[article] Traitement des céphalées chroniques chez l’enfant et l’adolescent [revue] / Jean-Christophe Cuvellier, Auteur . - 2020 . - p.96-108. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°3 (juin 2020) . - p.96-108 Mots-clés : | adolescent antalgique céphalée enfant
| Résumé : | La prise en charge thérapeutique des céphalées chroniques, notamment des céphalées chroniques quotidiennes, est idéalement globale, biopsychosociale et multidisciplinaire. En l’absence de médecine fondée sur les preuves, elle repose sur un consensus d’expert, l’extrapolation d’études faites chez l’adulte et l’expérience pratique du médecin. Elle repose sur 4 volets : règles d’hygiène de vie (alimentation équilibrée [hydratation correcte, éviter de sauter des repas, limitation des apports en caféine], bonne hygiène de sommeil, activité physique régulière), prévention ou sevrage d’un abus d’antalgiques, traitement non médicamenteux (biofeedback, autohypnose, training autogène, thérapie cognitivo-comportementale) et, éventuellement, traitement médicamenteux préventif. D’autres techniques sont moins conventionnelles mais, dans les cas rebelles, peuvent être utilisées : thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, acupuncture, interventions physiques et manuelles. Inspirées de la prise en charge thérapeutique de l’adulte, nombre de voies thérapeutiques sont en cours d’évaluation chez l’enfant et l’adolescent : injections de toxine botulique de type A, blocs nerveux, anticorps monoclonaux anti-CGRP. En pratique, la prise en charge thérapeutique doit être individualisée en tenant compte des particularités du patient, des comorbidités associées et des disponibilités locales des modalités précédentes. Un objectif raisonnable est d’obtenir une réduction≥50 % du nombre de jours de céphalées et un retentissement fonctionnel minime à nul, et la réintégration scolaire, familiale et sociale. Malgré un pronostic parfois favorable à court terme, nombre de données de la littérature montrent que les céphalées chroniques quotidiennes ne sont pas spontanément résolutives. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°3 (juin 2020) . - p.96-108 Titre : | Traitement des céphalées chroniques chez l’enfant et l’adolescent | Type de document : | revue | Auteurs : | Jean-Christophe Cuvellier, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.96-108 | Langues : | Français | Mots-clés : | adolescent antalgique céphalée enfant
| Résumé : | La prise en charge thérapeutique des céphalées chroniques, notamment des céphalées chroniques quotidiennes, est idéalement globale, biopsychosociale et multidisciplinaire. En l’absence de médecine fondée sur les preuves, elle repose sur un consensus d’expert, l’extrapolation d’études faites chez l’adulte et l’expérience pratique du médecin. Elle repose sur 4 volets : règles d’hygiène de vie (alimentation équilibrée [hydratation correcte, éviter de sauter des repas, limitation des apports en caféine], bonne hygiène de sommeil, activité physique régulière), prévention ou sevrage d’un abus d’antalgiques, traitement non médicamenteux (biofeedback, autohypnose, training autogène, thérapie cognitivo-comportementale) et, éventuellement, traitement médicamenteux préventif. D’autres techniques sont moins conventionnelles mais, dans les cas rebelles, peuvent être utilisées : thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, acupuncture, interventions physiques et manuelles. Inspirées de la prise en charge thérapeutique de l’adulte, nombre de voies thérapeutiques sont en cours d’évaluation chez l’enfant et l’adolescent : injections de toxine botulique de type A, blocs nerveux, anticorps monoclonaux anti-CGRP. En pratique, la prise en charge thérapeutique doit être individualisée en tenant compte des particularités du patient, des comorbidités associées et des disponibilités locales des modalités précédentes. Un objectif raisonnable est d’obtenir une réduction≥50 % du nombre de jours de céphalées et un retentissement fonctionnel minime à nul, et la réintégration scolaire, familiale et sociale. Malgré un pronostic parfois favorable à court terme, nombre de données de la littérature montrent que les céphalées chroniques quotidiennes ne sont pas spontanément résolutives. |
|