[article] Contrôle périopératoire de la pression artérielle [revue] / Maxime Nguyen, Auteur ; Nicolas Nowolbiski, Auteur ; Audrey Martin, Auteur ; Loic Bartamian, Auteur ; Pierre-Grégoire Guinot, Auteur . - 2019 . - p.485-491. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°6 (novembre 2019) . - p.485-491 Mots-clés : | CPO complications postopératoires hypotension artérielle monitorage périopératoire vasopresseur
| Résumé : | L’hypotension artérielle périopératoire est fréquente. Elle est associée à la survenue de décès, de lésions rénales, myocardiques et cérébrales. Bien qu'il n’existe pas de définition consensuelle l’effet de l’hypotension artérielle est connu comme étant la résultante d’un effet seuil et temps (plus de 10min en dessous de 80mmHg de pression artérielle moyenne (PAM)). Il convient d’individualiser les objectifs en fonction du terrain du patient et du risque opératoire. Chez le sujet sain, une PAM de 60–65mmHg semblerait suffisante, alors que chez le sujet avec un risque opératoire plus élevé, une PAM supérieure à 75–80mmHg et/ou des variations inférieures à 10–20 % de la valeur de base semble plus pertinente. En présence d’une hypotension artérielle périopératoire, le surdosage en hypnotique est à proscrire. Par la suite, il convient de corriger un bas débit cardiaque par expansion volémique, et/ou de corriger une baisse des résistances vasculaires par vasopresseur. Le débit cardiaque doit être monitoré chez les patients à risque, afin d’adapter le traitement à ces différentes composantes hémodynamiques. Les deux vasopresseurs de choix sont l’éphédrine et la noradrénaline, du fait de leur actions α et β combinées; une administration en débit continu est à privilégier (sauf pour l’éphédrine). Les vasopresseurs peuvent être administrés par voie veineuse périphérique. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°6 (novembre 2019) . - p.485-491 Titre : | Contrôle périopératoire de la pression artérielle | Type de document : | revue | Auteurs : | Maxime Nguyen, Auteur ; Nicolas Nowolbiski, Auteur ; Audrey Martin, Auteur ; Loic Bartamian, Auteur ; Pierre-Grégoire Guinot, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.485-491 | Langues : | Français | Mots-clés : | CPO complications postopératoires hypotension artérielle monitorage périopératoire vasopresseur
| Résumé : | L’hypotension artérielle périopératoire est fréquente. Elle est associée à la survenue de décès, de lésions rénales, myocardiques et cérébrales. Bien qu'il n’existe pas de définition consensuelle l’effet de l’hypotension artérielle est connu comme étant la résultante d’un effet seuil et temps (plus de 10min en dessous de 80mmHg de pression artérielle moyenne (PAM)). Il convient d’individualiser les objectifs en fonction du terrain du patient et du risque opératoire. Chez le sujet sain, une PAM de 60–65mmHg semblerait suffisante, alors que chez le sujet avec un risque opératoire plus élevé, une PAM supérieure à 75–80mmHg et/ou des variations inférieures à 10–20 % de la valeur de base semble plus pertinente. En présence d’une hypotension artérielle périopératoire, le surdosage en hypnotique est à proscrire. Par la suite, il convient de corriger un bas débit cardiaque par expansion volémique, et/ou de corriger une baisse des résistances vasculaires par vasopresseur. Le débit cardiaque doit être monitoré chez les patients à risque, afin d’adapter le traitement à ces différentes composantes hémodynamiques. Les deux vasopresseurs de choix sont l’éphédrine et la noradrénaline, du fait de leur actions α et β combinées; une administration en débit continu est à privilégier (sauf pour l’éphédrine). Les vasopresseurs peuvent être administrés par voie veineuse périphérique. |
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