[article] L’homme augmenté est-il un surhomme ? L’éclairage des écrivains et des intellectuels [revue] / B. Massoubre, Auteur ; C. Massoubre, Auteur ; C. Boulliat, Auteur . - 2022 . - p.150-156. Langues : Français in Ethique et santé > vol.19 n°3 (septembre 2022) . - p.150-156 Mots-clés : | éthique littérature transhumanisme
| Résumé : | Le concept d’homme augmenté n’est pas récent mais il est devenu un sujet brûlant depuis quelques années. La science nous parle de transhumanisme, d’intelligence artificielle, nous pensons cyborg et métavers. L’apport de la littérature dans ce domaine remonte à la mythologie grecque, ou à la bible. Il s’est fait sous la forme de légendes, de fictions ou d’essais. De Prométhée aux techniques de biologie moléculaire CRISPR-Cas9 en passant par Nietzsche. Le monde du livre a accompagné cette évolution mais l’a aussi anticipée. Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley est paru en 1932. Cette dystopie n’était à l’époque que science-fiction. 90 ans plus tard, la réalité a rattrapé l’imaginaire de l’auteur, ses phantasmes étaient prémonitoires. Des scientifiques ont modelé l’homme. Les philosophes ont analysé la situation et les conséquences. Les écrits n’ont cessé de retracer la façon dont les hommes et les dieux ont influencé notre identité et notre devenir, jusqu’à un questionnement ontologique. En touchant à notre intégrité physique et mentale, le transhumanisme nous renvoie à l’état prénatal du Golem. L’humanité entière est concernée et le lien ancestral, par les livres, est conservée. |
[article] in Ethique et santé > vol.19 n°3 (septembre 2022) . - p.150-156 Titre : | L’homme augmenté est-il un surhomme ? L’éclairage des écrivains et des intellectuels | Type de document : | revue | Auteurs : | B. Massoubre, Auteur ; C. Massoubre, Auteur ; C. Boulliat, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p.150-156 | Langues : | Français | Mots-clés : | éthique littérature transhumanisme
| Résumé : | Le concept d’homme augmenté n’est pas récent mais il est devenu un sujet brûlant depuis quelques années. La science nous parle de transhumanisme, d’intelligence artificielle, nous pensons cyborg et métavers. L’apport de la littérature dans ce domaine remonte à la mythologie grecque, ou à la bible. Il s’est fait sous la forme de légendes, de fictions ou d’essais. De Prométhée aux techniques de biologie moléculaire CRISPR-Cas9 en passant par Nietzsche. Le monde du livre a accompagné cette évolution mais l’a aussi anticipée. Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley est paru en 1932. Cette dystopie n’était à l’époque que science-fiction. 90 ans plus tard, la réalité a rattrapé l’imaginaire de l’auteur, ses phantasmes étaient prémonitoires. Des scientifiques ont modelé l’homme. Les philosophes ont analysé la situation et les conséquences. Les écrits n’ont cessé de retracer la façon dont les hommes et les dieux ont influencé notre identité et notre devenir, jusqu’à un questionnement ontologique. En touchant à notre intégrité physique et mentale, le transhumanisme nous renvoie à l’état prénatal du Golem. L’humanité entière est concernée et le lien ancestral, par les livres, est conservée. |
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