[article] Une contribution philosophique à la stigmatisation. D’un jugement moral à un autre [revue] / J. Quintin, Auteur ; J. Roy-Desruisseaux, Auteur . - 2022 . - p.68-75. Langues : Français in Ethique et santé > vol.19 n°2 (juin 2022) . - p.68-75 Mots-clés : | normalité santé mentale stigmatisation subjectivation
| Résumé : | La stigmatisation existe depuis l’antiquité. Il n’en demeure pas moins qu’elle persiste encore aujourd’hui et apporte son lot de conséquences négatives. Les aspects structuraux, interpersonnels et intrapersonnels s’entrecroisent et affectent la vie de plusieurs personnes en termes d’accès aux soins, de rétablissement et de qualité de vie. Même si la réduction et la prévention de la stigmatisation furent une priorité pour les chercheurs et les intervenants du milieu au moyen de campagne de sensibilisation, les résultats demeurent mitigés. S’il est difficile d’expliquer un tel échec, nous pensons que la philosophie peut être utile pour explorer d’autres possibilités. Nous introduirons une perspective philosophique selon la pensée de Georges Canguilhem et de Judith Butler afin d’aborder autrement la stigmatisation. Pour conclure, nous pensons qu’il devient nécessaire d’introduire de nouvelles manières de pratiquer la médecine, la psychiatrie, la psychologie et la sociologie en évitant le piège de la logique binaire du tiers exclu et en élargissant le spectre des possibilités. Promouvoir la subjectivation peut devenir une manière d’aider les personnes à comprendre leur maladie comme une réalité qui favorise le changement et la créativité. |
[article] in Ethique et santé > vol.19 n°2 (juin 2022) . - p.68-75 Titre : | Une contribution philosophique à la stigmatisation. D’un jugement moral à un autre | Type de document : | revue | Auteurs : | J. Quintin, Auteur ; J. Roy-Desruisseaux, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p.68-75 | Langues : | Français | Mots-clés : | normalité santé mentale stigmatisation subjectivation
| Résumé : | La stigmatisation existe depuis l’antiquité. Il n’en demeure pas moins qu’elle persiste encore aujourd’hui et apporte son lot de conséquences négatives. Les aspects structuraux, interpersonnels et intrapersonnels s’entrecroisent et affectent la vie de plusieurs personnes en termes d’accès aux soins, de rétablissement et de qualité de vie. Même si la réduction et la prévention de la stigmatisation furent une priorité pour les chercheurs et les intervenants du milieu au moyen de campagne de sensibilisation, les résultats demeurent mitigés. S’il est difficile d’expliquer un tel échec, nous pensons que la philosophie peut être utile pour explorer d’autres possibilités. Nous introduirons une perspective philosophique selon la pensée de Georges Canguilhem et de Judith Butler afin d’aborder autrement la stigmatisation. Pour conclure, nous pensons qu’il devient nécessaire d’introduire de nouvelles manières de pratiquer la médecine, la psychiatrie, la psychologie et la sociologie en évitant le piège de la logique binaire du tiers exclu et en élargissant le spectre des possibilités. Promouvoir la subjectivation peut devenir une manière d’aider les personnes à comprendre leur maladie comme une réalité qui favorise le changement et la créativité. |
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