[article] Conduite éthique de la relation en masso-kinésithérapie dans le respect du droit [revue] / Samir Boudrahem, Auteur ; Véronique Morel-Lab, Auteur . - 2021 . - p.51-57. Langues : Français in Kinésithérapie la revue > vol.21 n°230 (février 2021) . - p.51-57 Mots-clés : | contrôle droit éthique interaction intimité kinésithérapie posture professionnelle sexualité
| Résumé : | L’art de la MK, se pratique essentiellement à 2, le thérapeute et le patient. Il se crée entre eux une interaction symbolique complexe. Celle-ci est liée d’une part à l’entrée du MK dans l’intimité physique, par le « toucher » et la « proxémie », et psychique, par l’échange verbal, du patient. Et d’autre part par l’asymétrie, en termes de savoir, de posture physique et de registre socioculturel parfois très différents. Le MK doit posséder les compétences psychosociales qui lui permettent d’entrer dans une relation de confiance avec le patient [1]. Il l’appréhende dans ses 3 composantes biopsychosociales afin que ses paroles, attitudes et gestes ne soient pas perçus comme une agression, si minime soit-elle, car ne respectant pas les valeurs du patient. Il existe des situations où le patient enverrait des signaux laissant penser qu’il chercherait autre chose que la stricte relation thérapeutique. Pour cela, le MK doit être toujours vigilant pour contrôler l’interaction. Chaque patient peut potentiellement déposer une plainte contre le MK, d’où l’importance de toujours consigner tout élément qui peut l’interpeller autour et dans la séance. À l’inverse, le MK doit se « connaître », identifier ses limites pour anticiper des situations où l’auto-contrôle pourrait être défaillant, rendant ainsi très difficile la gestion de l’interaction avec le patient. Même s’il existe un consentement réciproque, le législateur ne tolère pas l’installation d’une relation sexuelle instaurée parallèlement à une relation de soins. Une relation amicale n’est pas condamnable, mais n’est pas toujours irréprochable d’un point de vue éthique. | Note de contenu : | [Dossier] Kinésithérapie sexuée : les limites de nos rapprochements obligés | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/kine |
[article] in Kinésithérapie la revue > vol.21 n°230 (février 2021) . - p.51-57 Titre : | Conduite éthique de la relation en masso-kinésithérapie dans le respect du droit | Type de document : | revue | Auteurs : | Samir Boudrahem, Auteur ; Véronique Morel-Lab, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p.51-57 | Langues : | Français | Mots-clés : | contrôle droit éthique interaction intimité kinésithérapie posture professionnelle sexualité
| Résumé : | L’art de la MK, se pratique essentiellement à 2, le thérapeute et le patient. Il se crée entre eux une interaction symbolique complexe. Celle-ci est liée d’une part à l’entrée du MK dans l’intimité physique, par le « toucher » et la « proxémie », et psychique, par l’échange verbal, du patient. Et d’autre part par l’asymétrie, en termes de savoir, de posture physique et de registre socioculturel parfois très différents. Le MK doit posséder les compétences psychosociales qui lui permettent d’entrer dans une relation de confiance avec le patient [1]. Il l’appréhende dans ses 3 composantes biopsychosociales afin que ses paroles, attitudes et gestes ne soient pas perçus comme une agression, si minime soit-elle, car ne respectant pas les valeurs du patient. Il existe des situations où le patient enverrait des signaux laissant penser qu’il chercherait autre chose que la stricte relation thérapeutique. Pour cela, le MK doit être toujours vigilant pour contrôler l’interaction. Chaque patient peut potentiellement déposer une plainte contre le MK, d’où l’importance de toujours consigner tout élément qui peut l’interpeller autour et dans la séance. À l’inverse, le MK doit se « connaître », identifier ses limites pour anticiper des situations où l’auto-contrôle pourrait être défaillant, rendant ainsi très difficile la gestion de l’interaction avec le patient. Même s’il existe un consentement réciproque, le législateur ne tolère pas l’installation d’une relation sexuelle instaurée parallèlement à une relation de soins. Une relation amicale n’est pas condamnable, mais n’est pas toujours irréprochable d’un point de vue éthique. | Note de contenu : | [Dossier] Kinésithérapie sexuée : les limites de nos rapprochements obligés | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/kine |
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