[article] Attitudes à l’égard des droits sexuels des personnes lesbiennes, gay et bisexuelles : facteurs de reconnaissance et de déni [revue] / M. Silvaggi, Auteur ; S. Eleuteri, Auteur ; M. Colombo, Auteur ; V. Fava, Auteur ; C. Malandrino, Auteur . - 2019 . - p.147-155. Langues : Français in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.147-155 Mots-clés : | bisexualité droit sexuel homoparentalité homosexualité LGBT
| Résumé : | Les droits sexuels (DS) sont fondés sur les droits humains universels. Cependant, malgré les progrès récents en matière d’égalité, de nombreuses personnes et de nombreux couples LGB (lesbiennes, gais, bisexuels) sont toujours victimes de discrimination. Le but de cette étude était d’analyser le niveau d’accord de la population générale italienne avec les droits sexuels des personnes et couples LGB. Un autre objectif était de mieux comprendre les caractéristiques sociodémographiques associées aux différents niveaux de reconnaissance des Droits sexuels des personnes LGB. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne pour recueillir des données démographiques et des informations sur le niveau d’accord ou de désaccord, codé sur une échelle de vraisemblance de 6 points, avec des déclarations concernant les droits des personnes hétérosexuelles et LGB. Mille sept personnes sur l’ensemble des personnes ayant eu accès au questionnaire répondaient aux critères d’inclusion. L’échantillon recueilli a fait apparaître des niveaux globalement modérés à élevés d’accord avec les DS des hommes et des femmes LGB dans des pourcentages élevés, et plus de 85 % se sont déclarés favorables au droit, pour les personnes LGB, d’avoir une sexualité satisfaisante. Toutefois, les participants sont moins fréquemment d’accord en ce qui concerne l’adoption d’enfants par des couples LGB. Les plus discriminés sont les bisexuels des deux sexes. En ce qui concerne les variables sociodémographiques, les données indiquent que le fait d’être de sexe féminin et diplômé est lié à une plus grande reconnaissance des droits considérés. En revanche, le fait d’être croyant, et dans une plus large mesure, d’être un croyant pratiquant, est corrélé à une moindre reconnaissance des droits LGB. Les données montrent à quel point il est crucial pour la santé sexuelle et générale des personnes LGB de développer une meilleure connaissance de l’orientation sexuelle afin de surmonter les stéréotypes fondés sur l’ignorance. |
[article] in Sexologies > vol.28 n°3 (juillet septembre 2019) . - p.147-155 Titre : | Attitudes à l’égard des droits sexuels des personnes lesbiennes, gay et bisexuelles : facteurs de reconnaissance et de déni | Type de document : | revue | Auteurs : | M. Silvaggi, Auteur ; S. Eleuteri, Auteur ; M. Colombo, Auteur ; V. Fava, Auteur ; C. Malandrino, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.147-155 | Langues : | Français | Mots-clés : | bisexualité droit sexuel homoparentalité homosexualité LGBT
| Résumé : | Les droits sexuels (DS) sont fondés sur les droits humains universels. Cependant, malgré les progrès récents en matière d’égalité, de nombreuses personnes et de nombreux couples LGB (lesbiennes, gais, bisexuels) sont toujours victimes de discrimination. Le but de cette étude était d’analyser le niveau d’accord de la population générale italienne avec les droits sexuels des personnes et couples LGB. Un autre objectif était de mieux comprendre les caractéristiques sociodémographiques associées aux différents niveaux de reconnaissance des Droits sexuels des personnes LGB. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne pour recueillir des données démographiques et des informations sur le niveau d’accord ou de désaccord, codé sur une échelle de vraisemblance de 6 points, avec des déclarations concernant les droits des personnes hétérosexuelles et LGB. Mille sept personnes sur l’ensemble des personnes ayant eu accès au questionnaire répondaient aux critères d’inclusion. L’échantillon recueilli a fait apparaître des niveaux globalement modérés à élevés d’accord avec les DS des hommes et des femmes LGB dans des pourcentages élevés, et plus de 85 % se sont déclarés favorables au droit, pour les personnes LGB, d’avoir une sexualité satisfaisante. Toutefois, les participants sont moins fréquemment d’accord en ce qui concerne l’adoption d’enfants par des couples LGB. Les plus discriminés sont les bisexuels des deux sexes. En ce qui concerne les variables sociodémographiques, les données indiquent que le fait d’être de sexe féminin et diplômé est lié à une plus grande reconnaissance des droits considérés. En revanche, le fait d’être croyant, et dans une plus large mesure, d’être un croyant pratiquant, est corrélé à une moindre reconnaissance des droits LGB. Les données montrent à quel point il est crucial pour la santé sexuelle et générale des personnes LGB de développer une meilleure connaissance de l’orientation sexuelle afin de surmonter les stéréotypes fondés sur l’ignorance. |
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