[article] La coiffe au bloc opératoire : outil de prévention ou accessoire de mode ? [revue] / Gabriel Birgand, Auteur ; jean Christophe Lucet, Auteur ; Hélène Beloeil, Auteur ; Karine Astruc, Auteur ; Ludwig-Serge Aho-Glélé, Auteur . - 2019 . - p.269-276. Langues : Français in Hygiènes > vol.27 n°5 (novembre 2019) . - p.269-276 Mots-clés : | bloc opératoire coiffe ISO infection du site opératoire professionnel de santé
| Résumé : | La tenue du personnel est un sujet récurrent de maîtrise de l’environnement au bloc opératoire. Ce domaine n’a pas généré de réel intérêt scientifique pendant de nombreuses années. Malgré cela, des débats passionnés existent autour de la coiffe chirurgicale, basés principalement sur des critères esthétiques. En 2016, l’Association américaine des infirmier(e)s de bloc opératoire a publié des recommandations sur la tenue au bloc opératoire, préconisant notamment une coiffe couvrant la tête, les cheveux et les oreilles. Ces recommandations ont généré une large controverse, par l’interprétation de la nécessité du port de charlotte par le personnel sur le champ opératoire, abolissant le port du rituel calot par les chirurgiens. Six études ont alors été menées, dans des spécialités chirurgicales variables, principalement rétrospectives ou quasi expérimentales, de manière à établir une évidence dans ce domaine. Aucune d’entre elles ne concluait à un avantage de la coiffe recouvrant l’ensemble des cheveux et des oreilles de type « charlotte ». Il n’est pas non plus établi qu’une coiffe à usage unique soit plus efficace qu’une coiffe réutilisable pour limiter la transmission de particules en salle d’intervention. Ces résultats doivent être modérés par de nombreux biais méthodologiques. De manière pragmatique, il est crucial de concentrer nos efforts de prévention des infections du site opératoire sur l’observance des mesures à fort impact, tout en restant rigoureux et cohérent sur celles qui font moins l’objet d’évidence. Dans l’état actuel des connaissances, aucun type de coiffe ne peut être privilégié. |
[article] in Hygiènes > vol.27 n°5 (novembre 2019) . - p.269-276 Titre : | La coiffe au bloc opératoire : outil de prévention ou accessoire de mode ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Gabriel Birgand, Auteur ; jean Christophe Lucet, Auteur ; Hélène Beloeil, Auteur ; Karine Astruc, Auteur ; Ludwig-Serge Aho-Glélé, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.269-276 | Langues : | Français | Mots-clés : | bloc opératoire coiffe ISO infection du site opératoire professionnel de santé
| Résumé : | La tenue du personnel est un sujet récurrent de maîtrise de l’environnement au bloc opératoire. Ce domaine n’a pas généré de réel intérêt scientifique pendant de nombreuses années. Malgré cela, des débats passionnés existent autour de la coiffe chirurgicale, basés principalement sur des critères esthétiques. En 2016, l’Association américaine des infirmier(e)s de bloc opératoire a publié des recommandations sur la tenue au bloc opératoire, préconisant notamment une coiffe couvrant la tête, les cheveux et les oreilles. Ces recommandations ont généré une large controverse, par l’interprétation de la nécessité du port de charlotte par le personnel sur le champ opératoire, abolissant le port du rituel calot par les chirurgiens. Six études ont alors été menées, dans des spécialités chirurgicales variables, principalement rétrospectives ou quasi expérimentales, de manière à établir une évidence dans ce domaine. Aucune d’entre elles ne concluait à un avantage de la coiffe recouvrant l’ensemble des cheveux et des oreilles de type « charlotte ». Il n’est pas non plus établi qu’une coiffe à usage unique soit plus efficace qu’une coiffe réutilisable pour limiter la transmission de particules en salle d’intervention. Ces résultats doivent être modérés par de nombreux biais méthodologiques. De manière pragmatique, il est crucial de concentrer nos efforts de prévention des infections du site opératoire sur l’observance des mesures à fort impact, tout en restant rigoureux et cohérent sur celles qui font moins l’objet d’évidence. Dans l’état actuel des connaissances, aucun type de coiffe ne peut être privilégié. |
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