[article] Prise en charge des traumatisés pelviens graves à la phase précoce (24 premières heures) [revue] / Pascal Incagnoli, Auteur ; Alain Puidupin, Auteur ; Sylvain Ausset, Auteur ; Jean-Paul Beregi, Auteur ; Jacques Bessereau, Auteur ; Xavier Bobbia, Auteur ; Julien Brun, Auteur ; Elodie Brunel, Auteur ; Jacques Choukroun, Auteur ; Xavier Combes, Auteur ; Jean Stéphane David, Auteur ; Francçois-Régis Desfemmes, Auteur ; Delphine Garrigue, Auteur ; Jean-Luc Hanouz, Auteur ; Eric Kipnis, Auteur ; Isabelle Plénier, Auteur ; Frédéric Rongieras, Auteur ; Benoit Vivien, Auteur . - 2019 . - p.427-442. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°5 (septembre 2019) . - p.427-442 Mots-clés : | embolisation indice de gravité médicale pelvis traumatisme traumatologie
| Résumé : | Les fractures du bassin représentent 5% de l’ensemble des fractures en traumatologie, 30% de ces fractures sont isolées. Elles sont présentes chez 10 à 20% des patients traumatisés graves et il existe une corrélation étroite entre la présence d’une fracture du bassin et l’augmentation du score de gravité du traumatisme. La mortalité élevée des traumatismes pelviens de l’ordre de 8 à 15% est à la fois liée à la gravité des lésions hémorragiques pelviennes mais également aux lésions extra-pelviennes associées qu’elles soient crâniennes, thoraciques ou abdominales. Quelle que soit la gravité du traumatisme pelvien, il est essentiel qu’une stratégie diagnostique et thérapeutique soit adoptée afin de ne pas retarder la prise en charge des patients les plus graves. À ce jour, il n’existe en France aucune recommandation issue du travail d’analyse d’une société savante. L’objectif de cette recommandation formalisée d’experts a donc été d’établir des recommandations pour la prise en charge extrahospitalière et intrahospitalière durant les 24 premières heures suivant le traumatisme grave du bassin. La Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) se sont associées et ont collaboré avec la Société Française de Radiologie (SFR), le Service de Santé des Armées (SSA), l’Association Française d’Urologie (AFU), la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOCFCOT) et la Société Française de Chirurgie Digestive (SFCD) pour étudier deux grandes problématiques de la prise en charge des traumatismes pelviens graves : la problématique de la prise en charge préhospitalière comportant en particulier les modalités de l’immobilisation pelvienne , ainsi que la problématique de la prise en charge intrahospitalière en termes diagnostique et thérapeutique, avec un chapitre concernant les particularités de la prise en charge d’un traumatisme pelvien ouvert. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°5 (septembre 2019) . - p.427-442 Titre : | Prise en charge des traumatisés pelviens graves à la phase précoce (24 premières heures) | Type de document : | revue | Auteurs : | Pascal Incagnoli, Auteur ; Alain Puidupin, Auteur ; Sylvain Ausset, Auteur ; Jean-Paul Beregi, Auteur ; Jacques Bessereau, Auteur ; Xavier Bobbia, Auteur ; Julien Brun, Auteur ; Elodie Brunel, Auteur ; Jacques Choukroun, Auteur ; Xavier Combes, Auteur ; Jean Stéphane David, Auteur ; Francçois-Régis Desfemmes, Auteur ; Delphine Garrigue, Auteur ; Jean-Luc Hanouz, Auteur ; Eric Kipnis, Auteur ; Isabelle Plénier, Auteur ; Frédéric Rongieras, Auteur ; Benoit Vivien, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.427-442 | Langues : | Français | Mots-clés : | embolisation indice de gravité médicale pelvis traumatisme traumatologie
| Résumé : | Les fractures du bassin représentent 5% de l’ensemble des fractures en traumatologie, 30% de ces fractures sont isolées. Elles sont présentes chez 10 à 20% des patients traumatisés graves et il existe une corrélation étroite entre la présence d’une fracture du bassin et l’augmentation du score de gravité du traumatisme. La mortalité élevée des traumatismes pelviens de l’ordre de 8 à 15% est à la fois liée à la gravité des lésions hémorragiques pelviennes mais également aux lésions extra-pelviennes associées qu’elles soient crâniennes, thoraciques ou abdominales. Quelle que soit la gravité du traumatisme pelvien, il est essentiel qu’une stratégie diagnostique et thérapeutique soit adoptée afin de ne pas retarder la prise en charge des patients les plus graves. À ce jour, il n’existe en France aucune recommandation issue du travail d’analyse d’une société savante. L’objectif de cette recommandation formalisée d’experts a donc été d’établir des recommandations pour la prise en charge extrahospitalière et intrahospitalière durant les 24 premières heures suivant le traumatisme grave du bassin. La Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) se sont associées et ont collaboré avec la Société Française de Radiologie (SFR), le Service de Santé des Armées (SSA), l’Association Française d’Urologie (AFU), la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOCFCOT) et la Société Française de Chirurgie Digestive (SFCD) pour étudier deux grandes problématiques de la prise en charge des traumatismes pelviens graves : la problématique de la prise en charge préhospitalière comportant en particulier les modalités de l’immobilisation pelvienne , ainsi que la problématique de la prise en charge intrahospitalière en termes diagnostique et thérapeutique, avec un chapitre concernant les particularités de la prise en charge d’un traumatisme pelvien ouvert. |
|