[article] Abord de la sexualité et des dysfonctions sexuelles par les médecins de la reproduction en France [revue] / P. Langlade, Auteur ; C. Martin, Auteur ; G. Robin, Auteur ; Sophie Catteau-Jonard, Auteur . - 2020 . - p.115-120. Langues : Français in Sexologies > vol.29 n°3 (juillet septembre 2020) . - p.115-120 Mots-clés : | PMA procréation médicalement assistée reproduction santé sexuelle sexologie sexualité
| Résumé : | De nombreuses études ont étudié l’impact négatif de l’aide médicale à la procréation (AMP) sur la vie sexuelle des patients. Il apparaît nécessaire d’interroger les patients et de les orienter pour leur apporter une prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive. Dans cette étude quantitative, prospective, multicentrique de décembre 2018 à février 2019, nous avons contacté tous les secrétariats des centres d’AMP cliniques recensés par l’Agence de biomédecine (ABM) afin de diffuser un questionnaire aux médecins par mail. Nous avons recueilli 171 réponses. Les médecins ayant répondu étaient pour 89 % des femmes, l’âge médian était de 34 ans [28–64]. Cinquante-six pour cent abordent toujours la sexualité au cours de leur première consultation, 30 % souvent, 14 % parfois. Nous avons établi deux groupes : le groupe « Abord régulier » (AR) qui comprend les médecins (n=147) ayant répondu oui, toujours et souvent. Et le groupe « Abord occasionnel » (AO) pour ceux (n=24) ayant répondu parfois. Le groupe AR aborde moins souvent la programmation des rapports sexuels que le groupe AO (p=0,029). On trouve des différences significatives entre les deux groupes AR et AO pour la recherche de la fréquence des rapports sexuels (p=0,04), les troubles de la pénétration (p=0,025) et les troubles du désir (p=0,041), ces derniers sont plus recherchés par le groupe AR. Trente-sept pour cent et 21 % ont un sexologue dans leur centre. Et 9 % et 17 % ne savent ni à qui ni où les adresser. Quatre-vingt-treize pour cent et 75 % des groupes AR et AO pensent qu’un sexologue en AMP serait utile dans leur centre. Cette étude montre une carence de prise en charge sexologique des patients en AMP, certaines actions pourraient y palier : la création d’un annuaire de sexologues, la création de postes de sexologues référents en AMP, la mise à disposition de brochures et questionnaires pour les patients. |
[article] in Sexologies > vol.29 n°3 (juillet septembre 2020) . - p.115-120 Titre : | Abord de la sexualité et des dysfonctions sexuelles par les médecins de la reproduction en France | Type de document : | revue | Auteurs : | P. Langlade, Auteur ; C. Martin, Auteur ; G. Robin, Auteur ; Sophie Catteau-Jonard, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.115-120 | Langues : | Français | Mots-clés : | PMA procréation médicalement assistée reproduction santé sexuelle sexologie sexualité
| Résumé : | De nombreuses études ont étudié l’impact négatif de l’aide médicale à la procréation (AMP) sur la vie sexuelle des patients. Il apparaît nécessaire d’interroger les patients et de les orienter pour leur apporter une prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive. Dans cette étude quantitative, prospective, multicentrique de décembre 2018 à février 2019, nous avons contacté tous les secrétariats des centres d’AMP cliniques recensés par l’Agence de biomédecine (ABM) afin de diffuser un questionnaire aux médecins par mail. Nous avons recueilli 171 réponses. Les médecins ayant répondu étaient pour 89 % des femmes, l’âge médian était de 34 ans [28–64]. Cinquante-six pour cent abordent toujours la sexualité au cours de leur première consultation, 30 % souvent, 14 % parfois. Nous avons établi deux groupes : le groupe « Abord régulier » (AR) qui comprend les médecins (n=147) ayant répondu oui, toujours et souvent. Et le groupe « Abord occasionnel » (AO) pour ceux (n=24) ayant répondu parfois. Le groupe AR aborde moins souvent la programmation des rapports sexuels que le groupe AO (p=0,029). On trouve des différences significatives entre les deux groupes AR et AO pour la recherche de la fréquence des rapports sexuels (p=0,04), les troubles de la pénétration (p=0,025) et les troubles du désir (p=0,041), ces derniers sont plus recherchés par le groupe AR. Trente-sept pour cent et 21 % ont un sexologue dans leur centre. Et 9 % et 17 % ne savent ni à qui ni où les adresser. Quatre-vingt-treize pour cent et 75 % des groupes AR et AO pensent qu’un sexologue en AMP serait utile dans leur centre. Cette étude montre une carence de prise en charge sexologique des patients en AMP, certaines actions pourraient y palier : la création d’un annuaire de sexologues, la création de postes de sexologues référents en AMP, la mise à disposition de brochures et questionnaires pour les patients. |
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