[article] Aspirations professionnelles des internes en anesthésie-réanimation : étude qualitative par questionnaire [revue] / David Fiocchi, Auteur ; Louis Fouche, Auteur ; Charlotte Kelway, Auteur ; Elisabeth Jouve, Auteur ; Arthur Malet, Auteur ; Sandrine Wiramus, Auteur ; Jacques Albanèse, Auteur . - 2018 . - p.227-233. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.4 n°3 (mai 2018) . - p.227-233 Mots-clés : | anesthésiste-réanimateur carrière interne questionnaire
| Résumé : | À l’heure d’une crise démographique sans précédent en anesthésie-réanimation, savoir quelles sont les attentes professionnelles des jeunes anesthésistes-réanimateurs (AR) peut aider les structures à définir des profils de postes en meilleure adéquation avec les aspirations des jeunes diplômés. Les internes en anesthésie-réanimation (DESAR) français ont été interrogés par questionnaire électronique. Le questionnaire explorait leurs motivations, leurs priorités et aspirations professionnelles au-delà de leur cursus initial de formation. Le taux de réponse était de 37 % (704/1911). Les DESAR se considéraient à 63,5 % plutôt anesthésiste réanimateurs que strictement anesthésistes ou réanimateurs. Pour leur exercice futur, seuls 13,9 % souhaitaient ne pratiquer que de la réanimation et 22,6 % que de l’anesthésie. Le secteur privé était plus attractif que le CHU/CHG. Le nombre d’heures de travail moyen quotidien souhaitable était de 9,8±1h ; le nombre de jour de travail moyen par semaine de 4±0,5jours ; le nombre mensuel de gardes souhaitable était de 4±1. Les quatre éléments principaux dans le choix du lieu d’exercice étaient : l’intérêt et la variété de l’exercice professionnel ; l’entente et l’ambiance au sein de l’équipe anesthésique ; le salaire et la possibilité de choisir le ratio anesthésie-réanimation. La priorité principale était donnée à la vie de famille pour 60 % des DESAR, devant le temps libre, l’activité professionnelle et enfin, la rémunération. Les établissements de santé capables de proposer des profils d’emploi et des modèles organisationnels adaptés à ces aspirations seront peut-être les plus à même d’attirer à long terme de jeunes médecins anesthésistes réanimateurs à l’issue de leur formation initiale. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.4 n°3 (mai 2018) . - p.227-233 Titre : | Aspirations professionnelles des internes en anesthésie-réanimation : étude qualitative par questionnaire | Type de document : | revue | Auteurs : | David Fiocchi, Auteur ; Louis Fouche, Auteur ; Charlotte Kelway, Auteur ; Elisabeth Jouve, Auteur ; Arthur Malet, Auteur ; Sandrine Wiramus, Auteur ; Jacques Albanèse, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p.227-233 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésiste-réanimateur carrière interne questionnaire
| Résumé : | À l’heure d’une crise démographique sans précédent en anesthésie-réanimation, savoir quelles sont les attentes professionnelles des jeunes anesthésistes-réanimateurs (AR) peut aider les structures à définir des profils de postes en meilleure adéquation avec les aspirations des jeunes diplômés. Les internes en anesthésie-réanimation (DESAR) français ont été interrogés par questionnaire électronique. Le questionnaire explorait leurs motivations, leurs priorités et aspirations professionnelles au-delà de leur cursus initial de formation. Le taux de réponse était de 37 % (704/1911). Les DESAR se considéraient à 63,5 % plutôt anesthésiste réanimateurs que strictement anesthésistes ou réanimateurs. Pour leur exercice futur, seuls 13,9 % souhaitaient ne pratiquer que de la réanimation et 22,6 % que de l’anesthésie. Le secteur privé était plus attractif que le CHU/CHG. Le nombre d’heures de travail moyen quotidien souhaitable était de 9,8±1h ; le nombre de jour de travail moyen par semaine de 4±0,5jours ; le nombre mensuel de gardes souhaitable était de 4±1. Les quatre éléments principaux dans le choix du lieu d’exercice étaient : l’intérêt et la variété de l’exercice professionnel ; l’entente et l’ambiance au sein de l’équipe anesthésique ; le salaire et la possibilité de choisir le ratio anesthésie-réanimation. La priorité principale était donnée à la vie de famille pour 60 % des DESAR, devant le temps libre, l’activité professionnelle et enfin, la rémunération. Les établissements de santé capables de proposer des profils d’emploi et des modèles organisationnels adaptés à ces aspirations seront peut-être les plus à même d’attirer à long terme de jeunes médecins anesthésistes réanimateurs à l’issue de leur formation initiale. |
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