[article] Choc septique réfractaire à la noradrénaline [revue] / Zoé Meresse, Auteur ; Sophie Medam, Auteur ; Calypso Mathieu, Auteur ; Marc Leone, Auteur . - 2019 . - p.315-321. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°4 (juillet 2019) . - p.315-321 Mots-clés : | angiotensine choc septique noradrénaline vasopressine
| Résumé : | Un choc réfractaire à la noradrénaline, en l’absence de définition consensuelle, peut être évoqué devant un choc vasoplégique ne répondant pas à une dose supérieure à 0,5μg/kg/min de noradrénaline. La vasopressine a une action synergique avec la noradrénaline. Son utilisation en dernier recours devant un choc réfractaire à la noradrénaline n’a jamais démontré son efficacité en termes de survie. Toutefois, en combinaison avec la noradrénaline, son effet peut être positif. Elle semble également associée à moins de fibrillation auriculaire et de recours à l’épuration extrarénale. Des études cliniques ont montré l’efficacité de l’angiotensine II est en termes de vasoconstriction mais elles ne permettent pas de conclure en termes d’efficacité sur la survie et la résolution des défaillances d’organe. Les inhibiteurs du monoxyde d’azote étaient une voie prometteuse pour contrecarrer la vasoplégie observée dans le choc septique mais une étude randomisée a résulté sur une surmortalité dans le groupe traité. Les assistances circulatoires extracorporelles restent une technique de sauvetage envisageable en dernier recours chez le patient en choc septique. Une stratégie de prise en charge multimodale et précoce mérite d’être testée dans de futures études. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°4 (juillet 2019) . - p.315-321 Titre : | Choc septique réfractaire à la noradrénaline | Type de document : | revue | Auteurs : | Zoé Meresse, Auteur ; Sophie Medam, Auteur ; Calypso Mathieu, Auteur ; Marc Leone, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.315-321 | Langues : | Français | Mots-clés : | angiotensine choc septique noradrénaline vasopressine
| Résumé : | Un choc réfractaire à la noradrénaline, en l’absence de définition consensuelle, peut être évoqué devant un choc vasoplégique ne répondant pas à une dose supérieure à 0,5μg/kg/min de noradrénaline. La vasopressine a une action synergique avec la noradrénaline. Son utilisation en dernier recours devant un choc réfractaire à la noradrénaline n’a jamais démontré son efficacité en termes de survie. Toutefois, en combinaison avec la noradrénaline, son effet peut être positif. Elle semble également associée à moins de fibrillation auriculaire et de recours à l’épuration extrarénale. Des études cliniques ont montré l’efficacité de l’angiotensine II est en termes de vasoconstriction mais elles ne permettent pas de conclure en termes d’efficacité sur la survie et la résolution des défaillances d’organe. Les inhibiteurs du monoxyde d’azote étaient une voie prometteuse pour contrecarrer la vasoplégie observée dans le choc septique mais une étude randomisée a résulté sur une surmortalité dans le groupe traité. Les assistances circulatoires extracorporelles restent une technique de sauvetage envisageable en dernier recours chez le patient en choc septique. Une stratégie de prise en charge multimodale et précoce mérite d’être testée dans de futures études. |
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