[article] Accidents vasculaires cérébraux périopératoires [revue] / Alice Jacquens, Auteur ; Romain Pasqualotto, Auteur ; Samuel Latreille, Auteur ; Marie-Hélène Pari, Auteur ; Laura Fitoussi, Auteur ; Vincent Degos, Auteur . - 2020 . - p.337-349. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°3 (mai 2020) . - p.337-349 Mots-clés : | AVC accident vasculaire cérébral IRM imagerie par résonance magnétique thrombectomie
| Résumé : | La période périopératoire est une période à risque de complications vasculaires cérébrales et notamment ischémiques. L’inflammation systémique liée au stress chirurgical et anesthésique est responsable d’un état d’hypercoagulabilité, favorisant la complication thromboembolique. L’âge, l’insuffisance rénale et l’antécédent d’AVC ou d’AIT sont des facteurs de risques d’accident vasculaire cérébral postopératoire. Le diagnostic d’AVC est suspecté devant tout retard de réveil ou signe de localisation neurologique. Différentes échelles sont disponibles telles que l’échelle de ROSIER ou le NIHSS pour guider le praticien. Tous les patients suspects d’AVC doivent bénéficier d’une imagerie cérébrale en extrême urgence, afin tout d’abord de préciser la nature ischémique ou hémorragique de l’AVC, et l’imagerie de choix est l’IRM. En l’absence d’accès à l’IRM, un scanner sans injection sera réalisé. En cas de mise en évidence d’AVC ischémique à l’imagerie demandée en urgence, un avis neurovasculaire sera nécessaire. Dans un deuxième temps, une thrombectomie en urgence devra être proposée avec si besoin transfert vers le centre responsable du secteur. Cette prise en charge nécessite une organisation multidisciplinaire et la mise en place en amont d’une filière de soins dédiée. On associe à la thrombectomie des mesures d’optimisation du débit sanguin cérébral. Une stratégie de prévention doit être mise en place dès que possible afin d’identifier les patients à risque dès la consultation d’anesthésie, avec gestion des traitements antiagrégants, anticoagulants et antiarythmiques. En peropératoire, on adoptera des stratégies de neuroprotection afin de favoriser la perfusion cérébrale via la gestion de l’hémodynamique, de la douleur, de la ventilation et de la glycémie. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°3 (mai 2020) . - p.337-349 Titre : | Accidents vasculaires cérébraux périopératoires | Type de document : | revue | Auteurs : | Alice Jacquens, Auteur ; Romain Pasqualotto, Auteur ; Samuel Latreille, Auteur ; Marie-Hélène Pari, Auteur ; Laura Fitoussi, Auteur ; Vincent Degos, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.337-349 | Langues : | Français | Mots-clés : | AVC accident vasculaire cérébral IRM imagerie par résonance magnétique thrombectomie
| Résumé : | La période périopératoire est une période à risque de complications vasculaires cérébrales et notamment ischémiques. L’inflammation systémique liée au stress chirurgical et anesthésique est responsable d’un état d’hypercoagulabilité, favorisant la complication thromboembolique. L’âge, l’insuffisance rénale et l’antécédent d’AVC ou d’AIT sont des facteurs de risques d’accident vasculaire cérébral postopératoire. Le diagnostic d’AVC est suspecté devant tout retard de réveil ou signe de localisation neurologique. Différentes échelles sont disponibles telles que l’échelle de ROSIER ou le NIHSS pour guider le praticien. Tous les patients suspects d’AVC doivent bénéficier d’une imagerie cérébrale en extrême urgence, afin tout d’abord de préciser la nature ischémique ou hémorragique de l’AVC, et l’imagerie de choix est l’IRM. En l’absence d’accès à l’IRM, un scanner sans injection sera réalisé. En cas de mise en évidence d’AVC ischémique à l’imagerie demandée en urgence, un avis neurovasculaire sera nécessaire. Dans un deuxième temps, une thrombectomie en urgence devra être proposée avec si besoin transfert vers le centre responsable du secteur. Cette prise en charge nécessite une organisation multidisciplinaire et la mise en place en amont d’une filière de soins dédiée. On associe à la thrombectomie des mesures d’optimisation du débit sanguin cérébral. Une stratégie de prévention doit être mise en place dès que possible afin d’identifier les patients à risque dès la consultation d’anesthésie, avec gestion des traitements antiagrégants, anticoagulants et antiarythmiques. En peropératoire, on adoptera des stratégies de neuroprotection afin de favoriser la perfusion cérébrale via la gestion de l’hémodynamique, de la douleur, de la ventilation et de la glycémie. |
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