[article] Le dispositif français d’activité physique adaptée – applicabilitépar le masseur-kinésithérapeute [revue] / David Humblot, Auteur ; Eric Brin, Auteur . - 2021 . - p.38-43. Langues : Français in Kinésithérapie la revue > vol.21 n°234 (juin 2021) . - p.38-43 Mots-clés : | activité physique adaptée cadre juridique compétence financement kinésithérapeute organisation
| Résumé : | L’article 144 de la loi no 2016-41 du 26 janvier 2016 a créé le dispositif d’activité physique adaptée au sein du Code de la santé publique . Consacrée comme une activité en santé à part entière, celle-ci reste toutefois réservée aux patients atteints d’une affection de longue durée. Selon les termes du décret no 2016-1990 du 30 décembre 2016, elle est dispensée par quatre catégories d’intervenants. Le dispositif prévoit notamment une articulation entre des professionnels de santé, dont le masseur-kinésithérapeute, et les enseignants Sciences et techniques des activités physiques et sportives–Activité physique adaptée. Néanmoins, il ne peut qu’être constaté que l’activité physique adaptée peine encore à trouver sa place dans l’exercice de ville, alors qu’elle est déjà largement dispensée dans les établissements de santé depuis 2008. Il apparaît opportun de s’interroger sur cet échec relatif, qui semble trouver son origine dans la manière dont les pouvoirs publics ont organisé le dispositif en question. Des critiques peuvent être ainsi formulées sur ses aspects organisationnels et financiers. En effet, sur le terrain, l’efficacité de la mise en œuvre des séances d’activité physique adaptée a été confiée au médecin traitant, alors que de nombreux rapports publics dénoncent depuis de nombreuses années l’insuffisance croissante du temps médical. En outre, aucune prise en charge financière de ces séances n’a été prévue, alors que la plupart des patients concernés ne peuvent plus assurer un exercice professionnel à temps complet du fait des limitations fonctionnelles dont ils sont atteints. Des pistes d’amélioration peuvent être proposées. Elles se fondent notamment sur la place que semble devoir occuper, désormais, le masseur-kinésithérapeute dans l’organisation du système de santé, en considération de la nouvelle définition de sa profession, réformée par la loi no 2016-41 du 26 janvier 2016. À l’aune des évolutions récentes en la matière, il apparaît indispensable que le corps professionnel investisse rapidement cette compétence partagée. À défaut, il s’en trouvera immanquablement dépossédé. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/kine |
[article] in Kinésithérapie la revue > vol.21 n°234 (juin 2021) . - p.38-43 Titre : | Le dispositif français d’activité physique adaptée – applicabilitépar le masseur-kinésithérapeute | Type de document : | revue | Auteurs : | David Humblot, Auteur ; Eric Brin, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p.38-43 | Langues : | Français | Mots-clés : | activité physique adaptée cadre juridique compétence financement kinésithérapeute organisation
| Résumé : | L’article 144 de la loi no 2016-41 du 26 janvier 2016 a créé le dispositif d’activité physique adaptée au sein du Code de la santé publique . Consacrée comme une activité en santé à part entière, celle-ci reste toutefois réservée aux patients atteints d’une affection de longue durée. Selon les termes du décret no 2016-1990 du 30 décembre 2016, elle est dispensée par quatre catégories d’intervenants. Le dispositif prévoit notamment une articulation entre des professionnels de santé, dont le masseur-kinésithérapeute, et les enseignants Sciences et techniques des activités physiques et sportives–Activité physique adaptée. Néanmoins, il ne peut qu’être constaté que l’activité physique adaptée peine encore à trouver sa place dans l’exercice de ville, alors qu’elle est déjà largement dispensée dans les établissements de santé depuis 2008. Il apparaît opportun de s’interroger sur cet échec relatif, qui semble trouver son origine dans la manière dont les pouvoirs publics ont organisé le dispositif en question. Des critiques peuvent être ainsi formulées sur ses aspects organisationnels et financiers. En effet, sur le terrain, l’efficacité de la mise en œuvre des séances d’activité physique adaptée a été confiée au médecin traitant, alors que de nombreux rapports publics dénoncent depuis de nombreuses années l’insuffisance croissante du temps médical. En outre, aucune prise en charge financière de ces séances n’a été prévue, alors que la plupart des patients concernés ne peuvent plus assurer un exercice professionnel à temps complet du fait des limitations fonctionnelles dont ils sont atteints. Des pistes d’amélioration peuvent être proposées. Elles se fondent notamment sur la place que semble devoir occuper, désormais, le masseur-kinésithérapeute dans l’organisation du système de santé, en considération de la nouvelle définition de sa profession, réformée par la loi no 2016-41 du 26 janvier 2016. À l’aune des évolutions récentes en la matière, il apparaît indispensable que le corps professionnel investisse rapidement cette compétence partagée. À défaut, il s’en trouvera immanquablement dépossédé. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/kine |
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