de sujets traités, et la part accordée au dépistage préconceptionnel ne tient bien souvent qu’en quelques paragraphes. Convaincu que son autorisation – qui pourrait virtuellement concerner 750 000 couples par an – nécessite au préalable une étude approfondie, nous discutons dans cet article des 5 principaux enjeux éthiques évoqués par les différents avis éthiques, à savoir le principe d’autonomie, le principe d’équité et de non-malfaisance, et les notions de stigmatisation, de discrimination, de gravité et de valeur de la vie. |
[article] in Ethique et santé > vol.20 n°1 (mars 2023) . - p.23-29 Titre : | De quelques problèmes éthiques posés par le dépistage préconceptionnel | Type de document : | revue | Auteurs : | G. Cogan, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p.23-29 | Langues : | Français | Mots-clés : | autonomie dépistage discrimination éthique préconceptionnel
| Résumé : | L’autorisation du dépistage préconceptionnel en population générale a été discutée lors des dernières lois de bioéthique. Il permettrait à tout couple ayant un projet de grossesse d’accéder, sur une base volontaire, à son risque de transmettre une maladie génétique à transmission autosomique récessive. Les différentes instances éthiques françaises ont été amenées à se positionner sur le sujet : si le Conseil d’État et l’OPECST ont émis des avis réservés, le CCNE, l’ABM, le rapporteur de l’Assemblée nationale ainsi que la SFMPP semblent plus favorables à une ouverture des droits. Néanmoins, les différents enjeux éthiques ne sont, selon nous, pas assez développés dans ces avis en raison du grand nombre de sujets traités, et la part accordée au dépistage préconceptionnel ne tient bien souvent qu’en quelques paragraphes. Convaincu que son autorisation – qui pourrait virtuellement concerner 750 000 couples par an – nécessite au préalable une étude approfondie, nous discutons dans cet article des 5 principaux enjeux éthiques évoqués par les différents avis éthiques, à savoir le principe d’autonomie, le principe d’équité et de non-malfaisance, et les notions de stigmatisation, de discrimination, de gravité et de valeur de la vie. |
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