[article] Une mise au point sur l’hyperalgésie adultes–enfants. Quand, comment et pourquoi la traiter ? [revue] / Hakim Harkouk, Auteur ; Dominique Fletcher, Auteur . - 2018 . - p.219-226. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.4 n°3 (mai 2018) . - p.219-226 Mots-clés : | douleur douleur chronique hyperalgésie morphine
| Résumé : | L’hyperalgésie traduit la sensibilisation du système nerveux. Elle associe des phénomènes d’allodynie (douleur pour un stimulus non nociceptif) et d’hyperalgésie (douleur plus intense pour un stimulus nociceptif). L’hyperalgésie peut être mesurée chez le patient grâce à des tests nociceptifs. Les signes indirects d’hyperalgésie sont cliniques associant douleur plus élevée, surconsommation d’analgésique et douleur prolongée. Les mécanismes principaux chez le patient sont l’inflammation liée au traumatisme chirurgical, les fortes doses d’opioïdes et la lésion nerveuse. L’hyperalgésie peut participer à la sévérité de la douleur postopératoire. L’hyperalgésie pourrait être associée à un risque accru de douleur chronique postopératoire. Pour la prévention, la réduction du traumatisme chirurgical peut réduire l’hyperalgésie. L’utilisation de faible dose d’opioïdes périopératoires est conseillée pour réduire l’hyperalgésie. La kétamine est l’antihyperalgésique de référence ; elle doit être utilisée en première intention chez les sujets à risque (patient avec douleur préopératoire, opioïdes préopératoire et chirurgie majeure). La prescription doit être à faible dose chez un patient anesthésié. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.4 n°3 (mai 2018) . - p.219-226 Titre : | Une mise au point sur l’hyperalgésie adultes–enfants. Quand, comment et pourquoi la traiter ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Hakim Harkouk, Auteur ; Dominique Fletcher, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p.219-226 | Langues : | Français | Mots-clés : | douleur douleur chronique hyperalgésie morphine
| Résumé : | L’hyperalgésie traduit la sensibilisation du système nerveux. Elle associe des phénomènes d’allodynie (douleur pour un stimulus non nociceptif) et d’hyperalgésie (douleur plus intense pour un stimulus nociceptif). L’hyperalgésie peut être mesurée chez le patient grâce à des tests nociceptifs. Les signes indirects d’hyperalgésie sont cliniques associant douleur plus élevée, surconsommation d’analgésique et douleur prolongée. Les mécanismes principaux chez le patient sont l’inflammation liée au traumatisme chirurgical, les fortes doses d’opioïdes et la lésion nerveuse. L’hyperalgésie peut participer à la sévérité de la douleur postopératoire. L’hyperalgésie pourrait être associée à un risque accru de douleur chronique postopératoire. Pour la prévention, la réduction du traumatisme chirurgical peut réduire l’hyperalgésie. L’utilisation de faible dose d’opioïdes périopératoires est conseillée pour réduire l’hyperalgésie. La kétamine est l’antihyperalgésique de référence ; elle doit être utilisée en première intention chez les sujets à risque (patient avec douleur préopératoire, opioïdes préopératoire et chirurgie majeure). La prescription doit être à faible dose chez un patient anesthésié. |
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