[article] Attitude obstétricale devant une rupture prématurée des membranes en contexte de prématurité tardive (34–36 + 6SA) et devenir des nouveau-nés : étude rétrospective monocentrique en 2017 au CHU de Bicêtre [revue] / F.L.F. Diakité, Auteur ; L. Julé, Auteur ; Lucas Morin, Auteur ; C. Boithias, Auteur ; M. Mokhtari, Auteur . - 2019 . - p.252-258. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.32 n°5 (octobre 2019) . - p.252-258 Mots-clés : | devenir nouveau né obstétrique rupture prématurée des membranes
| Résumé : | La rupture prématurée des membranes se produit dans 20 % des cas entre 34 et 37 semaine d’aménorrhée (SA). L’objectif de notre étude était de déterminer l’attitude obstétricale et la morbidité néonatale liée à cette RPM.
Méthodologie :
Étude descriptive, rétrospective et monocentrique réalisée sur 12 mois. Les femmes enceintes entre 34 et 36+6SA sans malformation fœtale présentant une RPM ont été incluses.
Résultats :
En 2017, nous avons relevé 3604 naissances et 46 femmes ont été hospitalisées pour RPM. Parmi celles-ci, 33 parturientes ont accouché spontanément et 13 autres ont été déclenchées pour prélèvement bactériologique positif (n=8), anomalies du rythme cardiaque fœtal (n=3) et rupture prolongée des membranes (n=2). Près de 80 % des accouchements sont survenues avant la 48e heure d’ouverture de l’œuf. Quatorze enfants ont nécessité des gestes de réanimation en salle de naissance. Seize nouveau-nés ont présenté une détresse respiratoire transitoire et un seul a nécessité l’administration du surfactant pour maladie des membranes hyalines. Sur les 41 naissances en contexte de rupture prolongée, 26,8 % nouveau-nés ont nécessité une réanimation et 34 % ont présenté une détresse respiratoire. Une infection néonatale bactérienne précoce a été suspectée chez 28 nouveau-nés avec un seul cas probable devant la présence des signes cliniques et un facteur de risque (Escherichia coli dans le liquide gastrique).
Conclusion :
La détresse respiratoire était très fréquente et l’attitude obstétricale étaient conformes aux recommandations du CNGOF. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.32 n°5 (octobre 2019) . - p.252-258 Titre : | Attitude obstétricale devant une rupture prématurée des membranes en contexte de prématurité tardive (34–36 + 6SA) et devenir des nouveau-nés : étude rétrospective monocentrique en 2017 au CHU de Bicêtre | Type de document : | revue | Auteurs : | F.L.F. Diakité, Auteur ; L. Julé, Auteur ; Lucas Morin, Auteur ; C. Boithias, Auteur ; M. Mokhtari, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.252-258 | Langues : | Français | Mots-clés : | devenir nouveau né obstétrique rupture prématurée des membranes
| Résumé : | La rupture prématurée des membranes se produit dans 20 % des cas entre 34 et 37 semaine d’aménorrhée (SA). L’objectif de notre étude était de déterminer l’attitude obstétricale et la morbidité néonatale liée à cette RPM.
Méthodologie :
Étude descriptive, rétrospective et monocentrique réalisée sur 12 mois. Les femmes enceintes entre 34 et 36+6SA sans malformation fœtale présentant une RPM ont été incluses.
Résultats :
En 2017, nous avons relevé 3604 naissances et 46 femmes ont été hospitalisées pour RPM. Parmi celles-ci, 33 parturientes ont accouché spontanément et 13 autres ont été déclenchées pour prélèvement bactériologique positif (n=8), anomalies du rythme cardiaque fœtal (n=3) et rupture prolongée des membranes (n=2). Près de 80 % des accouchements sont survenues avant la 48e heure d’ouverture de l’œuf. Quatorze enfants ont nécessité des gestes de réanimation en salle de naissance. Seize nouveau-nés ont présenté une détresse respiratoire transitoire et un seul a nécessité l’administration du surfactant pour maladie des membranes hyalines. Sur les 41 naissances en contexte de rupture prolongée, 26,8 % nouveau-nés ont nécessité une réanimation et 34 % ont présenté une détresse respiratoire. Une infection néonatale bactérienne précoce a été suspectée chez 28 nouveau-nés avec un seul cas probable devant la présence des signes cliniques et un facteur de risque (Escherichia coli dans le liquide gastrique).
Conclusion :
La détresse respiratoire était très fréquente et l’attitude obstétricale étaient conformes aux recommandations du CNGOF. |
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