[article] AVC ischémique de la circulation antérieure : place de la thrombectomie. Quelle gestion anesthésique ? [revue] / Russell Chabanne, Auteur ; Marc Begard, Auteur ; Mikael Mazighi, Auteur ; Benjamin Maïer, Auteur . - 2020 . - p.96-102. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.96-102 Mots-clés : | anesthésie AVC accident vasculaire cérébral infarctus cérébral sédation thrombectomie
| Résumé : | La thrombectomie mécanique (TM), si possible associée à la thrombolyse intraveineuse, est recommandée depuis 2015 dans la prise en charge des AVC ischémiques de la circulation antérieure proximale chez des patients sélectionnés. Le bénéfice est important quel que soit l’âge du patient, mais nécessite une prise en charge interventionnelle en extrême urgence, dans des centres de compétence. Une sélection stricte des patients par imagerie évaluant la pénombre ischémique récupérable permet de parfois repousser les délais jusqu’à 24 heures post-ictus. La prise en charge périopératoire, notamment anesthésique, apparaît importante. Elle permet de sécuriser la procédure pour le patient et l’opérateur par la gestion des voies aériennes, le confort, l’analgésie et le contrôle des possibles mouvements. Elle tente également de protéger la zone de pénombre ischémique en maintenant la pression artérielle, l’oxygénation et les autres déterminants du métabolisme cérébral. Elle peut se faire sous anesthésie générale (AG) ou sédation procédurale (sédation consciente SC), voire anesthésie locale. Pendant plusieurs années, une altération pronostique liée à l’AG était suspectée. Cependant, les résultats étaient fortement biaisés, en rapport notamment avec l’absence de randomisation sur la procédure anesthésique. Les données récentes montrent au moins une équivalence entre AG et SC. Certaines études randomisées et une méta-analyse de données individuelles retrouvent même un meilleur pronostic associé à l’AG. Des études multicentriques restent cependant nécessaires. L’organisation et la coordination de la filière de prise en charge associant médecine d’urgence, neurologie vasculaire, neuroradiologie interventionnelle et anesthésie-réanimation-médecine périopératoire est centrale. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.96-102 Titre : | AVC ischémique de la circulation antérieure : place de la thrombectomie. Quelle gestion anesthésique ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Russell Chabanne, Auteur ; Marc Begard, Auteur ; Mikael Mazighi, Auteur ; Benjamin Maïer, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.96-102 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésie AVC accident vasculaire cérébral infarctus cérébral sédation thrombectomie
| Résumé : | La thrombectomie mécanique (TM), si possible associée à la thrombolyse intraveineuse, est recommandée depuis 2015 dans la prise en charge des AVC ischémiques de la circulation antérieure proximale chez des patients sélectionnés. Le bénéfice est important quel que soit l’âge du patient, mais nécessite une prise en charge interventionnelle en extrême urgence, dans des centres de compétence. Une sélection stricte des patients par imagerie évaluant la pénombre ischémique récupérable permet de parfois repousser les délais jusqu’à 24 heures post-ictus. La prise en charge périopératoire, notamment anesthésique, apparaît importante. Elle permet de sécuriser la procédure pour le patient et l’opérateur par la gestion des voies aériennes, le confort, l’analgésie et le contrôle des possibles mouvements. Elle tente également de protéger la zone de pénombre ischémique en maintenant la pression artérielle, l’oxygénation et les autres déterminants du métabolisme cérébral. Elle peut se faire sous anesthésie générale (AG) ou sédation procédurale (sédation consciente SC), voire anesthésie locale. Pendant plusieurs années, une altération pronostique liée à l’AG était suspectée. Cependant, les résultats étaient fortement biaisés, en rapport notamment avec l’absence de randomisation sur la procédure anesthésique. Les données récentes montrent au moins une équivalence entre AG et SC. Certaines études randomisées et une méta-analyse de données individuelles retrouvent même un meilleur pronostic associé à l’AG. Des études multicentriques restent cependant nécessaires. L’organisation et la coordination de la filière de prise en charge associant médecine d’urgence, neurologie vasculaire, neuroradiologie interventionnelle et anesthésie-réanimation-médecine périopératoire est centrale. |
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