[article] Coagulopathie et sepsis [revue] / Charlotte Poussardin, Auteur ; Ferhat* Meziani, Auteur ; Julie Helms, Auteur . - 2019 . - p.322-326. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°4 (juillet 2019) . - p.322-326 Mots-clés : | coagulation fibrinolyse inflammation sepsis thrombose
| Résumé : | Au cours du sepsis, on observe systématiquement une activation de la coagulation, à des degrés divers. Cette activation de la coagulation participe à la défense de l’hôte contre le pathogène, au même titre que l’immunité. Il s’agit de l’immunothrombose. Lorsque les mécanismes régulateurs sont dépassés, une activation excessive de la coagulation peut aboutir à la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), qui se traduit par un excès de thrombine et une fibrinolyse retardée. La coagulopathie septique aboutit à la formation de microthrombi multiples, responsables d’un défaut de perfusion viscérale avec défaillance multiviscérale et surmortalité. Le diagnostic de CIVD repose sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques survenant dans un contexte clinique compatible et peut être établi grâce à différents scores. Les scores disponibles ne permettent cependant pas de diagnostiquer la CIVD précoce, ni de différencier les différents stades de l’activation de la coagulation. L’anticoagulation des patients septiques avec CIVD est discutée en raison du rôle potentiel de la coagulation dans l’immunité innée et de son monitorage délicat. Le type d’anticoagulant, sa dose et le moment de son introduction ne sont pas déterminés, mais il existe probablement un effet bénéfique à l’anticoagulation des patients septiques. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°4 (juillet 2019) . - p.322-326 Titre : | Coagulopathie et sepsis | Type de document : | revue | Auteurs : | Charlotte Poussardin, Auteur ; Ferhat* Meziani, Auteur ; Julie Helms, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.322-326 | Langues : | Français | Mots-clés : | coagulation fibrinolyse inflammation sepsis thrombose
| Résumé : | Au cours du sepsis, on observe systématiquement une activation de la coagulation, à des degrés divers. Cette activation de la coagulation participe à la défense de l’hôte contre le pathogène, au même titre que l’immunité. Il s’agit de l’immunothrombose. Lorsque les mécanismes régulateurs sont dépassés, une activation excessive de la coagulation peut aboutir à la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), qui se traduit par un excès de thrombine et une fibrinolyse retardée. La coagulopathie septique aboutit à la formation de microthrombi multiples, responsables d’un défaut de perfusion viscérale avec défaillance multiviscérale et surmortalité. Le diagnostic de CIVD repose sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques survenant dans un contexte clinique compatible et peut être établi grâce à différents scores. Les scores disponibles ne permettent cependant pas de diagnostiquer la CIVD précoce, ni de différencier les différents stades de l’activation de la coagulation. L’anticoagulation des patients septiques avec CIVD est discutée en raison du rôle potentiel de la coagulation dans l’immunité innée et de son monitorage délicat. Le type d’anticoagulant, sa dose et le moment de son introduction ne sont pas déterminés, mais il existe probablement un effet bénéfique à l’anticoagulation des patients septiques. |
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