[article] Scabiose, pédiculoses et piqûres d’arthropodes [revue] / L. de Gentile, Auteur ; F. Carsuzaa, Auteur . - 2021 . - p.204-222. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°4 (août 2021) . - p.204-222 Mots-clés : | gale pédiculose piqûre
| Résumé : | Les arthropodes appartiennent au règne animal, ils sont caractérisés par un squelette externe imposant une croissance par mues successives. Un grand nombre d’arthropodes sont impliqués en pathologie humaine en raison, soit de leur rôle de vecteurs d’un agent pathogène, soit de leur comportement parasitaire. Parmi les acariens, Sarcoptes scabiei est l’agent responsable de la gale. Cette maladie dermatologique prurigineuse est connue de très longue date. Les lésions caractéristiques sont composées de la triade prurit-vésicules-sillons, témoin de la présence du parasite. Sur le plan nosologique, on reconnaît deux grandes formes cliniques : d’une part la gale commune, banale et peu contagieuse en dehors d’un contact cutané étroit et prolongé, elle est parfois intégrée dans le spectre des infections sexuellement transmises, et d’autre part la gale hyperkératosique survenant chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Cette forme est particulièrement contagieuse en raison du grand nombre de parasites présents dans l’épiderme. Entre ces deux entités, il existe de nombreuses présentations cliniques atypiques qui peuvent en imposer pour une autre affection dermatologique et faire errer le diagnostic. Ces formes cliniques hyperkératosiques ou atypiques peuvent être à l’origine d’épidémies intrafamiliales ou dans les établissements de soins ou les collectivités. La prise en charge de la gale nécessite toujours un diagnostic de certitude précoce et la prise en charge du patient implique le traitement du linge et la recherche des sujets contacts. Les agents des démodécies (Demodex folliculorum et Demodex brevis) ont une niche écologique très étroite, colonisant le follicule pilaire et les glandes sébacées. Leur rôle pathogène est discuté par certains auteurs. Parmi les insectes, pou et morpion représentent des nuisances importantes. À côté de ces arthropodes, il en existe de nombreux autres qui peuvent piquer l’homme et être à l’origine de lésions maculopapuleuses plus ou moins nombreuses et étendues, associées à un prurit. L’origine des lésions est difficile à retrouver si on omet l’enquête épidémiologique incluant l’analyse de l’environnement du patient. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°4 (août 2021) . - p.204-222 Titre : | Scabiose, pédiculoses et piqûres d’arthropodes | Type de document : | revue | Auteurs : | L. de Gentile, Auteur ; F. Carsuzaa, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p.204-222 | Langues : | Français | Mots-clés : | gale pédiculose piqûre
| Résumé : | Les arthropodes appartiennent au règne animal, ils sont caractérisés par un squelette externe imposant une croissance par mues successives. Un grand nombre d’arthropodes sont impliqués en pathologie humaine en raison, soit de leur rôle de vecteurs d’un agent pathogène, soit de leur comportement parasitaire. Parmi les acariens, Sarcoptes scabiei est l’agent responsable de la gale. Cette maladie dermatologique prurigineuse est connue de très longue date. Les lésions caractéristiques sont composées de la triade prurit-vésicules-sillons, témoin de la présence du parasite. Sur le plan nosologique, on reconnaît deux grandes formes cliniques : d’une part la gale commune, banale et peu contagieuse en dehors d’un contact cutané étroit et prolongé, elle est parfois intégrée dans le spectre des infections sexuellement transmises, et d’autre part la gale hyperkératosique survenant chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Cette forme est particulièrement contagieuse en raison du grand nombre de parasites présents dans l’épiderme. Entre ces deux entités, il existe de nombreuses présentations cliniques atypiques qui peuvent en imposer pour une autre affection dermatologique et faire errer le diagnostic. Ces formes cliniques hyperkératosiques ou atypiques peuvent être à l’origine d’épidémies intrafamiliales ou dans les établissements de soins ou les collectivités. La prise en charge de la gale nécessite toujours un diagnostic de certitude précoce et la prise en charge du patient implique le traitement du linge et la recherche des sujets contacts. Les agents des démodécies (Demodex folliculorum et Demodex brevis) ont une niche écologique très étroite, colonisant le follicule pilaire et les glandes sébacées. Leur rôle pathogène est discuté par certains auteurs. Parmi les insectes, pou et morpion représentent des nuisances importantes. À côté de ces arthropodes, il en existe de nombreux autres qui peuvent piquer l’homme et être à l’origine de lésions maculopapuleuses plus ou moins nombreuses et étendues, associées à un prurit. L’origine des lésions est difficile à retrouver si on omet l’enquête épidémiologique incluant l’analyse de l’environnement du patient. |
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