[article] La personne de confiance est un lien pour le patient et le médecin généraliste [revue] / S. Pavageau, Auteur ; M. Badin, Auteur ; A. Augagneur, Auteur ; H. Cruz-Colas, Auteur ; P. Serayet, Auteur ; M. Garcia, Auteur . - 2019 . - p.183-190. Langues : Français in Ethique et santé > vol.16 n°4 (décembre 2019) . - p.183-190 Mots-clés : | directive anticipée fin de vie médecin généraliste personne de confiance recherche qualitative soins palliatifs
| Résumé : | La personne de confiance accompagne le patient et l’aide dans les décisions jusqu’en fin de vie. Les directives anticipées peuvent être confiées à la personne de confiance. Ce dispositif est peu connu des patients et des médecins généralistes et est sous utilisé. Deux axes ont été étudiés : les représentations qu’ont les médecins généralistes de la personne de confiance. L’expérience vécue des patients dans la désignation de la personne de confiance. L’objectif était de comprendre et comparer ces expériences. Ce travail a été mené suivant une méthode qualitative avec recueil de données par entretiens semi-dirigés de patients et de médecins généralistes, jusqu’à saturation des données. Les entretiens ont été analysés dans une démarche sémio-pragmatique phénoménologique. Douze médecins et 13 patients ont été interrogés. Ils s’accordaient sur l’intérêt de la personne de confiance dans le contexte de la fin de vie, sur le manque d’anticipation en ambulatoire et la banalisation en EHPAD. Les rôles de la personne de confiance étaient bien définis : aidant, interlocuteur, écoute, décisions en cas d’incapacité du patient. La charge d’être désigné impliquait un engagement. Un lien de proximité était nécessaire mais pas suffisant (la confiance était redéfinie en contexte particulier, psychique et autour des convictions personnelles.) Désigner le médecin comme personne de confiance se faisait par défaut. Les médecins exprimaient leur manque de connaissance et certains freins à aborder la fin de vie. La personne de confiance est un lien fondamental entre les médecins généralistes et le patient tout au long du parcours médical et concernant la fin de vie. Sa désignation doit être anticipée. La personne de confiance doit également être accompagnée dans son rôle. |
[article] in Ethique et santé > vol.16 n°4 (décembre 2019) . - p.183-190 Titre : | La personne de confiance est un lien pour le patient et le médecin généraliste | Type de document : | revue | Auteurs : | S. Pavageau, Auteur ; M. Badin, Auteur ; A. Augagneur, Auteur ; H. Cruz-Colas, Auteur ; P. Serayet, Auteur ; M. Garcia, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.183-190 | Langues : | Français | Mots-clés : | directive anticipée fin de vie médecin généraliste personne de confiance recherche qualitative soins palliatifs
| Résumé : | La personne de confiance accompagne le patient et l’aide dans les décisions jusqu’en fin de vie. Les directives anticipées peuvent être confiées à la personne de confiance. Ce dispositif est peu connu des patients et des médecins généralistes et est sous utilisé. Deux axes ont été étudiés : les représentations qu’ont les médecins généralistes de la personne de confiance. L’expérience vécue des patients dans la désignation de la personne de confiance. L’objectif était de comprendre et comparer ces expériences. Ce travail a été mené suivant une méthode qualitative avec recueil de données par entretiens semi-dirigés de patients et de médecins généralistes, jusqu’à saturation des données. Les entretiens ont été analysés dans une démarche sémio-pragmatique phénoménologique. Douze médecins et 13 patients ont été interrogés. Ils s’accordaient sur l’intérêt de la personne de confiance dans le contexte de la fin de vie, sur le manque d’anticipation en ambulatoire et la banalisation en EHPAD. Les rôles de la personne de confiance étaient bien définis : aidant, interlocuteur, écoute, décisions en cas d’incapacité du patient. La charge d’être désigné impliquait un engagement. Un lien de proximité était nécessaire mais pas suffisant (la confiance était redéfinie en contexte particulier, psychique et autour des convictions personnelles.) Désigner le médecin comme personne de confiance se faisait par défaut. Les médecins exprimaient leur manque de connaissance et certains freins à aborder la fin de vie. La personne de confiance est un lien fondamental entre les médecins généralistes et le patient tout au long du parcours médical et concernant la fin de vie. Sa désignation doit être anticipée. La personne de confiance doit également être accompagnée dans son rôle. |
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