[article] Échec d’anesthésie locale pour thrombectomie mécanique après un accident vasculaire cérébral ischémique de la circulation antérieure [revue] / Arnaud Valent, Auteur ; Marc-Antoine Labeyrie, Auteur ; Peggy Reiner, Auteur ; Alexandre Mebazza, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur . - 2019 . - p.528-533. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°6 (novembre 2019) . - p.528-533 Mots-clés : | anesthésie AVC accident vasculaire cérébral cas clinique hémodynamique thrombectomie
| Résumé : | La thrombectomie mécanique (TM) est devenue une référence dans le traitement des AVC ischémiques de la circulation antérieure (terminaison carotidienne, artère cérébrale moyenne segment M1 et artère cérébrale antérieure proximale). La stratégie anesthésique pour TM, comprenant l’anesthésie locale plus ou moins associée à une sédation consciente (AL/SC) et l’anesthésie générale (AG), demeure un important sujet de controverse. De nombreuses études observationnelles ont montré une évolution défavorable des patients traités sous AG, possiblement du fait des conséquences hémodynamiques de l’AG. En l’absence d’indication formelle à l’AG, il semble raisonnable de privilégier l’AL/SC chez des patients présentant des caractéristiques similaires à ceux inclus dans les études ayant validé la TM. Les études évaluant l’anesthésie pour TM comprennent cependant un important biais de sélection, les patients plus graves ayant été traités plus souvent sous AG, et trois études monocentriques randomisées récentes n’ont pas trouvé de différence en terme de pronostic fonctionnel ou de croissance de la taille de l’infarctus. Dans cette observation, l’échec de l’AL/SC du fait d’une agitation importante a nécessité une conversion en AG en urgence avec induction en séquence rapide et utilisation d’assez fortes doses d’anesthésiques ayant entraîné une hypotension artérielle. L’AG permet de prévenir cette conversion en urgence et devrait être discutée pour des patients présentant un risque d’échec de l’AL/SC. En cas d’AG, l’utilisation d’agents anesthésiques pouvant induire une hypotension artérielle devrait être précédée par la mise en route d’une perfusion d’un vasopresseur dont les doses seront adaptées à l’état hémodynamique du patient lors de la procédure. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°6 (novembre 2019) . - p.528-533 Titre : | Échec d’anesthésie locale pour thrombectomie mécanique après un accident vasculaire cérébral ischémique de la circulation antérieure | Type de document : | revue | Auteurs : | Arnaud Valent, Auteur ; Marc-Antoine Labeyrie, Auteur ; Peggy Reiner, Auteur ; Alexandre Mebazza, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.528-533 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésie AVC accident vasculaire cérébral cas clinique hémodynamique thrombectomie
| Résumé : | La thrombectomie mécanique (TM) est devenue une référence dans le traitement des AVC ischémiques de la circulation antérieure (terminaison carotidienne, artère cérébrale moyenne segment M1 et artère cérébrale antérieure proximale). La stratégie anesthésique pour TM, comprenant l’anesthésie locale plus ou moins associée à une sédation consciente (AL/SC) et l’anesthésie générale (AG), demeure un important sujet de controverse. De nombreuses études observationnelles ont montré une évolution défavorable des patients traités sous AG, possiblement du fait des conséquences hémodynamiques de l’AG. En l’absence d’indication formelle à l’AG, il semble raisonnable de privilégier l’AL/SC chez des patients présentant des caractéristiques similaires à ceux inclus dans les études ayant validé la TM. Les études évaluant l’anesthésie pour TM comprennent cependant un important biais de sélection, les patients plus graves ayant été traités plus souvent sous AG, et trois études monocentriques randomisées récentes n’ont pas trouvé de différence en terme de pronostic fonctionnel ou de croissance de la taille de l’infarctus. Dans cette observation, l’échec de l’AL/SC du fait d’une agitation importante a nécessité une conversion en AG en urgence avec induction en séquence rapide et utilisation d’assez fortes doses d’anesthésiques ayant entraîné une hypotension artérielle. L’AG permet de prévenir cette conversion en urgence et devrait être discutée pour des patients présentant un risque d’échec de l’AL/SC. En cas d’AG, l’utilisation d’agents anesthésiques pouvant induire une hypotension artérielle devrait être précédée par la mise en route d’une perfusion d’un vasopresseur dont les doses seront adaptées à l’état hémodynamique du patient lors de la procédure. |
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