[article] Antibioprophylaxie en pédiatrie [revue] / E. Launay, Auteur ; H. Haas, Auteur . - 2020 . - p.228-238. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.33 n°5 (octobre 2020) . - p.228-238 Mots-clés : | antibioprophylaxie antibiothérapie infection prévention
| Résumé : | L’émergence de bactéries multirésistantes aboutissant à des impasses thérapeutiques fait de la bonne gestion des antibiotiques une priorité internationale de santé publique. L’utilisation des antibiotiques dans un but de prévention (antibioprophylaxie) doit donc être raisonnée et guidée par les preuves. Les mesures d’antibioprophylaxie doivent toujours s’accompagner de mesure de prévention des infections (vaccination quand cela est indiqué, respect strict des règles d’hygiène). Il existe deux grandes catégories d’antibioprophylaxie : l’antibioprophylaxie chirurgicale et l’antibioprophylaxie médicale. La première a montré son efficacité pour la prévention des infections de sites opératoires dans des situations bien définies. Elle repose sur le principe d’obtention d’une concentration d’antibiotique suffisante au site d’incision pour éviter que les bactéries présentes pénètrent dans le site opératoire et y prolifèrent. Le choix de l’antibiothérapie varie en fonction des sites opératoires et du type de chirurgie. L’antibioprophylaxie chirurgicale ne concerne pas la chirurgie de site infecté et doit être limitée dans le temps avec, le plus souvent, une seule injection périopératoire et toujours d’une durée maximale de 48 heures. L’antibiothérapie médicale peut être indiquée dans certaines situations très bien définies comme certaines situations d’immunodépression (asplénie, déficit de l’immunité cellulaire sévère), la postexposition à des infections invasives (méningococcémie, coqueluche, infection invasive à streptocoque du groupe A, morsure) ou à des situations à risques (certains gestes invasifs chez des patients porteurs de cardiopathies à risques). L’indication de l’antibioprophylaxie urinaire est de plus en plus restreinte au vu de la balance bénéfice/risque et doit toujours être discutée avec un spécialiste. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.33 n°5 (octobre 2020) . - p.228-238 Titre : | Antibioprophylaxie en pédiatrie | Type de document : | revue | Auteurs : | E. Launay, Auteur ; H. Haas, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.228-238 | Langues : | Français | Mots-clés : | antibioprophylaxie antibiothérapie infection prévention
| Résumé : | L’émergence de bactéries multirésistantes aboutissant à des impasses thérapeutiques fait de la bonne gestion des antibiotiques une priorité internationale de santé publique. L’utilisation des antibiotiques dans un but de prévention (antibioprophylaxie) doit donc être raisonnée et guidée par les preuves. Les mesures d’antibioprophylaxie doivent toujours s’accompagner de mesure de prévention des infections (vaccination quand cela est indiqué, respect strict des règles d’hygiène). Il existe deux grandes catégories d’antibioprophylaxie : l’antibioprophylaxie chirurgicale et l’antibioprophylaxie médicale. La première a montré son efficacité pour la prévention des infections de sites opératoires dans des situations bien définies. Elle repose sur le principe d’obtention d’une concentration d’antibiotique suffisante au site d’incision pour éviter que les bactéries présentes pénètrent dans le site opératoire et y prolifèrent. Le choix de l’antibiothérapie varie en fonction des sites opératoires et du type de chirurgie. L’antibioprophylaxie chirurgicale ne concerne pas la chirurgie de site infecté et doit être limitée dans le temps avec, le plus souvent, une seule injection périopératoire et toujours d’une durée maximale de 48 heures. L’antibiothérapie médicale peut être indiquée dans certaines situations très bien définies comme certaines situations d’immunodépression (asplénie, déficit de l’immunité cellulaire sévère), la postexposition à des infections invasives (méningococcémie, coqueluche, infection invasive à streptocoque du groupe A, morsure) ou à des situations à risques (certains gestes invasifs chez des patients porteurs de cardiopathies à risques). L’indication de l’antibioprophylaxie urinaire est de plus en plus restreinte au vu de la balance bénéfice/risque et doit toujours être discutée avec un spécialiste. |
|