[article] Hémorragies intracrâniennes néonatales : à propos de 23 cas au Centre hospitalier national d’enfant Albert Royer de Dakar (Sénégal) [revue] / R. Diagne, Auteur ; K.B. Bop, Auteur ; K.A. Mbaye, Auteur . - 2021 . - p.316-322. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°6 (décembre 2021) . - p.316-322 Mots-clés : | hémorragie cérébrale prématurité Sénégal
| Résumé : | Les hémorragies intracrâniennes néonatales sont relativement fréquentes. L’objectif de notre étude était de décrire les aspects diagnostiques et thérapeutiques des hémorragies intracrâniennes du nouveau-né au Centre hospitalier national d’Enfant Albert Royer (CHNEAR) de Dakar. Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et prospective incluant tous les nouveau-nés hospitalisés dans le service de réanimation néonatale du CHNEAR de Dakar entre le 1er janvier 2017 et 30 avril 2020 pour une hémorragie intracrânienne. Le diagnostic était fait à l’imagerie cérébrale. Vingt-trois (23) nouveau-nés ont été colligés dont 14 filles. L’âge moyen des nouveau-nés était de 8,2jours avec des extrêmes de 5heures à 26jours. Les manifestations cliniques étaient dominées par les signes neurologiques (82,6 %), la détresse respiratoire (60,9 %). L’hémorragie intraventriculaire de grade 2 était plus retrouvée (52,2 %) suivie de l’hémorragie intraventriculaire de grade 1 (34,8 %). Des localisations multiples avaient été retrouvées chez 7 nouveau-nés (30,4 %). Les facteurs étiologiques étaient dominés par les infections (56,5 %) et la prématurité (47,8 %). Le traitement comportait une oxygénothérapie (86,9 %), une transfusion (60,8 %) (culot globulaire (47,8), plasma frais congelé (13 %)), une osmothérapie (13 %), des anticonvulsivants (17,4 %). L’évolution était favorable chez 16 nouveau-nés (69,6 %) et 6 nouveau-nés (26,1 %) étaient décédés. Les hémorragies intracrâniennes ne sont pas exceptionnelles dans notre contexte et prédominent chez les prématurités. Elles peuvent être une cause majeure de morbimortalité. Les unités de néonatologie devraient disposer d’appareils d’échographie permettant leur diagnostic précoce. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.34 n°6 (décembre 2021) . - p.316-322 Titre : | Hémorragies intracrâniennes néonatales : à propos de 23 cas au Centre hospitalier national d’enfant Albert Royer de Dakar (Sénégal) | Type de document : | revue | Auteurs : | R. Diagne, Auteur ; K.B. Bop, Auteur ; K.A. Mbaye, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p.316-322 | Langues : | Français | Mots-clés : | hémorragie cérébrale prématurité Sénégal
| Résumé : | Les hémorragies intracrâniennes néonatales sont relativement fréquentes. L’objectif de notre étude était de décrire les aspects diagnostiques et thérapeutiques des hémorragies intracrâniennes du nouveau-né au Centre hospitalier national d’Enfant Albert Royer (CHNEAR) de Dakar. Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et prospective incluant tous les nouveau-nés hospitalisés dans le service de réanimation néonatale du CHNEAR de Dakar entre le 1er janvier 2017 et 30 avril 2020 pour une hémorragie intracrânienne. Le diagnostic était fait à l’imagerie cérébrale. Vingt-trois (23) nouveau-nés ont été colligés dont 14 filles. L’âge moyen des nouveau-nés était de 8,2jours avec des extrêmes de 5heures à 26jours. Les manifestations cliniques étaient dominées par les signes neurologiques (82,6 %), la détresse respiratoire (60,9 %). L’hémorragie intraventriculaire de grade 2 était plus retrouvée (52,2 %) suivie de l’hémorragie intraventriculaire de grade 1 (34,8 %). Des localisations multiples avaient été retrouvées chez 7 nouveau-nés (30,4 %). Les facteurs étiologiques étaient dominés par les infections (56,5 %) et la prématurité (47,8 %). Le traitement comportait une oxygénothérapie (86,9 %), une transfusion (60,8 %) (culot globulaire (47,8), plasma frais congelé (13 %)), une osmothérapie (13 %), des anticonvulsivants (17,4 %). L’évolution était favorable chez 16 nouveau-nés (69,6 %) et 6 nouveau-nés (26,1 %) étaient décédés. Les hémorragies intracrâniennes ne sont pas exceptionnelles dans notre contexte et prédominent chez les prématurités. Elles peuvent être une cause majeure de morbimortalité. Les unités de néonatologie devraient disposer d’appareils d’échographie permettant leur diagnostic précoce. |
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